Bengtsson, le professeur

Certes, il repartira de Caen avec la médaille en chocolat, mais il n'en demeure pas moins un des meilleurs cavaliers de sa génération.

Et Rolf Göran Bengtsson l'a encore prouvé ce week-end à Doha. Certes, il ne remporte pas le circuit du Global Champions Tour, mais il s'adjuge tout de même l'étape qatarie. Sacré champion d'Europe en 2011, il compte à son actif huit championnats d'Europe, dix finales coupe du monde, et quatre jeux olympiques. C'est à Pékin, en 2008, qu'il devient vice-champion olympique.

Si la famille Bengtsson a toujours possédé des chevaux, Rolf-Göran n'était pas prédestiné à devenir cavalier. D'ailleurs, à ces débuts, il partage son temps entre son activité de mécanicien et ses premiers concours internationaux. Quand il décide de se consacrer uniquement à l'équitation, il part se former chez Jan Tops. En 2003, il vole de ses propres ailes, et s'installe en Allemagne. Trois ans plus tard, il s'associe avec l'élevage méxicain La Silla, et sa carrière prend une toute autre dimension. Grâce à Ninja d'abord, la jument de Madrid, puis Casall, avec qui il concourt à Londres en 2012. Lorsque leur partenariat prend fin, Rolf-Göran, garde Casall -renommé Casall Ask- avec lequel il était associé à Caen, et à Doha.

Désormais, le Suédois ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Son objectif est désormais de courir les JO en 2016, à Rio.