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Durant, fait pour durer

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/09/2010 à 21:27 GMT+2

Kevin Durant a éclaboussé de toute sa classe le Mondial turc où il a permis aux Etats-Unis de retrouver le toit du monde. Son impact, son style et son shoot ont marqué cette compétition. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

US Kevin Durant

Crédit: AFP

Ce n'est pas une naissance. Ni une confirmation. Mais plus une opération séduction réussie à la perfection. Depuis des années, on connait le talent immense de Kevin Durant. Dès ses premiers pas à l'université de Texas, sa polyvalence du haut de ses 2,06 m faisait déjà parler. Son arrivée en NBA a confirmé qu'il était de la trempe des meilleurs. Sa dernière - et seulement troisième - saison NBA lui a permis de démontrer qu'il était bien de la classe des très grands en terminant meilleur marqueur de la saison régulière (30.2 pts). En Turquie, il était très attendu avant le premier entre-deux. Mais pendant ces deux dernières semaines, il a séduit le petit monde du basket international.
En neuf petits matches sur les parquets turcs, Kevin Durant a été la plus belle publicité possible pour le basket et la NBA dans un Mondial qui avait dû composer avec les forfaits de nombreuses stars. Avec son état d'esprit irréprochable d'abord. Il y a quelques années, les Américains avaient été critiqués pour leur arrogance. A l'image de ses coéquipiers, la star d'Oklahama City s'est parfaitement inscrite dans la politique impulsée par "coach K" et le patron de USA basketball Jerry Colangelo depuis quelques étés. Pas une pointe de mépris dans son comportement comme d’habitude. Sa classe s'est imposée d'elle-même. Comme son jeu. Et c'est peut-être le plus impressionnant de ses sorties en Turquie.
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BASKETBALL 2010 USA United States Kevin Durant

Crédit: AFP

"Je vais continuer à travailler"
On le voit souvent au Thunder durant la saison NBA mais cela a sauté aux yeux en Turquie : le jeu vient à lui. Et une impression reste en le regardant évoluer sur les lattes : il ne force jamais et s'impose naturellement. En Turquie, il a offert un récital grâce à son shoot soyeux et son sens du jeu. Il termine avec 22.8 points de moyenne avec une adresse impressionnante (63.2% à 2 pts et 45.6% aux primés), 6.1 rebonds et 1.4 interception. Et quand la pression est montée, il est toujours resté sur son nuage (33 pts en quarts, 38 en demie et 28 en finale) pour guider le Team USA vers son premier sacre Mondial depuis 1994. Rarement, un joueur américain aura marqué de son empreinte une compétition internationale comme il vient de le faire depuis l'arrivée des pros dans les grandes compétitions internationales. Chauncey Billups, le deuxième meilleur marqueur US, n'émerge qu'à 9.8 points.
Alors certes, il manquait tous les champions olympiques 2008. L'équipe alignée par coach K présentait beaucoup moins de talent qu'à Pékin où LeBron James and co s'étaient partagés les honneurs. Mais sa classe et son leadership ont fait l'unanimité. L'avenir s'écrira forcément avec lui. "J'ai encore plein de choses à améliorer, j'ai encore un long chemin à faire avant de devenir le joueur que je veux être. Je vais continuer à travailler dur, tous les jours", annonce le MVP du Mondial. LeBron James, Dwyane Wade, ou encore Carmelo Anthony, qui devront composer avec lui aux Jeux 2012 et en NBA, sont prévenus. Le monde, déjà sous son charme, ne lui suffit pas.
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