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"Le garder jusqu'à Paris"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/07/2010 à 19:41 GMT+2

A l'issue de la 12e étape, Anthony Charteau a de nouveau endossé le maillot à pois. Très offensif depuis le début du Tour, il compte sur son excellente forme actuelle pour résister à Jérôme Pineau, Sandy Casar mais surtout à Andy Schleck et Alberto Contador au classement de la montagne.

charteau bbox tour de france

Crédit: From Official Website

ANTHONY CHARTEAU, est-ce que vous aviez l'intention de partir aujourd'hui ?
A.C. : J'avais dans la tête de prendre le coup. Pas pour le maillot à pois mais pour la victoire d'étape. On est plusieurs dans l'équipe à avoir le profil pour briller lors de ce genre d'étape. Franchement, aujourd'hui, c'était la journée la plus dure. On a parcouru 49 kilomètres lors de la première heure. C'était très très difficile. Heureusement, dans le deuxième col, Thomas Voeckler m'a parfaitement repositionné. Je voulais partir à deux kilomètres du col mais il m'a dit d'attendre. Ensuite, il a mis tout le monde d'accord pour m'amener dans les meilleures conditions et faire exploser le peloton.
Ce soir, que retenez-vous ? La frustration de l'échappée avortée ou la joie de retrouver le maillot à pois ?
A.C. : Je suis content d'avoir récupérer le maillot à pois. C'est un maillot très populaire. J'ai tout de suite compris, quand j'ai vu Vinokourov et Hesjedal avec nous, que l'échappée n'irait pas au bout. Je suis un peu déçu car c'était jouable. Vinokourov et Casar étaient forts mais je me sentais très bien et, avec ma forme actuelle, je sentais que je pouvais claquer quelque chose. C'est dommage mais je m'y attendais.
Comment expliquez-vousvotre grande forme actuellement ?
A.C. : J'étais très bien dans le Giro mais j'ai dû abandonner pour un souci au genou. Du coup, j'ai passé 16 jours sans courir, sans entraînement. J'ai une bonne dose de fraîcheur et ça m'aide, forcément. Malgré tout, je suis plutôt étonné de mes performances. Chez les amateurs, j'étais un pur grimpeur mais, en passant professionnel, je me suis mis au service de leaders. Il fallait que je travaille lors de la première semaine et, lorsque la montagne arrivait, j'étais cuit.
Qui vous fait le plus peur désormais au classement de la montagne :Jérôme Pineau, Sandy Casar ou les leaders comme Alberto Contador et Andy Schleck ?
A.C. : Les leaders. La règle qui double les points au sommet des derniers cols ne m'avantage pas. Mon objectif ne sera pas forcément de prendre les coups. A Morzine, je termine 20e en suivant les meilleurs. Par contre, je veux prendre l'échappée lors de l'étape reliant Pamiers à Bagnères-de-Luchon car il y aura des points à prendre. Mais il faudra être très fort car la journée partira très vite. J'ai pris confiance dans les cols et je compte bien garder ce maillot jusqu'à Paris.
D'autant que vous pouvez compter sur une équipe à votre service...
A.C. : Je sais qu'elle sera prête à m'aider mais je ne veux en aucun cas qu'on mette des stratégies en place pour moi. Il reste trop de points à distribuer, ce maillot est très aléatoire. J'ai pris une option mais rien de définitif. Paris est encore trop loin. Je n'imagine pas demander à mes camarades de bosser pour moi, pas encore. Quand j'aurais le maillot à pois solidement accroché à mes épaules, pourquoi pas.
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