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AFLD: Armstrong en colère

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/04/2009 à 06:30 GMT+2

Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France, s'en est pris à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). L'Américain dénonce des "accusations scandaleuses" après avoir fait l'objet d'un rapport transmis à l'UCI à la suite de son contrôle hors compétition du 17 mars.

Lance Armstrong se sent persécuté. Surtout dès qu'il met un pied en France, lieu de ses sept exploits sur la Grande Boucle qui laissent l'Agence française de lutte contre le Dopage perplexe. Informée de la présence du coureur américain dans le sud de la France, l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) avait mandaté un médecin-préleveur le 17 mars à Saint-Jean-Cap-Ferrat pour lui faire passer un triple test urinaire, sanguin et capillaire, mais selon l'AFLD, l'attitude du septuple vainqueur du Tour de France était telle que ce contrôleur avait rédigé un rapport. A cela, Armstrong a répondu par un communiqué, se défendant d'avoir eu un mauvais comportement lors du contrôle.
"Le test en question était mon 24e contrôle inopiné depuis que j'ai annoncé mon retour au cyclisme à l'automne dernier , explique l'Américain. Les 23 premiers ont été réalisés sans la moindre question et sont tous revenus négatifs. C'était le 24e test (...), il était lui aussi négatif. C'est un exemple de plus du comportement abusif du laboratoire français et des organisations antidopage françaises." Avant de préciser de façon ironique : "Je suis désolé qu'ils soient déçus que les contrôles soient négatifs, mais je ne prends pas de produits dopants. C'est ce genre de comportement qui nuit au système entier et m'incite ainsi que d'autres athlètes à demander des réformes en général et une amélioration de la conduite des autorités et des laboratoires français en particulier."
"Désolé qu'ils soient déçus que les contrôles soient négatifs"
"Je n'ai pas tenté de me soustraire ou de retarder le contrôle ce jour-là. Je revenais simplement d'une journée d'entraînement, je n'étais pas sûr de qui était ce Français à ma porte, et dès que l'UCI m'a confirmé qu'il était bien autorisé à réaliser un contrôle, je l'ai laissé prendre tous les échantillons qu'il réclamait" , insiste le coureur de 37 ans. "J'ai appris qu'après le retour des tests négatifs, le laboratoire avait maintenant suggéré que le délai de 20 minutes devait faire l'objet d'une enquête", a-t-il poursuivi. "Je trouve ça incroyable d'avoir été contrôlé 24 fois sans incident et que le premier contrôle que je passe en France débouche sur des accusations scandaleuses et des fuites négatives dans la presse."
L'AFLD avait indiqué lundi avoir transmis ce rapport à l'UCI. Mais selon les règles de la fédération internationale, il revient à l'AFLD de déterminer si le comportement d'Armstrong constitue une infraction au code mondial antidopage. Mais l'UCI a fait savoir qu'elle n'était pas compétente pour traiter l'affaire. Toujours est-il que son retour sur le Tour de France en juillet fera des vagues. Même si rien d'illégal n'est décelé.
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