Non aux oreillettes !

Avant de retrouver, un peu plus bas, de larges extraits de vos écrits, voici un condensé des principales idées qui sont revenues le plus fréquemment. Parmi vos très nombreuses propositions, trois figurent dans plus de 80% des envois.

1. LA SUPPRESSION DES OREILLETTES
Sur ce point, il y a une quasi unanimité. Beaucoup d'entre vous ont émis cette idée, estimant que les oreillettes contribuent à rendre la course trop stéréotypée.

2. RENFORCER LES BONIFICATIONS
Non seulement vous réclamez le retour des bonifications (qui avaient été totalement supprimées par ASO pour l'édition 201), mais vous souhaitez également les renforcer, notamment en ce qui concerne les étapes de montagne. Nombreux sont ceux qui aimeraient également voir des bonifications en haut des principaux cols.

3. MULTIPLIER LES ARRIVEES AU SOMMET
Là encore, c'est une complainte récurrente. Trop d'étapes de montagne ne servent à rien selon vous. Exemple, l'étape "historique" des Pyrénées cette année, avec quatre grands cols en début d'étape mais un dernier sommet à 60km de l'arrivée. Vous préconisez donc davantage d'arrivées au sommet, et si possible sur des pentes plus raides que Morzine-Avoriaz ou Ax 3 Domaines, afin d'opérer une plus grande sélection.

Si ces trois suggestions ont été les plus récurrentes, elles ne sont pas les seules. Je vous laisse le soin d'en découvrir d'autres. Vous avez été extrêmement nombreux à répondre et nous vous en remercions. Pour des raisons "quantitatives", il n'était pas possible de publier tout le monde mais sachez que tous els mails ont été lus avec une grande attention.

Merci encore pour votre participation

LV

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Suggestions très simples :

- plus d'arrivée en haut des cols
- éviter les trop de kms plaines lors des étapes de montagne (cela coupe les envies, et possibilités, d'attaque)
- faire un contre la montre en montagne (là, la différence se fera à la pédale)
- voir un col mythique sur le parcours 2011 : le col de l'iseran (en passant par val d'Isère ou la Toussuire)
- que le parcours soit un véritable Tour de France et non l'exploration d'une partie (pour le principe d'un tour, avoir un départ a Paris et l'arrivée aux champs Elysées)
-Et voir sur un seul et même parcours : Iseran, Tourmalet, Ventoux et l'Alpe-d'Huez.

Voilà ce qui pourrait promettre un beau tour de France...

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Pourquoi ne pas supprimer purement et simplement les oreillettes des coureurs ? De nos jours les coureurs ne sont plus que des machines a rouler. Leurs directeurs de course, présents en permanence au cœur de la course donnent ainsi toutes les directives individuelles ou collectives si bien qu'il n'y a plus d'initiative aux coureurs. On est loin du temps ou ceux qui attaquaient ne savaient pas ce qui se passait a l'arrière.

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Ne plus faire du Giro édulcoré.

1: la première étape promise aux bordures selon l'organisateur. En réalité en plaçant l'exposition aux vents au-delà des 100 KM à parcourir à l 'abri derrière une digue on entretient un faux suspense à la différence du Giro qui place ce risque dans les 30 derniers km et sans abris.

2: La dite étape des pavés avec l'arrivée à Arenberg sans la traversée de la foret !!!! Parce que dans les voitures suiveuses c'est bien connu on sert des grands crus sans alcool, là ou le giro ne transige pas avec les strade bianchi.

3: Ne plus rechercher systématiquement des ascensions difficiles sur le papier devenues accessibles à tous du fait d'un revêtement tout neuf : Marie Blanque serait il devenu Magny cours ? Au Giro on ne transige pas dans le plan de Corones. Qu' importe si la caravane ne peut franchir certains cols

4:Le Puy-de-Dôme fait parti de la légende du Tour. On le dit aujourd'hui infaisable du fait de la non compatibilité avec une telle logistique qu'est devenu le Tour. Qu'importe. Allégeons le dispositif pour une étape sans voitures suiveuses mais avec moto suiveuses comme au Giro.

5: Rétablir les étapes courtes voire très courtes moins de 120 km en montagne, puisque les longues étapes de montagne ne sont plus que des courses de cote prenons en compte l'obsolescence d une longue distance en montagne, quitte à accumuler deux demi étapes en une journée.

6:revoir avec l'Uci la réduction de 9 équipiers à 7 équipiers ce qui permettrait ensuite d'intégrer deux équipes supplémentaires.

7: réintégrer un système de bonifs.

8:Apporter une capacité d'innovation dans le cyclisme : Clm en descente technique, Clm par équipe dans un vélodrome ...

9: rétablir les étapes de très longues distances sur plaine avec départ tôt le matin.

10:Comme rien se fera autant déplacer le tour en mai et le Giro en juillet .

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- Placer, pour le début du Tour de France, un contre-la-montre par équipes de plus de 20 kilomètres au lieu d'un prologue comme cela se fait sur le Tour d'Italie et le Tour d'Espagne.

- Remettre les bonifications lors des arrivées de toutes les étapes en ligne du tour de France, soit les étapes de plaine et les étapes de montagne (20 secondes pour le premier, 12 secondes pour le second et 8 secondes pour le troisième), ainsi que lors des sprints intermédiaires pour le maillot vert (6 secondes pour le premier, 4 secondes pour le second et 2 secondes pour le troisième). Ce sont les bonifications qui avaient été mises lors des années précédentes. 

- Afin d'animer la course, remettre une étape au sommet du Puy de Dôme, sommet non utiilsé lors des dernières années et surtout utilisé lors des duels entre Bernard Thèvenet et Eddy Merckx ainsi que lors des duels entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor.

 - Augmenter la fréquence (1 par an maximum) des contre-la-montre en montée sur un col très difficile qui soit forcément en Hors Catégorie (ex : Mont Ventoux, Tourmalet, Galibier, Alpe d'Huez, Col de la madelaine...). Cela se fait lors du tour d'Italie avec Plan de Corones.

-Faire des arrivées sur les difficultés de certaines grandes classiques (J'ai trouvé intéressant le fait de mettre des pavés de Paris-Roubaix en 2010) comme le mur de Huy présent sur la Flèche Wallonne ou le mur de Gramont présent sur le Tour des Flandres, passages souvent décisifs sur ces classiques.

-Si possible, ne pas mettre des étapes ou le dernier col de la journée se situe à 60 kilomètres de l'arrivée mais un peu plus d'arrivées des étapes au sommet des grands cols.

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1) Augmenter les arrivées au sommets. Sur cette édition, il n'y avait que deux arrivées au sommets, et souvent, les cols sont placés loin des arrivées, se qui empêche de vrai attaques et donc du spectacle.

2) Plus d'étapes de moyenne montagne. Le étapes de plats sont pour le moins soporifiques, et se résume par trois mots : échappée-sprint-Cavendish. Avec la moyenne montagne, sa ouvrirais la voix à des étapes mouvementées comme à l'arrivée de la station des rousses.

3) Le Tour de France reste en France. Je trouve vraiment que de faire partir le tour de France de l'étranger, pour moi, c'est une stupidité. Cette année, trois étapes en Belgique et aux Pays-Bas, c'est trop ! Je suis sur que beaucoup de ville serait ravi d'accuellir le tour, alors pourquoi ne pas faire le tour de France en France ?

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1) Pas de CLM par équipes (défavorable a des leaders de petites équipes)
2)Passages empruntés au classiques (Paris-roubaix, Fleche wallone...)
3)Bonifications aux arrivées en montagne
4)Pas de plat (ou pas beaucoup ) apres le dernier cols de la journées
5)Des étapes dans des massifs moins important que les alpes ou les pyrénées (Vosges...)
6)Pas de Prologue, une 1ère étape faite pour les favoris (comme en 2008)
7)ET SURTOUT j'aimerais que le tour passe près de chez moi

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1 – retour des bonifs : dans les sprints intermédiaires comme il y a quelques années mais aussi en haut des cols, avec barème progressif suivant la difficulté du col ou de la côte --> les sprinteurs pourront ainsi se battre pour le maillot jaune en 1ere semaine, et le maillot à pois retrouverait son lustre d’antan car les prétendants à la victoire finale à Paris feront les sprints en haut des cols.

2 – Un seul chrono, très long comme cette année, mais placé entre les 2 massifs montagneux, pour ne pas que les meilleurs jouent tout leur Tour à ce moment là, la veille de l’arrivée, et que les purs grimpeurs aient une chance de rattraper leur retard (finies les estimations : « Untel va gagner environ 1’30 sur Machin au clm, il peut donc se contenter de suivre en montagne » -> les écarts seront réels et plus virtuels). De plus, pas de chrono par équipes, qui avantage trop les grands favoris, toujours entourés des meilleures équipes.

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Dans les Alpes, on passe toujours par les mêmes longs cols, certes très durs mais souvent montés au train (sauf l'Alpe d'Huez).

Moi je verrai bien un enchainement de petits cols plus courts, mais aussi plus durs, comme par exemple les cols du Grand Colombier (19% max) ou de la Biche, au nord du lac du Bourget avec de nombreux passages à 15%, le col du Salève, à côté de Genève, le Col du Molard noir au dessus d'Aix-les-Bains ou cette route fabuleuse en proche Italie entre Sestrière et Suse qui enchaine 5 cols, tous les 5 a plus de 2100 mètres d'altitude; la cime de la Bonette, peu utilisée et le Col du Turini dans les Alpes-Maritimes.

Par ailleurs, la Corse pendant deux ou trois étapes, ça serait sympa.

Et enfin, plutôt que les sempiternels tours des Champs Elysées, une arrivée au même endroit mais après un tour de la capitale passant par Montmartre, ça aurait plus de gueule et ça pourrait rendre la dernière étape moins soporifique.

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- Bonifications
Ré-insaurer les bonifications de manières à favoriser les attaquants.

- Parcours de haute montagne
Inclure des cols avec de forts pourcentages

Ex:
Massif des Alpes
- Mont du Chat (14.3kms à 8.9%)
-Col de Champ-Laurent (9.8kms à 8.2%)
-Col de Parquetout (7.4kms à 8.7%)

Massif de Pyrénées
-Pic de Beillurti (6.7kms à 12.7%)
-Artzamendi (12.8kms à 6.7% dont les 4 derniers km supérieur à 10%)
Ainsi on ne pourra pas entendre les leaders dire : le col n'était pas assez dur pour faire la différence. Les purs grimpeurs serait ainsi à leur avantage(Gadret, Contador,Rodriguez)

Et mettre de très longs cols

Ex:
Massif des Alpes
-Iseran (48kms)
-Galibier (35kms)
-Lautaret (34kms)

Massif de Pyrénées
-col de Gavarel(33kms)
-Soudet (30kms)

Il doit y avoir 3 à 4 arrivées au sommet (pourquoi pas dans un col énoncé un peu plus haut) ainsi que des étapes avec des cols assez loin de l'arrivée pour donner la part belle aux baroudeurs (Casar,Fédrigo)

-Parcours de moyenne montagne
Faire 1 ou 2(limite maxi UCI) étape très longue (supérieur à230kms) dans un massif de moyenne montagne
Ex: Faire une étape de 250kms dans les Vosges avec des col comme le ballon d'alsace, le grand ballon...

-Etape de plaineFaire des étapes courtes
Autre style d'étape
Inclure une étape avec des portions sur route non asphalté.
Inclure des bosses dans les derniers kilométres des étapes de plaine.

- Contre la montre individuel
Inclure en clm en haute montagne pourquoi pas dans un chemin de terre comme le plan de corones au Giro. Ex: Col de Rosael (20.3kms à 10.4%).
Inclure un chrono tres long  avec des cols de moyenne montagne.

-Organisation du tour
-Mettre le chrono individuel la veille de l'arrivée. La dernière étape de haute montagne doit être le plus tôt possible et une étape de moyenne montagne doit être le plus tard possible.
Ex: Etape de haute montagne avec arrivée au sommet le mercredi
Le jeudi, une étape pour sprinteur
Le vendredi, une étape de moyenne montagne
Le samedi, le chrono individuel
Mettre une étape de haute montagne trop tard gâche la course car les favoris se réservent pour cette étape et ne font pas la course avant.
-Faire 3 à 4 jours consécutifs en haute montagne. La récupération serait alors primordiale.

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Pour résumer, mon tour idéal aurait cette forme :
- (étape 1) un long prologue sélectif à l'étranger de préférence dans le nord (Hollande ou Allemagne, deux pays qui adorent le vélo).
- (étape 2 à 4) quelques mini-classiques (Amstel - Ronde - Doyenne - Roubaix ...) mais pas trop pour redescendre tranquillement vers la France.
- (étape 5 à 7) Un passage par la Normandie puis en Bretagne et descente vers les Pyrénées pour 2-3 étapes de plaines.
- (étape 8) un chrono par équipe, pourquoi pas autour de Bordeaux
- (étape 9) Descente vers les Pyrénées par le bassin aquitain avec une première étape où il n'y aurait qu'un seul gros col avec arrivée au sommet.
- (étape 10) Seconde étape avec une succession de cols de 2nd et 1ère catégories et une arrivée au pied du dernier col, juste après la dernière descente. (équivalente à la fameuse étape où Armstrong rattrape Jaja dans le dernier col alors que ce dernier avait passé la journée en tête, Je ne me souviens plus de la ville arrivée, ma mémoire me trahit !)
- (étape 11 à 14) Quelques étapes de plaines, pourquoi pas une étape de moyenne montagne dans le Massif central puis rejoindre le Ventoux avec arrivée au sommet.
- (étape 15 à 17) Traversée des Alpes avec 3 étapes de montagnes dont deux arrivées au sommet : un classique comme l'Alpe d'Huez et pourquoi pas un arrivée au sommet du Galibier ! (difficile logistiquement de faire ca étant donné l'altitude mais bon, pourquoi pas !).
- (étape 18 et 19) remontée sur Paris avec une étape de plaine et un long chrono
- (étape 20) arrivée du Tour dans un vélodrome après avoir fait une petite balade en région parisienne et quelques tours des Champs

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Selon moi il faudrait mettre des bonifications de 1 minute lorsque l'arrivée est située en haut d'un col. En effet lorsque 2 leaders sont au coude à coude, comme A. Schleck et A. Contador lors de l'ascension du Tourmalet, aucun n'arrive à décrocher l'autre et au final ils s'arrangent entre eux pour la victoire d'étape.Alors que si il y avait bonifications de 1 minute, chacun se serait battu pour la victoire et les attaques entre les 2 premiers, séparés à ce moment là de la course de 8 secondes, aurait été nombreuses pour prendre la minute et du même coup le maillot jaune! 

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Instaurer des micros étapes, une le matin et une l'après-midi comme sur le Critérium International, ça permettrait d'avoir une journée vraiment exaltante.

Il faut supprimer les vallées trop longues entre chaque cols, ces passages sont trop défavorables à un homme seul ou à un petit groupe, ça décourage les initiatives, les coureurs savent qu'ils vont faiblir sur le plat par rapport au peloton.

A éviter absolument, l'étape de montagne redoutable qui se situe à la fin des trois semaines, les leaders se réservent pour celle la et sur les autres ils cherchent juste à limiter la casse d'où un manque de spectacle.

Cette année on a eu un chrono en toute fin de Tour de 52 kilomètres, c'est trop, pourquoi ne pas en faire deux de 20 km ? De cette façon un leader qui se rate sur l'un peut se rattraper sur le suivant et vice versa. Ceci peut faire une demi-étape.