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NBA : Artest, Sprewell, Arenas, etc... : les 5 plus grosses suspensions de l'histoire

ParBasketSession

Publié 11/12/2015 à 08:58 GMT+1

Al Jefferson n'a pas su mettre de côté son goût pour la fumette, comme JR Smith ou Larry Sanders avant lui. "Big Al" a donc pris 5 matches de suspension après ce 3e test positif à la marijuana. Voir des joueurs mis à l'amende ou suspendus est assez classique en NBA, mais certains ont poussé le bouchon un peu trop loin. Voici les 5 joueurs qui ont pris le plus cher pour leur comportement déplacé.

Kemba Walker, Gary Neal et Al Jefferson fêtent la victoire des Hornets contre les Bucks

Crédit: Panoramic

N°5 – Jeffery Taylor

Jeffery Taylor n'est pas du même standing que les joueurs évoqués plus haut dans ce classement, mais il n'en mérite pas moins de figurer dans ce top 5. Taylor, qui s'est rendu coupable de violences domestiques aggravées, a eu la malchance de commettre ce délit peu après qu'Adam Silver a expliqué vouloir sanctionner très durement les joueurs coupables de tels actes.
Le 25 septembre 2014, l'international suédois et joueur des Hornets est appréhendé par la police. Une jeune femme avec laquelle il entretient visiblement une relation ponctuelle, l'accuse de l'avoir bousculée, jetée au sol et cognée contre une porte dans une chambre d'hôtel après une soirée arrosée. Elle présente des hématomes au bras et à la tête, et indique aux enquêteurs que Taylor a également fait un trou dans le mur de la chambre en voulant la frapper… Bien décidée à faire un exemple, la NBA décide de suspendre Taylor pendant 24 matches, soit la plus lourde suspension jamais prononcée à l'encontre d'un joueur coupable de violences domestiques. D'autres avant lui auraient dû prendre bien plus, comme Lance Stephenson en 2010. Alors âgé de 19 ans, « Born Ready » avait jeté sa petite-amie dans les escaliers avant de la frapper, sans conséquence notable sur sa carrière en NBA…
Mention honorables : Carmelo Anthony (15 matches pour une droite sournoise sur Mardy Collins en 2006), Dennis Rodman (11 matches en 1997 pour avoir donné un coup de pied à un caméraman sur lequel il avait trébuché), Vernon Maxwell (10 matches en 1995 pour avoir frappé un spectateur).

N°4 – Kermit Washington alias La main lourde

L'incident entre Kermit Washington et Rudy Tomjanovich n'est pas forcément très connu par les plus jeunes fans, mais il avait fait beaucoup de bruit à l'époque. Lord d'un match entre les Lakers et les Rockets, le premier, pas encore All-Star (il le sera en 1980) assène un violent coup de poing au second en plein match, alors que d'autres embrouilles ont lieu en même temps sur le terrain. Sur le coup, on se dit juste que Tomjanovich est sonné et que tout ira bien après quelques soins. Sur la vidéo ci-dessous, on voit même celui qui deviendra plus tard le coach des Rockets et de Team USA se relever. Sauf que quelques minutes plus tard, Tomjanovich est conduit en urgence à l'hôpital. Son crâne s'est déplacé et du liquide spinal coulait depuis son cerveau. Sans une prise en charge rapide, l'ailier n'aurait pas été là aujourd'hui pour en parler. Les médecins lui expliquent que la violence du coup et l'impact avec le sol sont les mêmes que pour un homme jeté d'une voiture en marche roulant à 80 km/h…
Tomjanovich mettra 5 mois à s'en remettre et n'évoluera plus jamais au même niveau par la suite. Washington écopera lui de 26 matches de suspension et de 10 000 dollars d'amende. Quelques années plus tard, ce dernier fera amende honorable et reprendra contact avec sa victime. Les deux hommes sont aujourd'hui en bons termes, malgré ce que beaucoup considèrent comme l'un des épisodes les plus glauques de l'histoire de la NBA.

N°3 – Gilbert Arenas alias Agent Zero

Gilbert Arenas aurait lui aussi dû avoir une empreinte durable sur la ligue grâce à son talent offensif formidable. Les Washington Wizards ont d'ailleurs tellement cru en lui qu'ils lui ont offert un contrat de 111 millions de dollars sur 6 ans en 2008. Mais « The Agent Zero » s'est malheureusement pour lui fourré dans une affaire embarrassante, à l'époque où la franchise de DC était un cirque absolu. Après une partie de cartes houleuse dans l'avion de l'équipe, Gilbert Arenas et Javaris Crittenton se pointent, selon la presse à l'époque, avec des flingues à l'entraînement pour régler leurs comptes. Aucune balle n'est tirée, mais l'incident est vite relayé. Arenas est suspendu 50 matches et ne reviendra jamais à son meilleur niveau après l'incident, que ce soit à Washington, Orlando, Memphis ou en Chine.
Cette année, il a livré sa vérité en répondant à Caron Butler dont la biographie lui avait moyennement plu.
Lors de la partie de cartes à laquelle je ne participais même pas, Crittenton a invoqué une fausse donne et ça a commencé à s'embrouiller. Quand on a atterri, il m'a dit qu'il m'aurait cassé les genoux si on avait été dans le rue. Je lui ai dit que je lui filerais des flingues lundi s'il voulait me faire ça. Je me suis ramené à l'entraînement le lundi avec 4 flingues déchargés et un mot : ‘Choisis en un'. Crittenton a demandé ce que c'était que ce bordel et a jeté les flingues par terre avant de sortir un mini silver gun, un vrai. J'ai rigolé et ça s'est fini là. JaVale a rangé mes flingues dans ma voiture et Caron est allé cacher celui de Crittenton dans le vestiaire.
Suspension annexe : Javaris Crittenton a lui pris 30 matches de suspension et croupit aujourd'hui en prison pour son implication dans un meurtre alors qu'il avait rejoint un gang…

N°2 – Latrell Sprewell alias Joe l'Etrangleur

Latrell Sprewell a un CV plutôt honorable : 4 sélections au All-Star Game, des présences dans des All-NBA teams quelques contrats rondelets, voilà qui en contenterait plus d'un. Mais on ne peut s'empêcher de penser que Sprewell aurait dû faire mieux au regard de son talent. S'il n'a pas autant marqué son époque, c'est probablement à cause d'un caractère impulsif et incontrôlable, pour ne pas dire violent. Le 1er décembre 1997, lors d'un entraînement avec les Golden State Warriors, il indique à son coach PJ Carlesimo de ne pas,s'approcher de lui. Ce dernier lui avait simplement d'appuyer un peu plus ses passes. S'approchant pour discuter avec son joueur, Carlesimo déchante rapidement. Les témoins racontent que Sprewell menace alors de le tuer et le saisit à la gorge pendant 10 secondes avant que les autres joueurs et le staff ne parviennent à l'arrêter. Vingt minutes plus tard, après une douche, Sprewell ne lâche pas le morceau et envoie un coup de poing à Carlesimo avant d'être à nouveau immobilisé. A la base licencié et privé des 23.7 millions de dollars de son contrat, Latrell Sprewell parvient à défendre sa cause devant un tribunal et n'est suspendu que jusqu'à la fin de la saison, soit 63 matches. Les Warriors ne voulant évidemment plus de lui, il est tradé aux New York Knicks au moment du lockout.
On préfère se souvenir de ça quand on pense à Latrell Sprewell.

N°1 – Ron Artest alias Metta World Peace alias Pandas Friend

Avant d'être Metta World Peace, Ron Artest a été Metta World War. On se souvient presque tous de ce que l'on faisait en apprenant qu'une bagarre sans précédent avait eu lieu en NBA, entre des joueurs et des spectateurs du Palace d'Auburn Hill à Detroit, le 19 novembre 2004. Alors qu'il ne reste qu'une minute à jouer dans ce match, une embrouille éclate entre « Big Ben » Wallace et Ron Artest, après une faute flagrante de ce dernier. Jusque-là, rien de vraiment anormal : les prises de bec, même très physiques, font partie du paysage. Mais alors qu'il regagne le banc après la sanction de l'arbitre, le pitbull d'Indiana reçoit un gobelet de coca lancé depuis les tribunes. Le sang d'Artest ne fait qu'un tour et il fonce tête baissée dans les travées pour cogner l'importun et tout ce qui bouge autour de lui. La foule s'en mêle, comme plusieurs joueurs des Pacers venus prêter main forte à leur coéquipier. Ce bazar sans nom marquera un tournant dans l'histoire et le début de la tolérance zéro (que certains appelleront aseptisation) envers les comportements violents. Peu après, Ron Artest apprend qu'il est suspendu jusqu'à la fin de la saison, soit 86 matches en comptant les playoffs.
Quelques années plus tard, Artest, devenu World Peace, confiera qu'il s'est entretenu avec le lanceur de gobelet, qu'ils ont fait la paix et entretiennent même des rapports cordiaux…
Suspensions annexes :Stephen Jackson (30 matches) et Jermaine O'Neal (15 matches) ont allongé quelques droites aussi.
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