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Etape 1: Ils ont dit
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Publié 04/07/2010 à 19:10 GMT+2
"Il s'est suicidé sur ma roue arrière." Tyler Farrar n'a pas franchement apprécié l'attitude de Lloyd Mondory dans le sprint. Gêné par le Français, l'Américain n'a pu défendre ses chances dans l'emballage final dimanche à Bruxelles. Il est une des victimes d'une journée extrêmement nerveuse.
2010 Tour de France
Crédit: AFP
Tyler Farrar (Garmin-Transitions): "Tout allait bien. L'équipe avait courait parfaitement. Puis, dans les 200 derniers mètres, un coureur de l'équipe AG2R a touché ma roue et cassé mon dérailleur. Il s'est suicidé sur ma roue arrière. On est habitué avec Lloyd Mondory... Je ne pouvais plus avancer après ça et j'ai dû marcher jusqu'à la ligne d'arrivée puis jusqu'au bus de l'équipe. C'est vraiment dommage parce que tout s'était bien passé jusque-là et l'équipe avait vraiment bien préparé le terrain. Au moins, tout le monde va bien, personne n'a chuté. C'est l'essentiel."
Fabian Cancellara (Saxo Bank): "Comme beaucoup d'autres, je me suis retrouvé par terre. Sur le moment, j'ai dit que ça allait. Mais, je commence à sentir la douleur sur le côté gauche. Tout le monde avait un peu peur aujourd'hui. Du vent bien sûr, mais aussi du monde au bord de la route. C'est super mais ça rend la route plus étroite pour le peloton et tout le monde stresse un peu."
Lance Armstrong (RadioShack): C'était vraiment une première étape typique. Tout le monde était super nerveux. Je ne suis pas étonné qu'il y ait eu ces chutes dans le final, ça reflète le stress qu'il y a eu toute la journée entre les équipes, les coureurs. Mardi, ça va être dingue. Quand on voit comment c'était tendu aujourd'hui, on peut imaginer ce que ça va donner mardi... Si je pense au maillot jaune? Non, je n'e pense pas à ça. Mardi, Fabian Cancellara sera là, je ne vois pas comment on pourrait lui prendre le maillot. Alberto a raison, 5 secondes, ce n'est rien du tout. Disons que nous sommes à peu près dans la même situation.
Thor Hushovd (Cervelo): "Tout le monde veut être devant, même ceux qui ne sont pas sprinters. Comme les routes sont étroites, ça ne passe pas. Heureusement, j'ai réussi à éviter toutes ces chutes. Je termine troisième, ce n'est pas si mal. C'était dur aujourd'hui, très dur. Je suis plutôt pas mal pour la course au maillot vert, alors je suis content de ma journée."
Jean-Paul Van Poppel (Directeur sportif Cervelo): "Quelle journée incroyable! Voir autant de monde sur le bord de la route, à chanter et encourager les coureurs. Je ne sais pas combien il y avait de personnes, ils ont arrêté de compter tellement ils étaient nombreux! Le mauvais côté, c'est que ça génère du bruit tout en réduisant l'espace pour le peloton. Résultat, on a eu quelques chutes. L'Equipe a bien bossé pour Thor dans le final mais, malheureusement, il a été un peu gêné dans la chute à 2 kilomètres de l'arrivée et il a un peu perdu sa position. Mais il prend quand même de bons points pour le maillot vert, c'est un bon départ pour nous."
Luis Leon Sanchez (Caisse d'Epargne): "Cette étape était très longue et surtout très nerveuse. Nous craignions tous un peu les cassures qui risquaient de se produire. Les trois derniers kilomètres ont été complètement fous. Je me trouvais à côté de Cancellara lorsqu'il n'a pu éviter la chute. Heureusement je m'en suis sorti et voilà une première journée de passée sans souci."
Gerald Ciolek (Milram): "J'ai été pris dans la première chute. Ma roue avant a été abîmée et je n'ai pas pu me diriger correctement après. C'est très énervant, mais la première étape du Tour est toujours très nerveuse."
Robbie McEwen (Katusha):"Ce matin, j'avais dit que le final serait dangereux et j'avais bien vu. A 350 mètres de l'arrivée, j'ai été heurté au niveau de la roue arrière. J'ai un vrai regret parce que ma famille était venue et j'aurais aimé faire mieux."Matthieu Ladagnous (FDJ): "Je suis content. Je n'avais pas l'intention de me mêler au sprint, puis je me suis retrouvé bien placé aux 500 mètres. J'étais dans la roue de Hushovd. C'était nerveux, personne ne s'est risqué à provoquer des bordures."Ivan Basso (Liquigas): "J'ai été touché au genou droit, des contusions surtout. A chaud, ce ne semblait pas devoir être préoccupant même si la rotule est un point délicat. J'espère ne pas avoir à en souffrir dans les prochains jours. Chuter n'est jamais plaisant, surtout au deuxième jour de course. Mais je reste serein."David Millar (Garmin Transitions): "Le plus dangereux aujourd'hui (dimanche), ce n'était pas le vent mais le public qui était sur la route. Il y avait des centaines de milliers de personnes qui se penchaient sur la route. On a été chanceux, s'il y avait eu le vent habituel ç'aurait été un carnage. Le final n'était pas dangereux, les routes étaient larges mais on allait trop vite. Ca devait arriver."Carlos Sastre (Cervélo): "Ca a été une étape très rapide et agitée avec le nombre de gens au bord des routes et aussi le vent, surtout dans la première partie de l'étape quand on traversait les digues. Ca a créé de la tension et accéléré la course. Grâce au travail de l'équipe, je n'ai eu aucun problème aujourd'hui."Oscar Freire (Rabobank): "On savait que ce serait une journée difficile. Le plus dur était presque passé et puis j'ai chuté. Il y avait beacoup de monde, le final était dangereux. On ne devrait pas faire des finaux aussi dangereux."
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