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Cavendish, jeudi 13

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/07/2010 à 18:22 GMT+2

Intouchable en vitesse pure dans la longue ligne droite d'arrivée à Bourg-Lès-Valence, Mark Cavendish a signé jeudi sa 13e victoire sur le Tour de France, la 3e dans cette édition 2010.. Avec 13 succès, il dépasse désormais des pointures comme Erik Zabel ou Robbie McEwen. A seulement 25 ans...

CYCLING 2010 Tour de France Mark Cavendish 11e étape

Crédit: Reuters

Quel plaisir de voir Mark Cavendish débouler sur une ligne droite d'arrivée. Quand il file de la sorte, il donne l'impression de pouvoir résister à tout. Même un TGV aurait du mal à le dépasser. A Bourg-Lès-Valence, Alessandro Petacchi, le Jet italien, n'a en tout cas rien pu faire face à l'homme de l'Ile de Man. Le Spezian récupère tout de même le maillot vert dans l'affaire, au détriment de Thor Hushovd. Débarrassé des petits bobos physiques et de ses tourments psychologiques qui l'ont miné ces derniers mois, le Cav' donne à nouveau sa pleine mesure. Au meilleur moment pour lui, sur le plus grand théâtre du monde, le Tour de France.
En une semaine, Cavendish vient d'engranger trois victoires sur les routes du Tour? C'est une de plus que sur les six premiers mois de sa saison. C'est dire s'il va mieux. Il affole à nouveau les compteurs. Après les quatre victoires de 2008 et les six bouquets de l'an dernier, le voilà désormais nanti de 13 succès en deux Tours et demi. C'est tout simplement exceptionnel. Jeudi, la flèche de Columbia a dépassé des légendes du sprint comme Mario Cipollini, Robbie McEwen ou son propre mentor, l'Allemand Erik Zabel. Il apparait en 12e position dans le classement des coureurs les plus prolifiques de l'histoire du Tour. Le tout à 25 ans... Parmi les sprinters, ne figurent plus devant lui que les anciennes gloires tricolores, René Le Grèves, Charles Pélissier ou André Darrigade.
Renshaw a craqué
Si le sprint de Cavendish a été magnifique, il a été sali par l'attitude de son coéquipier Mark Renshaw, qui s'en est pris à Julian Dean (Garmin) dans un drôle de duel de poissons-pilotes. Visiblement, le soleil lui a tapé sur la tête. Fâché de voir Dean lui passer devant, Renshaw a fondu un fusible, en donnant plusieurs coups de casque au Néo-Zélandais. Sans conséquence heureusement. Mais l'inutilité et la bêtise de la démarche de Renshaw devaient amener les organisateurs à le sanctionner. On ne parle pas là d'un déclassement, mais bien d'une exclusion pure et simple du peloton.
D'autant que, dans la foulée, il s'est permis de tasser gentiment Tyler Farrar, qui a tout de même terminé troisième. Logiquement, l'organisation a donc décidé de le mettre hors course, un quart d'heure après l'arrivée. "Il tape avec la tête, un peu comme au keirin. Mais, on est dans le sport cycliste, on n'est pas dans le combat. Tout le monde aurait pu être sur le dos ce soir. On ne peut pas accepter cela", a confié Jean-François Pescheux, le directeur de la course. Une décision logique. Renshaw n'a plus rien à faire ici. Cela n'enlève absolument rien au mérite de Cavendish, mais c'est moche.
Le degré d'intensité de ce sprint fut inversement proportionnel au reste de l'étape. Il fallait être bien courageux, ou un peu fou, pour sortir du peloton sur un tel profil et par une telle chaleur. Stéphane Augé (Cofidis), Anthony Geslin (Française des Jeux) et Alberto Benitez (Footon) ont choisi de tenter leur chance. Mais jamais le peloton n'a laissé ce trio prendre une marge suffisante pour espérer. Ils ont été repris à lus de 20 kilomètres de l'arrivée. Derrière, les Saxo Bank ont tenté de visser à fond dans le final, très ouvert au vent, pour provoquer une bordure. Mais Eole n'était pas assez énervé aujourd'hui pour que la manoeuvre des hommes de Bjarne Riis soit payante. Bien tenté, quand même.
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