NBA : Les Knicks s’offrent Indiana pour les débuts de Jackson

Les Knicks sont donc capables de battre une équipe de playoffs et qui plus est un candidat au titre. Pour la première de Phil Jackson depuis son intronisation au poste de président, New York a porté à 7 sa série de victoires contre les Pacers. Dire que le Zen Master a influé en quoi que ce soit sur cette rencontre serait faire injure à Mike Woodson et au staff en place, puisque que l’équipe affiche un regain de forme depuis deux bonnes semaines. Mais la présence de Jackson au Madison Square Garden et l’énergie positive qui s’est dégagée de la salle au moment où son visage est apparu sur le jumbotron ne sont pas anodines. Sevrée de spectacle et de raisons de se réjouir depuis près de 6 mois, Big Apple avait besoin d’une distraction de ce genre.

Sur le terrain, les sources de satisfaction ont été à peu près les mêmes que d’habitude. Carmelo Anthony a posé énormément de problèmes à Indiana (34 pts à 12/23), Amar’e Stoudemire a apporté son énergie et quelques fulgurances dans la raquette et Tyson Chandler (7 pts, 14 rbds dont 6 offensifs) a plutôt bien défendu son bout de gras à ses côtés face aux bestiaux Roy Hibbert et David West. Alors qu’il revenait bien ces derniers jours, Paul George a de nouveau sorti un match inquiétant en termes d’adresse avec un vilain 4/17 (17 pts) au shoot pas très rassurant à quelques encablures de la fin de la saison régulière…

Au lendemain des ses 43 pts à Cleveland, LeBron James a été laissé au repos par Erik Spoelstra cette nuit du côté de Boston. Il faut croire que Miami ne peut pas faire sans sa star victime de douleurs au dos, puisque le Heat a plié au TD Garden, à cause notamment d’un Rajon Rondo (9 pts, 15 pds et 10 rbds) auteur d’un match très encourageant et de deux paniers cruciaux dans le money time. Dwyane Wade (7/17) et Chris Bosh (3/11) n’ont pas réussi à pallier l’absence de leur collègue et c’est essentiellement grâce à l’énergie d’Udonis Haslem et de Chris Andersen que les Floridiens n’ont pas baissé pavillon plus tôt dans cette rencontre. La propension de Miami a perdre contre des équipes mal classées ne présage rien de bon pour la course à la 1e place à l’Est. Par chance pour les doubles champions en titre, les Pacers n’avancent plus à un rythme très soutenu…

Ce sera dur, mais les Wolves n’ont pas complètement abandonné l’espoir de participer aux playoffs. Les joueurs de Rick Adelman se sont donnés les moyens de rêver en l’emportant chez leur principal concurrent pour le 8e spot, Dallas. Cette partie achevée en prolongation aura été la plus enlevée de la nuit, et il a fallu un Kevin Love de haut niveau pour que Minnesota s’accroche et revienne à 5.5 victoires de leur victime du jour. Le All-Star a inscrit 35 pts et pris 8 rbds en faisant preuve d’une belle adresse (11/20) et d’un joli sang froid. C’est lui qui, à 17 secondes de la fin de l’overtime, a inscrit le panier de la victoire au milieu de trois défenseurs. Pour une fois, le Californien n’a pas été seul à se battre et à élever le niveau. Ricky Rubio, critiqué pour son inconstance depuis le début de la saison, était partout. Le meneur espagnol a réussi le 2e triple-double de sa saison (le 3e de sa carrière), avec 22 pts, 15 pds et 10 rbds, une performance que seuls Chris Paul et Andre Miller ont réussi parmi les joueurs en activité.

De leur côté, les Spurs se sont largement imposés (125-109) sur le parquet des Los Angeles Lakers. Il s'agit de la 11e victoire consécutive de San Antonio, la meilleure équipe actuelle de NBA avec 51 victoires pour 16 défaites. Tony Parker a fini meilleur marqueur de la rencontre avec 25 pts (11 sur 16 au tir) en 33 minutes. Tim Duncan a pris 16 rebonds. Boris Diaw a marqué 8 points, pris 6 rebonds et délivré6 passes.

Sans surprise, Chicago s'est imposé à Philadelphie 102 à 94 avec un nouveau "double-double" (deux catégories de statistiques à dix unités à plus) pour Joakim Noah (14 pts, 10 rebonds), son 34e de la saison. Le pivot tricolore a également ajouté 6 passes et 4 contres pour un nouveau match très complet. Les Bulls occupent la 4e place (38 victoires -30 défaites) à l'Est. Les Sixers ont enregistré à cette occasion leur 22e défaite de suite, nouveau record de défaites consécutives dans l'histoire de la franchise et ne sont plus qu'à quatre revers du "record" détenu depuis 2010-11 par Cleveland (26).

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