Charlotte Dujardin : le conte de fées continue

Il y a six ans, le monde du dressage découvre une jeune blonde au large sourire. Charlotte Dujardin. Auparavant, la jeune britannique, originaire d’Enfield, n’avait jamais concouru à poney ou dans les championnats juniors et jeunes cavaliers. Issue d’une famille modeste, Charlotte a dû longtemps se contenter de montures ordinaires, avec lesquels il lui était difficile de briller. Cette dernière travaillait alors comme groom pour le compte d’un autre champion, aujourd’hui son entraineur et coéquipier, Carl Hester. C’est cette rencontre qui va changer sa vie. En 2010, le dresseur décide de lui confier un de ses espoirs, Valegro. « C’est fantastique de travailler avec Carl, explique Charlotte. Il me garde très concentrée sur le travail tout en le rendant très drôle. »

Valegro a huit ans, mais le succès du couple est immédiat : en janvier 2011, le couple remporte son premier Grand Prix  avec une note de 74,61%. Il se qualifie pour les Europes de Rotterdam, et remporte une médaille par équipe, puis ce sont le JO, les deux médailles d’or. En 2013, malgré des rumeurs de ventes, voilà que Valegro et sa cavalière décroche l’or dans le Grand Prix, le Grand Prix Spécial et la Libre. « Valegro me donne tout. (…) Je n’ai qu’à entrer en piste et à profiter » déclarait-elle alors. Aux derniers jeux équestres mondiaux, elle épate encore les juges, et est sacrée championne du monde.

Championnats après championnats, La britannique améliore ses notes, jusqu’à battre deux records du monde, lors de la coupe du monde de Londres, en décembre dernier : 87.460% dans le Grand Prix, et 94,300% dans la libre.

Reste désormais à faire durer la gloire. Ce dimanche, la cavalière ne devançait sa concurrente, Kristina Sprehe que de 0,25 points…