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Parcours du Tour de France 2016 : Les 12 étapes clés passées au crible

Laurent Vergne

Mis à jour 20/10/2015 à 19:17 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2016 - Même si le Tour peut se jouer, se perdre et se gagner partout, à chaque instant, certaines étapes sortent du lot sur le papier. C'est le cas dans cette 103e édition. Nous avons retenu 12 jours de course particulièrement prometteurs. Un constat : il faudra être très complet pour gagner ce Tour.

Le redoutable col de Joux-Plane sera le dernier col du Tour 2016.

Crédit: Imago

Etape 2 : Un mur à Cherbourg

Si la première étape sera clairement pour les sprinters, l'arrivée à Cherbourg donnera une première occasion aux puncheurs de se mettre en évidence et aux favoris de se montrer vigilants. Avec un mur à franchir avant la flamme rouge, il risque d'y avoir bousculade pour se mettre aux avant-postes. A l'évidence à la pédale, les différences ne se chiffreront, au mieux, qu'en poignée de secondes. Mais la nervosité inhérente à ce type d'arrivées sur les premières étapes peut être source de chutes.

Etape 5 : Premières escarmouches ?

Dès le 5e jour de course, la moyenne montagne, si chère à Christian Prudhomme. L'étape partira de Limoges et passera chez Raymond Poulidor, à Saint-Léonard-de-Noblat. Cinq ascensions sont au menu, dont le Pas de Peyrol et le Perthus, qui avaient été déjà empruntés en 2011, lors de la fameuse étape de Saint-Flour qui avait permis à Thomas Voeckler d'endosser le maillot jaune. Rien d'excessivement difficile pour les favoris, à l'image de la montée finale, peu sélective, mais, peut-être, les premières escarmouches.

Etape 7 : Aspin en valeur

La première étape des Pyrénées n'est pas la plus sélective, mais elle aura le grand mérite de mettre en valeur un col historique du Tour, Aspin, trop souvent cantonné à un rôle de faire-valoir, car placé la plupart du temps en début d'étape ou coincé entre plusieurs cols. Cette fois, Aspin constituera LA difficulté du jour et, surtout, l'arrivée de l'étape sera jugée à son pied, au Lac de Payolle, dans la Vallée de Campan.

Etape 8 : Un vrai toboggan

Pau-Bagnères-de-Luchon, c'est le classique par excellence. Là, ça devient vraiment sérieux. Ce deuxième volet pyrénéen mêle grands noms habituels - comme le Tourmalet, plutôt en début d'étape, et Peyresourde, pour terminer - et sommets plus récents - à l'image de la redoutable Hourquette d'Ancizan et l'ascension de Val Louron. Au sommet de Peyresourde, il restera 15 kilomètres de descente jusqu'à l'arrivée.

Etape 9 : En haute altitude

L'étape se déroulera à 100% en dehors de France, en Espagne et en Andorre. En très haute altitude, au-delà des 2000 mètres, l'arrivée à Andorre-Arcalis est toutefois assez roulante. Elle s'est même avérée parfois décevante par le passé. Les quatre ascensions précédentes seront plus pentues, notamment le col de Beixalis, escaladé lors de la dernière Vuelta, et qui précèdera la montée finale vers Arcalis.

Etape 12 : La fête au Ventoux

Comme en 2013, le 14 juillet s'offre une arrivée au Ventoux. Il sera abordé par son versant sud, depuis Bédoin. Le plus majestueux, le plus célèbre. Ce sera une course de côte, comme souvent, puisque le tracé sera quasiment dénué de toute difficulté avant d'arriver au pied du Géant de Provence. A mi-chemin entre les Pyrénées et les Alpes, le Ventoux se retrouve à un point stratégique de la course.

Etape 13 : Un vrai beau chrono pour hommes forts

Totalement marginalisés en 2015, dans une proportion outrageuse, les chronos retrouvent une part plus importante sur le parcours de cette 103e édition. 37 kilomètres sont au programme du principal contre-la-montre de ce Tour 2016. Joliment conçu près de la réplique de la Grotte-Chauvet, il fera la part belle à tous types de coureurs, avec une section intermédiaire très roulante, mais aussi deux bosses et une descente. Surtout, au lendemain du Ventoux, il pourrait provoquer de gros dégâts.

Etape 15 : Patron, un double Grand Colombier !

Christian Prudhomme la considère comme une des plus dures sur le papier de ce Tour 2016. Son originalité ? Une double ascension du Grand Colombier, le géant du Tour de l'Ain. La seconde montée ne sera que partielle toutefois, avant de plonger vers Culoz. Moins de 15 kilomètres de descente après le deuxième passage au sommet. Belle étape.

Etape 17 : Plein les yeux

"Le critère sportif est capital mais l'aspect esthétique l'est tout autant. La France du Tour doit être belle", explique Christian Prudhomme. L'arrivée au barrage de Finhaut-Emosson s'inscrit dans cette optique. "On avait été ébloui par le site en 2006. Il y a maintenant une possibilité d'évacuation pour la logistique du Tour et cela rend possible l'arrivée au barrage", se réjouit le patron du Tour. L'expérimentation sur le Dauphiné 2014 a fini de le convaincre. Sportivement, l'ascension finale sera aussi raide qu'inédite, avec la Forclaz en marchepied.

Etape 18 : L'hommage à Hinault

Un contre-la-montre en montagne, un vrai. Le premier de l'ère Prudhomme, et une première depuis le chrono à l'Alpe d'Huez en 2004. Le Tour arrivera pour la première fois à Megève, et ce court chrono de 17 kilomètres s'élancera de Sallanches, là où Bernard Hinault avait été sacré champion du monde en 1980. La côte de Domency sera le morceau principal de ce contre-la-montre qui vaudra cher dans la course au maillot jaune.

Etape 19 : Retour au Bettex

Le Tour de France est souvent passé à Saint-Gervais, mais il n'avait plus poussé jusqu'au Bettex depuis un quart de siècle et la victoire du regretté Thierry Claveyrolat en 1990. Auparavant, la Montée de Bisanne offrira un visage inédit et plus sélectif du col des Saisies, mais il restera encore près de 40 kilomètres de descente et de vallée avant l'ascension finale. Le parcours est intéressant, mais peut-être un peu mal fagoté.

Etape 20 : Joux-Plane pour fini

L'ancien meilleur ennemi de Lance Armstrong, alias le col de Joux-Plane, est de retour. Moins glamour que l'Alpe d'Huez, mois historique que le Galibier, il est pourtant un des plus redoutables cols des Alpes. Un des plus craints, aussi. Planté avant la descente finale vers Morzine, il constituera la dernière ascension de cette édition, à la veille de l'arrivée à Paris. Si le général n'est pas encore figé, il fera un merveilleux juge de paix.
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