Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Le Pana remet ça

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/05/2009 à 09:45 GMT+2

Comme en 2007, le Panathinaïkos est venu à bout du CSKA Moscou (73-71) en finale pour remporter l'Euroligue 2008-2009. Le club grec, qui avait pris le large en première mi-temps (+20 à la pause), a souffert jusqu'au bout après une belle réaction d'orgueil des Russes qui sont revenus à un point.

Zeljko Obradovic a décidément les clefs pour contrecarrer les plans d'Ettore Messina. En deux finales d'Euroligue disputées entre les deux hommes, le coach le plus titré de l'histoire de l'Euroligue avait toujours su trouver les solutions pour venir à bout de son collègue italien du CSKA. L'histoire a bégayé sur le parquet de Berlin dimanche soir. Dans une finale de rêve entre deux des plus beaux effectifs du Vieux Continent, c'est une nouvelle fois l'équipe de Zeljko Obradovic qui est venue à bout de celle d'Ettore Messina. Comme en 2007.
Et comme lors de la finale 2007, ce dernier match de la saison dans la plus prestigieuse compétition européenne a tenu toutes ses promesses. L'ancien club de l'Armée Rouge aurait pu conserver son trophée si Ramunas Siskauskas avait réussi le dernier tir du match à trois points. Mais voilà, le sort en a décidé autrement. Et le CSKA peut déjà être fier d'avoir réussi à s'offrir un final avec autant de suspense. Car à la mi-temps, personne n'aurait misé un Euro sur un tel scénario.
Quelle réaction du CSKA !
Après une première mi-temps complètement ratée, la multinationale russe est revenue aux vestiaires avec 20 points dans la musette. Dominés dans tous les compartiments du jeu par une formation grecque parfaitement huilée, les champions en titre russes avaient la tête sous l'eau. Complètement asphyxiés par un Pana très présent en défense et sur un nuage en attaque où son collectif fait des merveilles (8 sur 14 aux primés à la pause). A la pause, la messe semble dite (48-28, 20e). Mais voilà, il ne faut pas enterrer Moscou si vite.
Avec son vaincu incroyable, le CSKA a trouvé les ressources pour revenir dans le match. Incapables de mettre un panier à trois points en première mi-temps, les joueurs d'Ettore Messina se réveillent. A l'image de Ramunas Siskauskas transparent dans les 20 premières minutes, les Russes grignotent leur retard au fur et à mesure de la rencontre en fermant les vannes en défense. Le jeu collectif du Pana se dilapide devant la pression imposée par le CSKA. Et au final après un nouveau panier primé incroyable de Siskauskas, le club russe se retrouve à une petite longueur au tableau d'affiche (72-71, 40e). A la surprise générale. Mais la belle histoire s'arrête là. Car Siskauskas a manqué le dernier shoot de la partie.
Et c'est bien le Pana qui s'offre les honneurs de l'histoire. Si le club athénien remporte son cinquième titre suprême en 13 ans, Sarunas Jasikevicius, auteur de 10 points et 4 passes, devient le premier joueur à décrocher ce trophée avec trois équipes différentes après ses succès avec le Barça et le Maccabi. De son côté, Zeljko Obradovic s'octroie sa septième couronne. Et creuse un peu plus l'écart avec Ettore Messina, qui reste bloqué à cinq...
PANATHINAÏKOS -CSKA MOSCOU : 73-71 (21-16, 27-12, 8-18, 17-25)
Panathinaïkos : 23 paniers (dont 13 sur 27 à trois points) sur 50 tirs - 14 LF sur 16 - 26 rebonds (Fotsis 8) - 11 passes (Jasikevicius 4) - 14 balles perdues - 27 fautes personnelles
Marqueurs: Spanoulis (13), Perperoglou (6), Batiste (6), Fotsis (13), Nicholas (7), Tsartsaris (2), Diamantidis (10), Pekovic (6), Jasikevicius (10)
CSKA Moscou : 23 paniers (dont 5 sur 16 à trois points) sur 51 tirs - 20 LF sur 30 - 28 rebonds (Smodis 9) - 7 passes (Holden 4) - 7 balles perdues - 20 fautes personnelles
Marqueurs: Zisis (0), Smodis (9), Sisauskas (13), Holden (14), Lorbek (5), Langdon (13), Kaun (3), Khryapa (9), Planinic (5), Morris (0)
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité