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Garmin régale Hushovd

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/07/2011 à 18:07 GMT+2

Victorieuse du contre-la-montre par équipes aux Essarts dimanche, l'équipe Garmin-Cervelo permet au Norvégien Thor Hushovd d'endosser le maillot jaune à l'issue de la 2e étape du Tour de France. Comme prévu, les écarts ont été très faibles. Mais Alberto Contador a encore cédé un peu de temps.

Hushovd Garmin-Cervelo Tour de France 2011

Crédit: AFP

25 minutes. Voilà le temps que Philippe Gilbert aura passé en jaune. C'est peu pour en profiter, mais comme prévu, le contre-la-montre par équipes a été fatal au Belge, dont la formation Omega Pharma Lotto, mal préparée, a dû se contenter de la 10e place. Gilbert passe donc la main. Pour lui succéder, il fallait presque automatiquement se trouver dans l'équipe victorieuse de cette deuxième étape. Thor Hushovd décroche ainsi le gros lot. Le Norvégien tire profit du succès des Garmin-Cervelo. Avec ses machines à rouler (Hushovd, Millar, Zabriskie, Vandevelde, Hesjedal...), l'équipe américaine comptait parmi les grandes favorites. Elle n'a pas déçu. Tant mieux pour Hushovd.
Pour Garmin, c'est la toute première victoire sur les routes du Tour de France. Avec le maillot jaune d'Hushovd, c'est le dimanche de tous les bonheurs. Mais le coup est passé près. Sur ce parcours bref et peu technique, il ne fallait pas s'attendre à de gros écarts. Mais à ce point... les cinq premières équipes (Garmin, Sky, BMC, Leopard-Trek et HTC) se tiennent en cinq secondes. Au total, elles sont 15 dans la même minute. A titre de comparaison, il y a deux ans, à Montpellier, sur 39 kilomètres, elles n'étaient que cinq et l'écart entre le premier et le dernier était supérieur à 5 minutes. Cette fois, la lanterne rouge, Euskaltel, n'a concédé qu'une minute et vingt-deux secondes aux vainqueurs. C'est peu dire, donc, que l'exercice collectif n'aura pas, cette année, été le plus sélectif que l'on ait connu.
Contador à 1'38" d'Andy Schleck
La victoire comme le maillot jaune se sont donc joués en une fraction de secondes. Dans ces cas-là, il y a un heureux et beaucoup de frustrés. C'est sans doute le cas des BMC et de leur leader, Cadel Evans. L'Australien peut nourrir quelques regrets. Dauphin de Philippe Gilbert samedi au Mont des Alouettes, il possédait une toute petite marge sur les autres prétendants. Mais il est passé à une seconde de la toison d'or. L'équipe BMC a en effet terminé à quatre petites secondes de Garmin. Une de trop. Evans est donc troisième du général, derrière Thor Hushovd et David Millar, les deux compères de Garmin. Il tentera d'aller chercher le maillot jaune mardi à Mûr-de-Bretagne.
De toute façon, Cadel Evans est avant tout un candidat au classement général et, dans cette optique, il est tout de même un des principaux bénéficiaires d'un week-end dont Alberto Contador restera comme le grand perdant, avec son compatriote Samuel Sanchez. Certes, l'équipe Saxo Bank a limité la casse. Huitième, elle n'a perdu que 28 secondes sur Garmin. Mais pour Contador, à nouveau sifflé dimanche, ce handicap vient s'ajouter à celui, plus important, concédé la veille lors de la première étape en ligne. Il va quitter la Vendée avec un débours de 1'41" sur Evans et, plus important sans doute encore, de 1'38" sur Andy Schleck, son principal rival. Pas exactement le départ dont il rêvait.
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