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Le Maccabi au rendez-vous

ParAFP

Publié 29/04/2006 à 00:00 GMT+2

Le Maccabi Tel-Aviv a facilement disposé du TAU Vitoria (85-70) pour rejoindre la finale de l'Euroligue où il visera une troisième couronne consécutive. Les champions en titre affronteront le CSKA Moscou, qui a dominé le FC Barcelone dans l'autre demi-fin

MACCABI TEL-AVIV - TAU VITORIA: 85-70
Double tenant du titre, le club israélien n'est plus qu'à une victoire d'un troisième sacre d'affilée, ce qui n'a été réalisé qu'à deux reprises dans l'histoire de la compétition (Riga entre 1958 et 1960 et Split entre 1989 et 1991). Dominant l'Europe depuis le début du siècle (un seul des sept derniers Final Fours manqué, en 2003), le Maccabi vise sa cinquième Euroligue, la quatrième en six ans.
Moins impressionnant et moins offensif (84,6 points de moyenne) jusque-là que lors des précédentes saisons, le Maccabi a retrouvé tout son appétit à l'heure du week-end décisif. Dans le remake de la finale de l'an dernier, il n'a fait qu'une bouchée des Basques de Vitoria, assommés d'entrée par la furia jaune. Survolté devant 16.000 spectateurs, dont plus de la moitié israéliens, il a tout de suite creusé l'écart avec un Anthony Parker exceptionnel en première période (19 points, 4 passes).
Relâchement sans conséquence
Caracolant en tête en déroulant un basket fantastique par moments, les Israéliens profitaient en outre de l'extrême fébrilité de leur adversaire, qui n'arrivait pas à exploiter sa domination au rebond offensif. Tout souriait au Maccabi qui, dans une ambiance de football, s'engageait dans une longue balade tranquille, comptant jusqu'à 32 points d'avance (71-39, 27e).
Porté par son trident Parker et Vujcic, puis par Baston en deuxième période (7/8 à trois points pour l'ensemble des trois), le champion d'Israël, qui fait office d'équipe nationale dans son pays, ne desserrait l'étreinte qu'en fin de match, au moment où tout était plié depuis belle lurette. Un relâchement qui les empêchait d'aller titiller la barre des cent points. Mais le Maccabi avait déjà la tête à dimanche où Vitoria, finaliste en 2001 et 2005, se contentera du match pour la troisième place.
FICHE TECHNIQUE
Maccabi Tel-Aviv: 33 paniers (dont 7 sur 19 à 3 pts) sur 61 tirs (54%) - 12 LF sur 13 tentés - 33 rebonds (Vujcic 8) - 16 passes décisives (Vujcic 7) - 9 contres (Baston 6) - 10 interceptions - 11 balles perdues - 19 fautes personnelles
Marqueurs: Baston (20), Vujcic (16), Parker (19), Burstein (12), Solomon (9), Arnold (9)
Vitoria: 29 paniers (dont 6 sur 20 à 3 pts) sur 72 tirs (40%) - 6 LF sur 9 tentés - 40 rebonds (Scola 11) - 11 passes décisives (Scola 5) - 2 contres - 4 interceptions - 13 balles perdues - 20 fautes personnelles
Marqueurs: Scola (17), Hansen (15), Vidal (2), Ukic (8), Erdogan (12), Drobnjak (2), David (12), Splitter (2)
CSKA MOSCOU - FC BARCELONE: 84-75
Dans une partie plus feutrée niveau ambiance mais autrement plus disputée sur le parquet, le CSKA a mis fin à la malédiction qui le poursuivait au Final Four. Ces trois dernières années, il avait été éliminé à chaque fois en demi-finale, notamment à domicile en 2005. Et ça fait 35 ans que l'ex-club de l'Armée rouge, qui terrorisait l'Europe dans les années 60, attend d'ajouter un cinquième titre à sa collection.
Vendredi, dans un duel âpre, heurté (zéro passe décisive pour le CSKA en première mi-temps !), Moscou s'est imposé d'un rien face à Barcelone, dont c'était le premier Final Four depuis son unique sacre en 2003 à domicile. Le club catalan a dominé plus de la moitié du match, avant de crouler sous le poids des fautes personnelles. L'une d'entre elles, agrémentée d'une faute technique, allait d'ailleurs constituer le tournant de la rencontre. Le Barça menait de huit points (50-42) à la 26e minute lorsque Fucka écopa de la double peine, offrant aux Moscovites quatre lancers francs et la possession derrière.
Résultat au final: un 13-0 qui permettait au CSKA de prendre la tête pour la toute première fois du match en fin de troisième quart-temps (50-55). Le coach de Barcelone, Dusko Ivanovic, fou furieux, passait le dernier acte à fulminer derrière les arbitres mais le trou, même petit, était fait. La gnac de Papaloukas et les trois points de Holden (5/6) offraient ainsi au CSKA la finale tant attendue. Les basketteurs du Barca font en revanche moins bien que leurs collègues du football, qualifiés pour la finale de la Ligue des champions, le 17 mai à Paris.
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