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"Pour moi, c'était trop"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/07/2010 à 19:54 GMT+2

Journée difficile pour le peloton qui a souffert de la chaleur sur le chemin des Rousses. Fabian Cancellara a vécu un calvaire. Jérôme Pineau a bien rentabilisé son étape. Andy Schleck avoue n'avoir jamais connu de telles températures. Les réactions à l'arrivée de la 7e étape aux Rousses.

2010 tour de france cancellara jaune

Crédit: Eurosport

Andy Schleck (LUX/Saxo Bank): "C'était une journée difficile et même peut-être plus dur que l'équipe et moi l'espérions. Je n'avais pas reconnu cette étape et j'ai été surpris par la difficulté. Je suis un peu déçu de moi-même. J'ai décidé de rester avec Contador et Armstrong pour étudier leur comportement et honnêtement, ils avaient l'air de souffrir un peu. J'attends évidemment avec impatience de batailler avec eux en haute montagne. Dans la dernière montée, Contador et son équipe ont roulé devant. Trop fort à mon avis, car du coup les autres ne voulaient pas rouler avec eux ensuite. Je suis très content d'avoir le maillot blanc, je l'espérais dans les prochains jours, mais je vise une autre couleur. Fabian (Cancellara) n'était pas dans un bon jour. Maintenant, c'est à moi de jouer. Je me sens très bien."
Cadel Evans (AUS/BMC):"C'est une bonne position pour moi. On n'en est qu'à la première partie du Tour. Les Bbox ont imposé un rythme rapide et, dans le final, ce n'était pas facile. On a été prudent dans notre équipe. La vérité sortira demain (dimanche). Si Contador attaque, j'espère bien suivre."
Jérôme Pineau (FRA/Quick Step): "C'est magnifique ! Je devais marquer des points pour conforter mon maillot à pois de meilleur grimpeur. On m'a parfois reproché d'être trop à l'attaque, mais c'est toujours payant sur le Tour. Plutôt que d'essayer de prendre la bonne échappée, je l'ai lancée moi-même. Je me suis retrouvé avec Samuel (Dumoulin), on s'entend bien, on a bien travaillé. Dans la dernière montée, j'ai tout donné. Quand j'ai su que Sylvain (Chavanel) était tout seul, je me suis relevé pour l'aider même si ce n'était que sur 20 mètres."
Fabian Cancellara (SUI/Saxo Bank): "J'étais à bloc. Il y avait la chaleur, la grosse chaleur. Pour moi, c'était trop. Je ne pouvais plus. J'ai eu de belles journées avec ce maillot jaune. Demain (dimanche), je reprends le maillot normal. Les choses seront plus tranquilles, plus calmes, sans stress."
Sylvain Chavanel (FRA/Quick Step): "C'est une revanche pour moi. Quand j'ai gagné (lundi dernier), le peloton s'était relevé. Dans le final, j'avais des jambes de feu. Je me suis dit: 'j'y vais'. Ce sont des cols qui me conviennent, des montées à 3, 4 %. Quand j'ai rejoint Gégé (Pineau), il m'a encouragé. Je suis à cent pour cent de mes moyens. Les prochaines années, je ne ferai pas de compétition en mai ! C'est rare de me voir comme ça sur le Tour, de me voir concrétiser. J'ai une bonne équipe autour de moi et on a vu Jérôme Pineau très fort. Je donne beaucoup, je laisse pas mal de forces mais ça vaut la peine."
Thomas Voeckler (FRA/BBox): "On a raté la première échappée. On s'est retrouvé devant à rouler on attendait le renfort d'autres équipes parce qu'on était pas les seuls non représentés dans l'échappée. Quand l'écart a baissé on est sorti avec Cyril, mais on est tombé sur un mec plus fort Sylvain Chavanel. (Rouler devant) ce n'était pas une punition mais une stratégie. Le parcours avec des cols roulants nous convenait pour nos profils de puncheurs. Ca a ressemblé à quelque chose, on a bien animé l'étape."
Pierrick Fédrigo (FRA/BBox): "C'était une course d'usure, avec un tempo assez vif. Ca a fait mal avec la chaleur étouffante. On était mieux à rouler devant qu'à subir derrière. Dans ces étapes-là, il faut être devant."
Christophe Le Mével (FRA/FDJ): "Je n'avais rien à perdre à attaquer à cinq kilomètres de l'arrivée. Pour la tête c'est vraiment très bon. Pour les jambes, ça a été dans le dur un peu toute la journée parce qu'il faisait vraiment très, très chaud. Je pense que le facteur principal de fatigue pour nous c'est la chaleur. Ca fait trois jours qu'on a des températures extrêmes. Nos corps ont du mal à récupérer. Aujourd'hui (samedi) ça a été que montées et descentes, à gauche, à droite... Dans certaines descentes, la route était complètement fondue. C'est le Tour de France, le mois de juillet... Mais je suis content de moi parce que je me retrouve aux avants-postes."
Francis von Londersele (manager de Cofidis): "Ca ne s'est pas du tout passé comme espéré. On avait bien engagé les choses avec Samuel Dumoulin dans l'échappée de quatre, cinq. On s'est dit qu'il y avait toutes les chances pour que cette échappée aille au bout, sauf qu'on n'avait pas les jambes et qu'on a souffert, comme tout le monde, d'une chaleur très, très dure aujourd'hui. Le parcours était très, très beau. Mais quand on n'a pas les jambes, ce n'est pas facile de faire de la tactique. C'est une occasion manquée et sur ce Tour de France, des occasions, il n'y en a pas tant que ça. Il va falloir qu'on trouve des ouvertures, qu'on se remobilise. On est déçu."
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