Etape 5 : Ils ont dit

Fabian Cancellara (SUI/Saxo Bank) : "Je n'ai pas de date pour la fin de mon maillot jaune. On regarde jour par jour avec l'équipe. Hier (mercredi) et aujourd'hui (jeudi), c'était plus facile de contrôler. Demain (vendredi) sera une journée longue, et après, la première étape de montagne. Moi, j'attends la journée de repos ! Pour moi (le maillot jaune) ce n'est pas la chose la plus importante."

Thor Hushovd (NOR/Cervelo) : "La chaleur m'a fait souffrir hier (mercredi) et encore aujourd'hui (jeudi). Sur le sprint, je frotte avec Renshaw qui lance bien le sprint pour Cavendish. Je ne voulais pas perdre ma position, j'ai perdu un peu de force. Pour le maillot vert, je suis content, la journée s'est bien passée. La montagne me manque, c'est frais au moins. (Cavendish) Bien sûr, il a eu beaucoup de soucis, dans sa tête, il pense que tout le monde est contre lui. Il mérite de gagner, c'est quand même le meilleur sprinteur du monde."

Gerald Ciolek (ALL/Milram) : "C’est vraiment dommage, j’étais très proche aujourd’hui (jeudi). Après le dernier virage, j’étais en très bonne position et j’ai pu prendre la roue de Cavendish. Malheureusement, j’ai trop temporisé au moment décisif et je n’ai pas pu tirer profit de cette situation.”

Martijn Maaskant (PB/Garmin-Transitions) : "Ce fut une longue journée et très chaude. J'ai essayé d'aider les gars au maximum. Je suis devant à trois kilomètres, ce qui était probablement trop éloigné de la ligne. Il semblait que Julian (Dean), Robbie (McEwen) et Tyler (Farrar) se trouvaient dans une bonne position, mais Julian et Tyler sont encore de retour de blessures. Nous allons continuer d'essayer - nous travaillons bien et un de ces jours sur le Tour, je pense que ça va payer".

Gerald Ciolek (GER/Milram): "C'est vraiment dommage, j'étais tout près. Après le dernier virage, j'étais en bonne position et j'ai pu prendre la roue de Cavendish. Malheureusement, je me suis retenu un peu trop longtemps et je n'ai pu tiré l'avantage à 100%  de la situation. Mais cette étape me rend optimiste pour la suite."

Robbie McEwen (AUS/Katusha): "J'ai beaucoup souffert. Mes blessures ont empiré au lieu de s'améliorer. Je pense que c'est parce que j'ai perdu beaucoup de sang par le coude. J'espère que ça ira mieux demain" (vendredi).

Ivan Gutierrez (ESP/Caisse d'Epargne): "J'avais l'intention de me glisser dans une échappée mais pas avec aussi peu de coureurs. J'espérais que d'autres reviendraient de l'arrière. Mais, bon, une fois qu'on est parti, il faut bien continuer. Notre allure n'a jamais été très rapide et d'ailleurs nous ne sommes pas parvenus à creuser un écart très significatif. Nous savions que ce serait très difficile d'échapper au sprint. Dans le final, j'en ai remis une couche car je croyais qu'il y avait peut-être moyen d'aller au bout. Je voulais profiter du petit ralentissement habituel du peloton au moment où il rejoint une échappée. J'ai tout donné, mais j'ai senti la fatigue. Jetenterai à nouveau ma chance."

Robert Hunter (RSA/Garmin-Transitions): "Peut-être que Tyler n'était pas dans son meilleur jour. Depuis l'étape d'hier (mercredi), on savait qu'il était mieux (après une chute lors de la 2e étape). On a eu le groupe parfait pour mener le sprint. Ca n'a pas marché, mais si on arrive à le refaire, on gagnera."

Jonathan Vaughters (manageur de Garmin-Transitions): "On s'est retrouvé en tête 300 mètres trop tôt. Tyler (Farrar) a essayé. Normalement, Julian (Dean) peut faire des relais plus longs, mais il soufre de ses chutes alors ça limite les possibilités. Beaucoup de gars comme Robbie (Hunter) ou Julian voudraient gagner. Moi aussi ! Il faut juste trouver la bonne combinaison."

Francis van Londersele (manageur de Cofidis): "L'échappée (de Julien El Farès) n'était pas du tout prévue, c'était une échappée fortuite. Il s'est trouvé dans la roue de Gutierrez, il en a profité. On lui a dit que les chances étaient infimes d'aller au bout, vu le scénario d'hier (mercredi). Il était cuit sur le départ de Gutierrez (quelques kilomètres avant l'arrivée). Ce sont des efforts gratuits qui nous permettent de faire un peu de télé et à Julien d'apprendre, c'est la première fois qu'il fait le Tour. Il a appris aujourd'hui (jeudi) ce qu'était le Tour de France. Demain (vendredi), il a l'interdiction formelle de faire quoi que ce soit pour se préserver sur l'étape des Rousses. L'équipe est plus portée vers l'offensive dans ce genre d'étapes."