Prologue: Déclarations

David Millar (GBR/Saunier Duval): "C'était une journée absolument magnifique. Je ne suis pas déçu. Le public a été merveilleux et j'ai pris énormément de plaisir aujourd'hui. Ce n'était pas possible de gagner. Je le savais au fond de moi à cause de ma condition depuis deux mois. Mais je suis content de mon temps. C'est peut-être plus une déception pour Bradley Wiggins, je suis déçu pour lui. Moi, je vais essayer de gagner une étape. Ce n'est pas fini pour moi. C'était une journée magique. J'ai entendu David, David, David, sur tout le parcours."

Andreas Klöden (All/Astana): "Je suis très heureux de ma course. Tout a fonctionné comme je l'attendais. Il était important toutefois que je puisse prendre un maximum de temps à mes adversaires directs sur la course. Maintenant je souhaite me concentrer sur les étapes à venir."

Alexandre Vinokourov (Ukr/Astana): "Je ne suis pas un spécialiste du prologue, même si je me sentais de mieux en mieux sur l'étape. Le résultat d'Andreas Klöden ne m'étonne pas. Le Tour vient de commencer, je ne me fais pas plus de souci que cela. Tout ce monde au bord du parcours aujourd'hui, c'était beau. C'est une très bonne publicité pour le vélo ici en Grande-Bretagne même si nous n'y restons que deux jours."

Paolo Savoldelli (Ita/Astana): "Ce prologue était très bien dessiné, avec de très beaux virages que l'on pouvait négocier avec un bon tempo. Il n'était en revanche pas vraiment dangereux."

Fabian Cancellara (Sui/CSC): "C'est une grande performance. Je suis très heureux de cette victoire que je dédie à ma famille. J'ai réalisé quelque chose de très grand, après ma victoire devant Lance Armstrong lors du prologue 2004 à Liège. Cette victoire est importante pour le moral de l'équipe. Gagner avec le maillot de champion du monde, prendre le maillot jaune, et tout cela le 07/07/07, on ne peut pas avoir plus. Ça commence très bien !"

Stuart O'Grady (Aus/CSC): "Dommage. J'avais de bonnes jambes, je me sentais bien. Mais c'est le sport. Quelquefois, on tombe. J'avais dans la tête de pouvoir aller plus vite, c'est la vie."

Matthieu Ladagnous (Fra/Française des Jeux): "C'est mon premier Tour. J'ai commencé à stresser un peu en voyant autant de monde. Le chrono est assez dur, il y a du vent. J'ai essayé de me surpasser. Je suis là pour apprendre, je ne suis pas assez costaud encore pour rivaliser avec les meilleurs."

Cédric Vasseur (Fra/Quick Step): "Dix Tours de France, ça laisse beaucoup de traces dans les jambes. C'est mon dernier Tour. Je suis ravi d'avoir parcouru ces 8 kilomètres dans les rues de Londres. Dans l'équipe, Boonen est en bonne condition. Il a un appétit de loup."

Thomas Dekker (PBS/Rabobank): "Il y avait beaucoup de public et on a eu de la chance avec le soleil alors qu'il a beaucoup plu jusque-là. C'était un chrono magnifique, l'un des plus beaux que j'ai fait dans ma carrière. C'est mon premier tour de France, c'est très excitant car je veux bien faire pendant trois semaines. Je vais épauler mes leaders notamment Menchov pour le général, peut-être jouer ma carte personnelle un jour sur une étape et jouer le maillot blanc. Je veux engranger de l'expérience et grandir pour devenir un jour compétitif sur des courses de trois semaines."

Bradley Wiggins (GBR/Cofidis): "J'ai donné le meilleur de moi-même. Je crois avoir fait une course parfaite, sans toucher les freins. Je ne pouvais pas faire mieux. C'était un jour inoubliable. J'espère que cela donnera envie de se mettre au vélo."

Alberto Contador (Esp/Discovery Channel): "Ce parcours, qui réclamait beaucoup de puissance, ne me convenait pas idéalement. Je suis donc satisfait de ce que j'ai fait, à première vue. Je suis un peu surpris des écarts, plus importants que ce que je prévoyais. Mais le Tour ne fait que démarrer. Ces temps n'ont pas trop d'importance. Mon objectif est de passer au calme les premières étapes jusqu'à la montagne."

Carlos Sastre (Esp/CSC): "C'était un chrono qui s'adressait aux coureurs puissants. Dans ce Tour, je vais prendre chaque étape jour après jour, récupérer tranquillement. On verra dans la montagne."

Alain Gallopin (Directeur sportif CSC): "Je n'avais jamais vu un coureur prendre des virages aussi vite. On a eu très peur qu'il (Cancellara) tombe."