Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Pas de temps à perdre"

ParAFP

Publié 11/10/2009 à 21:43 GMT+2

Vainqueur dimanche pour la deuxième fois de Paris-Tours, le Belge Philippe Gilbert brûle de gagner les plus grandes courses d'un jour. A 27 ans, il estime qu'il n'a plus de temps à perdre.

Silence Lotto's Philippe Gilbert crosses the finish line ahead of Quick Step's Tom Boonen to win the Paris-Tours classic

Crédit: Eurosport

Vous étiez face à deux vrais sprinteurs (Boonen, Bozic) et pourtant vous gagnez...
Philippe Gilbert: J'ai déjà gagné des sprints, même si ce n'étaient pas des sprints massifs dans les grands tours. Là, c'était un sprint idéal pour moi, vent dans le dos. J'avais un 54 dents, un développement plus grand que le leur, et je savais que ma vitesse de pointe serait supérieure. C'est ce qui m'a permis de savourer les derniers mètres. C'était grand !
Vous vous y étiez préparés?
P.G: J'avais regardé la météo la veille (samedi) et j'avais vu que le vent serait sans doute favorable dans la ligne d'arrivée. Paris-Tours est une course tactique aussi, qui se joue sur des détails. J'avais prévu de lancer le sprint aux 250 mètres mais je suis parti un peu avant en prenant soin de surprendre Boonen, de le décoller, pour qu'il ne prenne pas le sillage.
Qu'est-ce qui a changé en douze mois, depuis votre première victoire ?
P.G: La couleur du maillot... Ce qui a surtout changé, c'est que j'ai progressé dans les grandes courses. A part Milan-Sanremo, qui était une course de reprise pour moi car j'avais été malade, j'ai toujours terminé dans les cinq premiers. Les équipiers travaillent encore plus pour moi et ça me procure une grande motivation. Au début, ce n'était pas évident. Il a fallu un temps d'adaptation. J'ai fait ma place, pas en parlant mais en pédalant. Ca a commencé au Tour des Flandres. Maintenant, il n'y a plus de discussion.
Que vous a-t-il manqué pour gagner d'autres grandes classiques cette saison ?
P.G: A l'Amstel (Gold Race), un équipier dans le final pour assurer un relais. Ca s'est joué à 150 mètres près. A Liège-Bastogne-Liège, je peux jouer quelque chose si je suis encore mieux entouré. Au Tour des Flandres, c'est un peu différent car il y a plus de paramètres, avec les crevaisons, etc. Et puis, il y a aussi le Championnat du monde. Physiquement, je suis beaucoup plus fort, je souffre moins qu'avant quand j'étais à bloc à 60 kilomètres de l'arrivée. J'ai 27 ans, je suis relativement jeune mais je n'ai pas de temps à perdre. Je ne veux pas finir ma carrière avec des regrets.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité