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Rodriguez : "Un miracle"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/05/2012 à 22:24 GMT+2

Avec 31 secondes d’avance sur Ryder Hesjedal, le maillot rose Joaquim Rodriguez sait qu’il aura toutes les peines du monde à conserver sa précieuse tunique, dimanche à l’issue du chrono final de Milan. Le Canadien étant bien meilleur rouleur que lui.

Joaquim Rodriguez

Crédit: Imago

Certains lui reprochent déjà sa passivité, d’avoir attaqué trop tardivement samedi dans l’ascension du Passo dello Stelvio. D’autres l’avaient condamné depuis la veille où il n’avait pas montré la moindre velléité offensive dans l’Alpe di Pampeago. Pourtant, Joaquim Rodriguez n’est pas plus bête qu’un autre et avait conscience du danger qui le guettait : pour espérer finir en rose à Milan dimanche, l’Espagnol devait reprendre du temps à ses adversaires et en particulier à Ryder Hesjedal. Mais à quelques heures du chrono final, force est de constater que "Purito" a échoué dans sa quête contre la montre.
14 secondes. Voilà le maigre pécule que le grimpeur de Katusha est parvenu à ajouter à son aumônière. Dimanche, l’Espagnol s’élancera donc dans les rues de la capitale lombarde avec un matelas de 31 secondes sur son premier poursuivant. Un total beaucoup trop limité pour envisager la moindre issue positive. "Ryder (Hesjedal) est le favori pour la victoire finale. C’est lui qui a la pression. Je ne dis pas que je pars battu mais, si je suis réaliste, je me dis qu'il faudrait un miracle", avoue le vainqueur de la Flèche Wallonne. "Je me donnerai à fond pour ne pas perdre ce maillot. Si je ne pensais pas pouvoir réaliser un exploit, je m'abstiendrais…"
Place à la méthode Coué
Résigné, Rodriguez ? "Tout peut encore se passer", prévient-il sans trop y croire et sans imaginer une déconvenue de son adversaire principal : "Depuis deux jours, il va très fort. Son équipe a couru aujourd'hui (samedi) comme s'il portait le maillot. Il a fait toute la montée du Stelvio, ce que je ne pouvais pas faire. " Et à ceux qui estiment qu’il aurait dû faire preuve d’opiniâtreté plus tôt que sous la flamme rouge, il répond sans faux fuyant et avec sincérité : "Je ne pouvais que le laisser et faire la différence en attaquant à fond aux 800 mètres. Je n'aurais pas creusé davantage d'écart si j'avais attaqué aux 4 kilomètres. "
Place donc au contre-la-montre, qui reliera Castello Sforzesco au Dôme de Milan, dimanche. Ce n’est un secret pour personne : Rodriguez n’est pas un rouleur racé. Mais le protégé de Valerio Piva croit en lui et aux dires de son préparateur, Sebastian Webber : "Il m'a affirmé que le contre-la-montre doit me convenir, avec pas mal de virages. Le chrono du dernier jour est différent du premier. " On se motive comme on peut.
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