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Planche des Belles Filles, Port de Balès, Grand Colombier... Le Top des trouvailles du Tour

Laurent Vergne

Mis à jour 23/07/2015 à 00:17 GMT+2

TOUR DE FRANCE - Christian Prudhomme et son équipe ont le chic pour dégoter quelques perles sur le parcours du Tour. A l'image des lacets de Montvernier cette année, voici sept jolies trouvailles des organisateurs ces 10 dernières années.

Le sommet de la Planche des Belles Filles.

Crédit: Panoramic

1. Planche des Belles Filles : L'Alpe d'Huez de l'Est

L'obsession de Christian Prudhomme est de valoriser les massifs intermédiaires. Les Alpes et les Pyrénées sont incontournables, mais la course doit pouvoir être dynamisée, voire dynamiter, dans les Vosges, le Massif Central ou le Jura. C'est dans cette optique que les organisateurs sont allés dénicher la Planche des Belles Filles, petite station francomtoise. Outre son nom évocateur, la Planche séduit par sa raideur : 8,4% de moyenne sur les 6 derniers kilomètres. ASO s'est même "offert" un mur final de 300m à 20% pour corser le tout. Après la grande première en 2012, le Tour y est revenu dès 2014. Et à chaque fois, le coureur en jaune à la planche des Belles Filles (Wiggins puis Nibali) a gardé le maillot jusqu'à Paris, alors qu'il restait deux semaines de course !
Un grand moment : Le tour de force des Sky en 2012. Victoire de Chris Froome, sa première sur le Tour, et prise de pouvoir de Brad Wiggins.
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La Planche des Belles Filles

Crédit: Imago

2. Port de Balès : Déjà un classique

Sans doute la plus belle trouvaille pyrénéenne du XXIe siècle. Pour la petite histoire, c'est le sénateur des Hautes-Pyrénées, François Fortassin, qui en est à l'origine. C'est lui qui a fait découvrir le Port de Balès à Christian Prudhomme il y a quelques années. Séduit, le patron du Tour a dit banco. La route a été goudronnée afin de la mettre aux normes pour accueillir le Tour et c'est donc en 2007 qu'il a été emprunté pour la première fois par la Grande Boucle. De 2007 à 2014, le Tour y est déjà passé 4 fois. On peut parler d'un coup de cœur... Même la Vuelta s'est laissé tenter en 2012. Classé hors catégorie, il est particulièrement sévère depuis Mauléon Barousse. Au passage, panorama sublime au sommet.
Un moment fort : Quand Andy Schleck a déraillé à 3 km du sommet en 2010, permettant à Alberto Contador d'accélérer et d'aller chercher un maillot jaune controversé, qu'il perdra d'ailleurs sur tapis vert après le Tour.
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Le Port de Balès

Crédit: Panoramic

3. Col du Grand Colombier : Le géant du Jura

Le Tour de l'Avenir s'y était aventuré dès les années 70. Il a ensuite été rendu célèbre par le Tour de l'Ain, qui en a fait un de ses référents. Mais le col du Grand-Colombier a en revanche dû attendre 2012 pour apparaitre au menu du Tour de France. Depuis Culoz, le géant jurassien, qui culmine à environ 1500m d'altitude, est bien digne des grands cols alpins, qu'il s'agisse de sa longueur (17,1 km) ou de sa pente (7,1% de moyenne, plusieurs passages à 12-13%).Et sa descente inquiète autant que sa montée. Le site Salite.ch, qui répertorie des centaines d'ascensions, a attribué une note de difficulté de 135 au Grand-Colombier. Mieux que l'Alpe d'Huez (126) ou l'Izoard (124)...
Un grand moment : Un seul passage, donc, forcément… Thomas Voeckler a franchi le Grand Colombier en tête il y a trois ans, avant de filer vers la victoire à Bellegarde-sur-Valserine.
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La foule sur le Grand Colombier.

Crédit: Imago

4. Mur de Péguère

Après un rendez-vous manqué avec le Tour en… 1973, à la demande du maillot jaune Luis Ocana, le Mur de Péguère a dû attendre quasiment 40 ans de plus pour goûter enfin à la Grande Boucle, en 2012. Christian Prudhomme le lorgnait depuis un moment. Pas haut en altitude, mais 9,4km de montée à 8% de moyenne avec des portions à 18-19%... Et dès son baptême, un passage "culte", avec, dans la descente, la fameuse histoire des clous sur la route.

5. Col d'Agnel

Immense et majestueux du haut de ses 2744m d'altitude. Emprunté pour la première fois en 2008, en roue de secours, puis en 2011 lors de l'étape du Galibier, par son versant italien, le plus impressionnant avec ses 10 derniers kilomètres à 9,5% de moyenne.

6. Mûr-de-Bretagne

Il n'y a pas qu'en montagne que le Tour tente de sortir des sentiers battus. Mûr-de-Bretagne en est la meilleure preuve. Alors, certes, Mûr-de-Bretagne avait déjà été emprunté par le Tour en 1947. Mais pas comme arrivée d'étape. C'est en 2011 que l'épreuve est venue se poser au sommet de cette redoutable côte, idéale pour dynamiser une première semaine de course. Mémorable victoire de Cadel Evans d'un cheveu devant Contador en 2011.

7. Col de Sarenne

Ici, ce n'est pas la monté, répertoriée en deuxième catégorie, qui sort de l'ordinaire. Mais bien la descente. Le Tour y est passé pour la première fois en 2013, lors du 100e Tour, pour faire la jonction entre les deux ascensions de l'Alpe d'Huez dans la même journée. Et la descente de Sarenne, effectivement effrayante visuellement, avait fait naitre un sacré début de polémique. Finalement, les coureurs y sont passés, et aucun accident ne fut à déplorer.
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CRISPY - Col de Sarenne, the slowest road bike descent of my ilfe

Crédit: Eurosport

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