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"Vancouver en tête"

Eurosport
ParEurosport

Publié 03/12/2008 à 08:29 GMT+1

Simon Fourcade est un biathlète ambitieux. Après avoir frôlé une médaille en championnats du monde la saison dernière, le Français veut prouver qu'il a gagné en régularité pour briller tout au long de la saison... ou sur des événements plus lointains comm

Simon, quel regard portez-vous sur votre saison passée ?
S.F. : Il y a eu une progression. Du bon, mais aussi du moins bon. J'étais un peu déçu à la fin de la saison car je termine 17e au classement général de la Coupe du monde, alors que mon objectif était d'entrer dans les quinze. C'est pas très loin, mais ça montre que je ne suis pas régulier comme je le voudrais, comme sur quelques courses où je ne fais pas de résultat sans savoir vraiment pourquoi. Mais il y a quand même de très bonnes satisfactions, notamment en championnat du monde (4e sur le 20 km individuel, NDLR) où je montre que je peux être présent sur les courses importantes. En tout cas, mon axe de travail est d'améliorer ma régularité de résultats sur une saison entière.
Vous avez également eu des problèmes de fartage, même si cela n'explique pas tout...
S.F. : Oui effectivement, mais comme vous dites, cela n'explique pas tout. Cela fait mal à la tête quand on se retrouve derrière les autres sans trop savoir pourquoi. Surtout quand la forme est là. On est une jeune équipe en biathlon, beaucoup doivent faire leurs preuves en faisant le moins d'erreurs possibles. Sur la saison qui arrive, on ne devra plus en commettre pour faire jeu égal avec nos concurrents. Et j'ai bon espoir.
Avec Vincent Defrasne, vous êtes les deux leaders de l'équipe de France. Est-ce que cela vous permet de vous surpasser ou non ?
S.F. : Non, je prends ça le plus normalement possible. Vincent a plus d'expérience que moi. Personnellement, je suis plus leader par mes résultats et par le départ de Raphaël Poirée, pas par mon expérience. J'ai envie de faire ma place. J'espère pouvoir apporter quelques réponses aussi aux jeunes qui arrivent. Donc je m'appuie aussi sur l'expérience de Vincent pour continuer à progresser. Et sur les jeunes pour me surpasser encore.
Les Championnats du monde de 2009 sont en Corée. Cela vous plaît ou pas ?
S.F. : Beaucoup de gens n'aiment pas. Moi cela ne me dérange pas. On voit que la piste n'a pas été dessiné par des gens qui ont beaucoup d'expérience. Maintenant, sur les courses de la saison dernière, je m'en suis toujours bien sorti. J'ai fait des erreurs en tir, mais cela peut se rectifier, notamment après les entraînements de cet été qui m'ont bien apporté.
Les conditions sont quand même particulières car la neige est très dure là-bas. Cela ne vous gène pas ?
S.F. : Moi, tout me plaît. Je ne suis pas difficile. J'ai beaucoup d'espoirs en ces championnats du monde d'autant plus que c'est un événement pré-olympique...
Cette saison, vous visez un Globe en particulier ?
S.F. : Plus vraiment. L'an passé, j'étais parti avec l'idée de jouer celui en individuel et je me suis royalement planté. J'en suis encore assez loin. Mon objectif sera plus d'entrer dans le Top 10 du classement général de Coupe du monde en fin de saison. Pour que je puisse montrer ma régularité au plus haut niveau et monter en puissance pour être prêt pour les jeux Olympiques de Vancouver.
Ces J.O. sont dans un an et demi. Vous y pensez déjà ?
S.F. : Oui, on y pense un petit peu quand même. C'est un événement majeur et même s'il y a des courses avant, j'ai déjà noté dans un coin de ma tête l'épreuve pré-olympique de Vancouver. Ce sera le moment de prendre des repères avec le décalage horaire, les conditions de neige, une nouvelle piste sur laquelle nous n'avons jamais couru. Ce serait bien en tout cas.
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