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De la casse et un as

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/02/2009 à 10:15 GMT+1

La 4e étape du Tour de Californie a été marquée mercredi par la victoire au sprint de Mark Cavendish (Columbia) devant Tom Boonen, mais aussi par une grosse chute qui a envoyé au tapis deux ténors du peloton: le Luxembourgeois Kim Kirchen, et l'Espagnol Oscar Freire, sérieusement touchés.

Le Britannique Mark Cavendish (Columbia) s'est imposé au sprint lors de la 4e étape du Tour de Californie, mercredi à Clovis, en devançant d'à peine dix centimètres le Belge Tom Boonen et en rattrapant son erreur de placement de la veille. L'Américain Levi Leipheimer (Astana) a conservé le maillot jaune de leader alors que son compatriote et coéquipier Lance Armstrong occupe toujours la 4e place au classement général, avec 30 secondes de retard.
"La course est partie sur un rythme rapide et les échappés ne nous ont pas rendus la vie facile, a commenté Armstrong. Ce n'était pas une journée facile. Cette épreuve est plus dure que le Tour Down under (en Australie en janvier, pour son retour en compétition après trois ans et demi de retraite), il a fait mauvais jusque là, ça grimpe beaucoup plus mais je me sens bien." L'étape, qui s'est principalement déroulée sur des routes de moyenne montagne, bordées de neige mais sèches, a été marquée par la chute sérieuse du Luxembourgeois Kim Kirchen, clavicule fracturée, et de l'Espagnol Oscar Freire, deux côtes cassées, dont les saisons sont d'ores et déjà en partie gâchées.
Prétentieux ou réaliste?
Après une échappée au long cours comprenant notamment l'Américain Tyler Hamilton (Rock racing), reprise à moins de trois kilomètres du but, Cavendish a réglé le peloton pour effacer sa faute à l'arrivée de la 3e étape. Mardi, il avait perdu la roue de son pilote Mark Renshaw dans l'emballage final et la victoire était allée au Norvégien Thor Hushovd (Cervelo). "Les choses ne se sont pas passées comme prévues hier (mardi), ça arrive, a dit Cavendish. L'équipe était motivée pour réparer ça et on l'a fait. " "J'étais bien après les ascensions et mes coéquipiers m'ont idéalement placé. Quand ils m'ont lâché à 200 mètres du but, il n'y avait qu'une issue possible...", a-t-il asséné avec beaucoup d'aplomb.
"Tout le monde me trouve un peu arrogant, un peu prétentieux mais je suis juste réaliste, a-t-il ajouté. Si je ne dis jamais que je suis mauvais, c'est parce que personne ne m'interroge sur là o je suis mauvais..." "Je sais que je ne suis pas le plus puissant des sprinteurs, ni le plus fin tacticien mais je sais aussi que, quand je suis mis en bonne position, je n'ai pas de rival en vitesse sur les 200 dernières mètres." Difficile de prétendre le contraire, effectivement...
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