Good morning le Tour : Un pur grimpeur peut-il gagner à Mûr-de-Bretagne ?

L.V. : Au maximum ? Une, sur les Champs-Elysées. S'il est encore là. Vu le profil de toutes les autres étapes restantes, je le vois mal avoir une autre opportunité.

L.V. : J'aurais également pu prendre une question d'un autre internaute qui demandait si Gallopin serait en jaune samedi. En jaune, cela risque d'être compliqué. Même avec les bonifications, je ne vois pas de gros écarts à Mûr-de-Bretagne. Ce n'est pas assez sélectif. En revanche, l'étape, pourquoi pas ? C'est un terrain qui convient bien à Tony Gallopin. Il fait en tout cas partie des coureurs ayant le profil pour briller samedi. Et ce serait une superbe récompense à son remarquable début de Tour.

Un pur grimpeur, je ne crois pas. C'est court, et ça reste d'abord une arrivée pour puncheurs. Typiquement. En gros, ce n'est pas a priori le terrain de jeu idéal pour un Nairo Quintana. En 2011, on avait retrouvé là Evans, Contador, Uran, Gilbert, Frank Schleck, mais aussi Thor Hushovd. Un Sagan pourrait très bien s'en tirer. Ce n'est pas exactement un grimpeur.

L.V. : Si une équipe n'a que quatre coureurs au départ du contre-la-montre dimanche, ou qu'elle se retrouve à quatre en cours de route à la suite d'abandons sur chute de plusieurs coureurs, le temps sera alors pris sur le 4e coureur. Mais cela vaudra uniquement pour cette équipe-là. Pour toutes les autres, le temps sera pris sur le 5e coureur.

L.V. : Tout dépend ce qu'on entend par "quelque chose de grand". Comme vous le soulignez, il est déjà loin au général. Il est d'abord là pour apprendre et je n'ai jamais pensé qu'il pourrait jouer le géné cette année. Trop tôt, même si c'est déjà son deuxième Tour. Le must, pour lui, ce serait de claquer une étape.