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Pinot : "Ce parcours me motive"

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ParEurosport

Mis à jour 19/09/2013 à 19:14 GMT+2

Rassuré par une belle Vuelta, Thibaut Pinot se projette avec envie sur son premier Mondial, dans dix jours à Florence.

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Crédit: Eurosport

Comment accueillez-vous cette première sélection en équipe de France ?
Thibaut PINOT : C'est toujours une fierté de porter ce maillot. Là, ça va être mon troisième championnat du monde mais mon premier en tant que professionnel donc c'est particulier. J'en ai fait un en juniors, on avait eu le titre avec Johan Le Bon (2008) et un en espoirs, Romain Sicard avait gagné (2009). J'espère encore porter chance à l'équipe.
Au-delà du côté porte-bonheur, quel sera votre rôle dans cette équipe ?
T. P. : On doit en parler avec Bernard (Bourreau, le sélectionneur) mais je pense que j'aurai un rôle protégé. Je ne sais pas s'il y aura un ou plusieurs leaders mais je devrais avoir mes chances, comme beaucoup de coureurs dans l'équipe. On a pas mal de cartes à jouer et je pense être l'une d'entre elles. Je n'ai pas d'objectifs précis, je pense à l'équipe avant tout.
Voeckler se voit en "électron libre" plus que leader absolu de cette équipe. Quels sont les atouts français sur ce parcours ?
T. P. : Arthur (Vichot) peut faire quelque chose dans un petit sprint, Thomas (Voeckler) a son expérience de la course et on est deux-trois jeunes à espérer une course de mouvement pour que ça parte de loin et que ça fasse mal. Si c'est une course aussi dure qu'elle est annoncée, il peut y avoir beaucoup de dégâts et ça peut nous profiter. Le parcours est exigeant ; il faudra être costaud pour encore être là après 180 kilomètres. Ça va vraiment être une course d'usure.
Comment se sont passées les discussions avec le sélectionneur ?
T. P. : Je l'ai vu une première fois sur le Tour de l'Ain, avant la Vuelta, puis on a discuté pendant les journées de repos et ça s'est fait assez naturellement. Il savait que j'étais motivé pour les championnats du monde avec ce parcours dur et je le lui ai répété.
Après ce qui s'est passé sur le Tour de France, avez-vous retrouvé votre statut ?
T. P. : Je sors d'une très belle Vuelta, ça fait du bien. Mais sur les championnats du monde, ça ne sera pas pareil. Il va falloir suivre des Valverde et Rodriguez. Pendant trois semaines, j'ai réussi à batailler avec eux mais aux Mondiaux ce sera encore plus relevé. On peut ajouter Sagan ou Gilbert.
Comment avez-vous remonté la pente ?
T. P. : Sur le Tour, je n'avais pas pu exprimer ce que je valais mais l'équipe a continué à me faire confiance. Je n'étais pas sur la Vuelta pour prouver quoi que ce soit, surtout pour me faire plaisir. Quand j'ai vu que je pouvais faire un bon général, je me suis concentré dessus mais je n'ai rien à prouver à personne. Cette Vuelta m'a rassuré. Quand on sort d'un objectif, le Tour de France, où je suis passé totalement à côté, le fait de tout de suite prouver derrière ce dont je suis capable, ça soulage.
Après le Tour et la Vuelta, n'y a-t-il pas le risque d'arriver usé aux Mondiaux ?
T. P. : Pas du tout. Je suis resté mobilisé après la Vuelta. Je pars sur un nouveau cycle avec le Tour de Lombardie (6 octobre) qui est aussi un objectif. J'y pense depuis le début de l'année donc je me suis bien préparé. Là, il s'agit de faire un peu de jus cette semaine avant de retrouver l'équipe (lundi) et d'arriver le plus frais possible aux championnats du monde.
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