Farrar : "C'est dangereux"

Andy Schleck (LUX/Saxo Bank): "Je connais la montée (Jalabert au programme de la 12e étape vendredi) parce que lors de Paris-Nice en 2007, j'avais perdu du temps sur Contador (51 secondes). Je ne pense pas que le scenario se reproduira parce que je n'étais pas en forme en mars, alors qu'en juillet, je suis bien. Il n'y aura pas de gros écarts. Peut-être un groupe de dix coureurs devant."

Mark Cavendish (GB/HTC-Columbia): "Les commissaires m'ont annoncé la décision (de mettre Mark Renshaw hors course). Il faut analyser la situation, mais c'est vraiment très triste. (Julian) Dean est venu à hauteur de Mark, il l'a poussé avec son coude et Mark s'est fait enfermé. Ca pouvait être dangereux pour les autres, il a voulu préserver son espace. Ce sont les commissaires qui décident, on ne peut rien y faire. On a une autre vision des choses. (sur les ambitions de maillot vert) Il reste encore deux ou trois possibilités d'arrivées au sprint, on verra si je peux encore être devant."

Mark Renshaw (AUS/HTC-Columbia) : "C’était très dangereux. Le coureur de Garmin a essayé de virer à gauche sur moi, j’étais déjà sur les barrières. Il me pousse: ou je chute ou je me penche vers lui. Je n'avais pas d'autre choix. On a critiqué Cavendish pour ne pas avoir sprinté droit au Tour de Suisse (lors d'une chute à l'arrivée de la 4e étape), mais tout le monde fait la même chose. Le Tour de France, c’est toujours dangereux".

"C'était un sprint loyal, Cavendish a gagné de deux longueurs", a-t-il estimé.

Alessandro Petacchi (ITA/Lampre): "Cavendish et son équipe ont fait un sprint parfait. C'était difficile de leur passer devant même si l'équipe a bien travaillé. Je suis déçu de ne pas avoir gagné, mais je suis content d'avoir pris le maillot vert. Ca récompense le travail de mes partenaires, je vais essayer de le garder le plus longtemps possible."

Tyler Farrar (USA/Garmin-Transitions): "Tout était parfait. Julian (Dean) était super, il m'emmène dans la roue de Cavendish à 500 mètres de la ligne. Quand "Cav" a lancé son sprint, Renshaw part à gauche, coupe la route, je dois mettre la main sur son dos pour ne pas tomber. On ne peut pas faire un geste comme ça, c'est dangereux. Ils ont le meilleur sprinteur du monde (Cavendish), ils n'ont pas besoin de rouler comme ça, il faut penser à la sécurité de tout le monde."

Robbie McEwen (AUS/Katusha): "(Dans le final) Il y a eu d'abord une légère montée, j'ai perdu quelques places mais rien de sérieux. Ensuite, il y a eu un rond-point, j'ai pris par la droite mais c'était un virage long et j'ai perdu presque cent places d'un coup, j'étais loin. J'ai dû batailler pour remonter en tête du peloton. J'ai laissé beaucoup trop d'énergie à revenir."

Gerald Ciolek (GER/Milram): "Ce n'était pas mon style de sprint. Mais j'envisageais mieux que ça, donc, je suis un peu déçu."

Stéphane Augé (FRA/Cofidis): "C'était plus ou moins voué à l'échec. On voulait essayer d'avoir deux minutes aux 20 kilomètres, c'est un petit jeu qui n'a pas fonctionné. Pourtant, on s'est bien entendu: avec Anthony (Geslin), on se connaît bien et (José) Benitez a joué le jeu avec nous. Sur ce Tour, il n'y a pas beaucoup d'occasions pour un coureur comme moi. Là, c'en était une, alors il fallait essayer quitte à être repris à cent kilomètres de l'arrivée. De toute façon, il y aurait toujours eu des Cofidis pour attaquer derrière."

Rolf Aldag, manageur de HTC-Columbia: "Ce n'est pas Renshaw qui a commencé, c'est Julian Dean qui a fait la première action. Il faut trouver un équilibre parce que sinon Mark se retrouvait poussé contre les barrières."