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Le plastique qui fâche

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/10/2010 à 15:18 GMT+2

Le New York Times confirme dans son édition de mardi la présence de plastique dans les urines d'Alberto Contador à l'occasion d'un contrôle effectué lors du Tour de France 2010. Selon le quotidien, les proportions seraient telles qu'elles ne pourraient s'expliquer que par une transfusion sanguine.

Après L'Equipe, c'est au tour du New York Times d'évoquer la piste d'une possible transfusion sanguine à laquelle aurait procédé Alberto Contador lors du dernier Tour de France. Le quotidien américain révèle mardi que, selon des tests effectués sur un échantillon prélevé le 20 juillet, des traces de résidu plastique ont bien été retrouvés dans les urines du champion espagnol.
Le test utilisé, en vigueur depuis seulement un an, permet de rechercher une substance chimique particulière, appelée "plasticizer" que l'on retrouve dans les types de sacs plastiques utilisés pour faire les transfusions. Selon le New York Times, la quantité retrouvée dans les urines de Contador serait huit fois supérieure au seuil à partir duquel le dopage est avéré.
Flou juridique
Toutefois, ce procédé, du fait de sa "jeunesse", n'a pas encore été validé par le code mondial antidopage. Légalement, Alberto Contador ne devrait donc pas pouvoir être condamné et suspendu sur la base de ces seules analyses. Mais ces résultats, utilisés en corrélation avec d'autres éléments (en l'occurrence dans le cas de Contador les traces de clenbutérol détectés dans ses urines un jour plus tard) peuvent déboucher sur une sanction.
Le New York Times cite Francesco Botré, responsable du laboratoire antidopage de Rome. Pour lui, même sans validation officielle, il est possible de se servir de ce test pour compromettre un athlète. "Il faut regarder au cas par cas, explique-t-il. Si quelqu'un a un très, très fort taux de cette matière dans ses urines, il sera compliqué pour lui d'expliquer cela autrement que par du dopage. Si le niveau est plus bas, ce sera plus compliqué de prouver le dopage, mais cela reste néanmoins possible." Le flou juridique reste néanmoins important. Reste que ces analyses jettent un peu plus le trouble sur le cas du Castillan. Elles fragilisent surtout de plus en plus son mode de défense.
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