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Comment perdre du poids rapidement ?

ParLe Mag

Publié 19/08/2015 à 11:50 GMT+2

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Eurosport

Crédit: Eurosport

Envie de perdre du poids, et rapidement si possible ? Les premiers résultats de l’étude Nutrinet-santé le confirment : si les régimes sont effectivement capables de vous faire maigrir de manière parfois spectaculaire, ils conduisent au final à l’échec. Certes, les kilos vont très rapidement s’envoler, mais c’est pour mieux revenir, et souvent en plus grand nombre malheureusement! Alors pourquoi connaissent-ils toujours autant de succès, et quelles en sont les alternatives ?
Se contenter de parler de ” calories ” lorsqu’on parle d’alimentation est un peu simpliste, bien que cette notion soit encore le thème principal des discours de nombreux diététiciens. Le corps humain ne se résume pas à des mathématiques, et les aliments à une source d’énergie. Les lipides et les protéines jouent ainsi un rôle fondamental dans les réactions hormonales et nerveuses et sont aussi des éléments constitutifs indispensables !
Malgré tout, il nous faut bien reconnaître que perdre du poids dépend en grande partie des apports énergétiques (ce qui rentre) et de la dépense énergétique (ce qui sort), il s’agit juste de tenir également compte de l’origine des calories, car toutes ne se valent pas.
Hypocalorique ? Pas la meilleure des solutions !
Les “régimes” insistent particulièrement sur les apports, se contentant au niveau des dépenses de ne conseiller que quelques séances de sport relativement faciles.
Ainsi les fameux régimes hyper protéinés suppriment-ils en grande partie les lipides et les glucides, au dépend des protéines dont l’apport calorique est relativement faible, surtout au regard de leur fort pouvoir coupe faim. Et logiquement cela fonctionne ! Réduire ses apports et conserver ses dépenses ne peut qu’entrainer un déficit calorique et donc la nécessité pour le corps d’aller chercher l’énergie manquante là où elle se trouve : dans les réserves adipeuses, mais aussi dans les muscles. Les résultats ne se font pas attendre, on perd du poids rapidement ce qui entretient évidemment la forte motivation initiale !
N’oubliez pas qu’un simple gramme de sucre nécessite à lui seul près de trois grammes d’eau pour être mis en réserve. S’en priver va épuiser les stocks tout en éliminant une quantité d’eau qui, du coup, devient inutile. Ce sont là presque 2 kilos qui peuvent s’éliminer dès les premiers jours.
Par la suite ce sont les réserves de gras qui vont être sollicitées, ce qui est tout de même le but recherché. Malheureusement les muscles vont l’être aussi, libérant les protéines qui les constituent pour fournir l’indispensable énergie. Et c’est ce qui explique qu’en plus d’aider à diminuer sa masse grasse, ce type de régime entraine également une fonte musculaire, ce qui va à l’encontre de ce que recherche la majorité d’entre nous…et ce qui à terme entraine une diminution du métabolisme (nous le verrons un peu plus loin).
Ces beaux principes ne fonctionnent cependant qu’un temps, car il ne faut pas négliger la formidable capacité d’adaptation du corps humain. Vous lui amenez moins d’énergie ? Alors il en dépensera moins ! Il ralentira son thermostat et ordonnera à ses fonctions vitales de tourner en sous régime jusqu’à rétablir l’équilibre initial que la diète hypocalorique aura bouleversé. Ne lui jetez pas la pierre, vous qui êtes en quête d’esthétique et d’abdos saillants ! Si nous en sommes là, à disserter capricieusement et égoïstement de bourrelets et autres poignées d’amour, c’est justement parce que nous avons su surmonter les nombreuses famines qui ont émaillé notre Histoire. La sélection naturelle a peut être même conservé les plus ” économes ” d’entre nous, et donc les plus à même de réagir à une diminution calorique !
La phase de stagnation qui s’installe alors inexorablement augmente d’autant l’envie d’être encore plus drastique et de basculer dans une privation excessive… ce qui à long terme bluffe un organisme qui ne sait pas, lui, que cette privation n’est que volontaire et non subie. La surconsommation est trop récente pour que la génétique se soit adaptée, et le moindre écart sera alors immédiatement mis en réserve pour les périodes les plus difficiles.
Le phénomène de rebond nait de cette propension naturelle du corps à stocker si on le prive, et implique au final d’être dans l’obligation de se priver… à vie ! Les risques sanitaires engendrés par une pratique excessive de régimes dits hyper protéinés ont cependant maintenant été clairement établis. La solution ne se trouve donc pas là !
La solution ? Dépenser plus !
S’il est impossible de suivre un régime à vie pour les raisons évoquées plus haut, il va alors falloir adopter des mesures DURABLES, des mesures qui, à l’inverse de ce que l’on a vu, tiennent compte de notre nature, de ce que les millénaires passés ont fait de nous.
Or que faisons nous depuis la nuit des temps ? Nous bougeons, nous dépensons de l’énergie !
Pas question ici de minimiser l’importance de la nutrition, bien au contraire, et la mise en place de certains principes alimentaires s’impose clairement. Pas nécessairement dans le but premier de perdre du poids, mais plutôt pour être en bonne santé tout simplement, et cela devrait même être l’objectif numéro un de tout programme digne de ce nom, car à quoi bon maigrir si c’est pour errer, dévitalisé et la mine grise ?
Il est évident que les dernières décennies ont vu notre rythme de vie bouleversé. La sédentarité se généralise à toutes les classes et rares sont ceux qui, aujourd’hui, dépensent suffisamment d’énergie quotidiennement pour être en mesure de se passer du sport ! Ce dernier apparaît donc comme indispensable pour combler ce déficit d’activité.
On peut distinguer deux manières différentes de faire du sport, du fait des qualités différentes, donc, mais aussi complémentaires, que possèdent le “cardio” et la “muscu”.
Pratiqué à une allure modérée, le “cardio”, en dehors évidemment de ses innombrables bénéfices sur la santé, entraine une augmentation de la consommation énergétique, principalement grâce aux lipides. Mais à peine achevée, une séance de ce type n’a plus réellement d’impact sur l’organisme, d’un point de vue énergétique s’entend, son intensité n’étant pas suffisante pour provoquer des bouleversements nécessitant de gros efforts de récupération. A pratiquer donc, mais sans s’en contenter !
Les sprints, les sauts et la musculation ne demandent, à l’inverse, qu’une faible quantité de gras pour être effectués. Mais ces exercices vont entrainer un boost hormonal ainsi que des micro lésions qui auront besoin d’être réparées, autant de phénomènes qui, durant plusieurs heures voire plusieurs jours, vont entrainer une augmentation de la dépense énergétique.
A plus long terme, leur action favorable sur la production de testostérone et d’hormone de croissance, due à l’importante sollicitation musculaire qu’ils impliquent, va à la fois contribuer à augmenter l’utilisation des graisses (tout en diminuant son stockage), et favoriser la synthèse des protéines et donc la création de muscles… et qui dit plus de muscles dit hausse du métabolisme de base puisque c’est dans les muscles que se déroule la majorité des réactions énergétiques, de jour comme de nuit ! Et ce dernier point revient en écho aux propos initiaux de cet article quant à la perte de muscles induite par un régime hypocalorique…
Retrouvez plus de conseils sur le site d’Erwann Menthéour : http://www.fitnext.com
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