Attention à eux !

JURGEN VAN DEN BROECKDate de naissance : 01/02/1983Pays : BelgiqueEquipe : Omega-PharmaClassement actuel : 4e à 1'03"

Leader de la formation Omega-Pharma, le Belge a répondu présent dès la première étape de haute montagne. Quatrème du classement général à 1'03" de Cadel Evans, le natif de Herentals est placé en embuscade. Dans l'ascension de Morzine-Avoriaz, il a dû se débrouiller seul. Privé rapidement de coéquipier, il n'a jamais été mis en difficulté par les différentes attaques. Pour son deuxième Tour de France, celui qui ne compte que trois victoires chez les pros devrait faire mieux qu'en 2009 (14e). Lui ne veut pas brûler les étapes (et il a bien raison), mais s'il continue de se comporter aussi bien dans la pente, d'abord alpestre puis pyrénéenne, le Belge peut clairement viser un top 5 à Paris. Quid du chrono de 52km avant Paris qui risque d'en contrarier plus d'un ? Le récent 4e du Critérium du Dauphiné peut se vanter aussi d'avoir été sacré champion du monde junior du chrono en 2001. Cela répond à votre question ?

ROMAN KREUZIGERDate de naissance : 06/05/1986Pays : République tchèqueEquipe : LiquigasClassementactuel : 7e à 2'15"

Des trois coureurs évoqués dans cet article, Roman Kreuziger est celui qui a les meilleures "chances" de finir sur le podium du Tour de France. Bon grimpeur, excellent rouleur, le Tchèque peut nourrir de belles ambitions pour sa troisième participation à la Grande Boucle (12e en 2008, 9e en 2009). Actuellement 7e du général, le vainqueur du Tour de Sardaigne 2010 a apprécié le déroulement de la 8e étape. Notamment le final, où il fut le premier des "favoris" à attaquer. En Ivan Basso, qui pourrait payer les efforts accumulés lors du dernier Tour d'Italie, le Tchèque peut trouver un formidable allié. Pour beaucoup, c'est bien Kreuziger le leader de cette formation Liquigas. Pour nous aussi.

Son avis: “S’il n’y avait pas eu ce retour de Contador, qui a involontairement fait les affaires de Schleck, je pense que j'aurais pu gagner cette 8e étape. Ça aurait pu le faire.Malgré cette déception, je suis rassuré par mes jambes. J’ai souffert dans le col de la Ramaz, mais ensuite, dans la montée finale, j’ai eu de bonnes sensations qui m’ont poussé à chercher la victoire d’étape. Je suis aussi content de l’entente avec Ivan (NDLR : Basso). Son expérience m’est très utile, et je suis convaincu que dans les Pyrénées, nous serons un duo à craindre.”

SAMUEL SANCHEZDate de naissance : 05/02/1978Pays : EspagneEquipe : EuskaltelClassement actuel : 9e à 2'15"

Samuel Sanchez a des rapports un peu particuliers avec la Grande Boucle. Après deux premières participations écourtées après deux mises hors des délais (en 2002 au Plateau de Beille et en 2003 à l'Alpe d'Huez), le Basque de 32 ans s'est illustré en 2008 en se classant 6e à Paris. Dimanche, à Morzine, le champion olympique de Pékin n'est pas passé loin d'une première victoire d'étape sur le Tour de France (il s'était classé 2e à l'Alpe d'Huez en 2008, derrière Carlos Sastre). Devancé uniquement par Andy Schleck, Sanchez a lancé son sprint d'un peu trop loin. Lui a surtout retenu qu'il a été le seul à pouvoir suivre le Luxembourgeois quand ce dernier a attaqué. Neuvième du général, à un peu plus de deux minutes du maillot jaune, Sanchez va passer un nouveau test mardi. Si celui-ci est concluant, cet excellent descendeur pourra revoir ses objectifs à la hausse.

Son avis : "Je suis content de ma performance. J’aspire maintenant à retrouver des forces pendant la journée de repos. J’ai travaillé dur pour être à ma meilleure forme sur le Tour de France, et ce résultat me rend optimiste pour la suite. C’était le premier examen en montagne, et je l’ai passé avec succès. Je suis désormais neuvième du général, j’ai repris quelques secondes à tous les favoris sauf Andy, qui est vraiment très fort".