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Rodriguez pour de bon ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/05/2012 à 22:42 GMT+2

Vainqueur facile dans le final accidenté d'Assise, où il était l'archi-favori, Joaquim Rodriguez (Katusha), a fait coup double : victoire d'étape et maillot rose. L'ancien numéro 1 mondial, plus puncheur que leader d'un grand tour, pourra-t-il garder son maillot jusqu'à Milan ?

rodriguez katusha giro d'italie

Crédit: Eurosport

A 33 ans, un âge où la maturité chez le cycliste prend le pas sur la fougue, Joaquim Rodriguez s'est emparé du premier maillot rose de sa carrière, mardi, dans l'étroite et magnifique arrivée de la vieille ville d'Assise. Mature oui, car le coureur de la Katusha, bien accompagné par son équipe jusqu'au pied de la côte d'Innesto, situé à 2 kilomètres de l'arrivée, ne s'est dévoilé que lors des 400 derniers mètres. Une surprise au vu du pedigree et de la réputation du bonhomme. "Je dois remercier mon équipe qui a travaillé pour moi depuis le premier kilomètre, parce que j'étais marqué par tout le monde", a précisé l'Ibère à la télévision italienne après l'arrivée.
Il s'est même caché, lui pourtant habitué à partir de plus loin, attendant donc les 500 derniers mètres, moins ardus (à 5,6% de moyenne), pour produire son effort et piéger ses adversaires qui n'ont pas concédé un si gros écart. "C'est Valerio Piva (son directeur sportif), qui a souligné aux journalistes italiens où il fallait démarrer dans cette dernière montée. J'ai suivi son conseil et j'ai gagné. Sinon j'aurais attaqué bien avant et j'aurais perdu trop de force pour rien. Mais c'est une étape qui m'était destinée", a poursuivi Purito.
En rose à Milan, vraiment ?
L'Espagnol, qui réalise un des meilleurs débuts de saison de sa carrière (2e du Tour du Pays Basque, 6e du Tirreno-Adriatico, victoire à la Flèche Wallonne), a également remporté son premier succès d'étape sur le Giro après six premières participations infructueuses. C'est également le septième succès d'étape du Catalan sur un grand tour. Une victoire qui va certainement en appeler d'autres, lui qui est à la recherche de son premier podium dans une course majeure à étapes (il a terminé 4e du Giro en 2011 et 4e de la Vuelta en 2010). Pas essoufflé pour un sous par son court effort dans l'historique ville d'Assise, où le Giro venait poser ses valises pour la quatrième fois de son histoire, l'ancien lieutenant d'Alejandro Valverde affichait un large sourire face aux caméras de télévisions. Comme s'il préparait quelque chose...
Pur puncheur, le Catalan a-t-il réellement un avenir en rose, lui qui connaît quelques difficultés en contre-la-montre ? Après cette 10e étape, son avance sur Rydel Hesjedal, qui n'aura passé que trois journée en Rose, est de 17 secondes (52" sur Kreuziger, et 57" sur Ivan Basso, 1'25" sur Schleck), peut-être un peu court avant d'attaquer les réelles hostilités. Mais le pur produit de l'armada ONCE de Manolo Saiz (2001-2003), a porté son attention sur quelqu'un d'autre.

"Michele Scarponi semble le plus affûté, en plus d'être très concentré sur son sujet. Il faut rappeler qu'il possède une très bonne équipe pour l'épauler en toutes circonstances". Pour le moment, l'Italien, en retrait ce mardi et 11e du général, pointe à 1'11". La véritable foire d'empoigne entre les favoris ne commencera donc que samedi, entre Cherasco et Cervinia. Rien que pour voir ce que donnera le Cigare sur les premières pentes ardues de ce Giro, on aimerait avancer dans le temps.
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