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Trois, ça suffit

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/06/2008 à 10:15 GMT+2

Après trois échecs successifs en finale de Pro A, Nancy veut casser cette série noire contre Roanne qu'il retrouve dimanche à Bercy. Les Lorrains, qui ont complètement changé de visage, comptent sur leurs nouveaux venus pour leur montrer la voie à suivre.

Le poids du passé est lourd à porter. Roanne est champion de France et pourtant la pression sera sûrement sur les épaules de Nancy. La raison ? La terrible série noire du SLUC qui reste sur trois finales perdues de rang. Une faillite à Bercy qui hante les Lorrains. Et qui pourrait une nouvelle fois les paralyser. Pour rompre le signe indien, Nancy a un leitmotiv : le passé, c'est le passé. Il n'est pas question de trop regarder dans le rétro. "La défaite de l'année dernière et les précédentes, on n'y a pas pensé une seule fois", confirme Cyril Julian dans L'Equipe.
A première vue, on a du mal à y croire. Pourtant, cela semble être le cas. Car depuis leur dernier échec, de l'eau est passée sous les ponts. Et Nancy n'a plus le même visage. Après leur troisième échec à Bercy, les Nancéiens ont fait le grand ménage durant l'été 2007. Exit les piliers présents depuis 2004, comme le capitaine Tariq Kirksay, le shooteur Deron Hayes ou encore Dan McClintock. Et bienvenue à de nouvelles têtes. Un vrai coup de balai. A tel point que Jean-Luc Monschau ne possède plus que deux joueurs ayant joué la dernière finale : Cyril Julian et Victor Samnick.
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Cerise sur le gâteau : le staff lorrain ne s'est en plus pas trompé sur le casting. Ricardo Greer, qui est devenu le patron de l'équipe, son frère Jeff, Mike Bauer ou encore Pape-Philippe Amagou, tous débarqués cet été, ne connaissent pas la pression qui bloque Nancy au moment ultime. Mieux encore, certains n'ont même que des bons souvenirs de Bercy. "Peut-être que l'année dernière, on se refilait la pression dans le groupe en se disant cette année, "il ne faut pas qu'on passe à côté", alors que là, le groupe est tout neuf, analyse Julian. Et des joueurs comme Pape-Philippe Amagou et les frères Greer ont même un sentiment extrêmement positif par rapport à une finale, car la seule fois où ils ont été à Bercy jouer une finale de championnat, ils l'ont gagnée."
En 2006 avec Le Mans pour Amagou et en 2005 avec Strasbourg pour les frères Greer, les trois "winners" ont tous été sacrés en venant à bout de Nancy. Et aujourd'hui, le SLUC compte bien s'appuyer sur cette expérience pour aller enfin au bout. "Peut-être que cela se révèlera positif, souffle le coach nancéien, mais c'est difficile à évaluer. Est-ce qu'il faut avoir déjà gagné le titre pour espérer le remporter? Regardez Roanne l'année dernière. Aucun de ses joueurs n'avait été champion à Bercy avant qu'ils nous battent en finale." Le poids du passé est décidément difficile à porter.
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