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"Pas une revanche"

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/08/2008 à 19:45 GMT+2

Remplaçant à Athènes alors qu’il était à deux doigts d’entrée en piste pour apporter sa contribution au titre olympique, Boris Sanson a tordu le cou à la malchance en décrochant, aux côtés des sabreurs Nicolas Lopez, Julien Pillet et du réserviste,Vincent

BORIS SANSON, est-ce une revanche sur le sort après avoir vécu par procuration le titre olympique par équipes de 2004 ?
B.S. : Je suis vraiment content de décrocher cette médaille d'or que je n'avais pas eue il y a quatre ans. Mais ce n'est pas une revanche. C'était un souhait et un rêve. Je ne regarde pas le passé. Ce genre d'expérience permet d'avancer et de progresser. C'est une belle aventure de quatre ans qui vient de s'achever. Beaucoup de travail personnel et collectif a été accompli. On s'est efforcé de tous aller dans le même sens. Et ça a fini par payer.
Ce statut de remplaçant mal récompensé reste néanmoins une blessure qui a tardé à cicatriser….
B.S. : J'ai très mal vécu l'après 2004. Mais je le répète, je ne suis pas revanchard. J'essaye toujours de chercher ce qu'il y a de positif dans chaque chose. J'essaye d'avancer, de continuer à progresser, notamment en m'investissant à fond à l'entraînement. Athènes n'aura pas été négatif. La preuve, je suis là aujourd'hui ! Dommage, simplement, que ça ne m'ait pas souri en individuel (éliminé dès les huitièmes de finale).
Etre remplaçant, ce n'est jamais évident. Vincent Anstett n'a eu droit ni au podium, ni à la médaille. Quels mots lui avez-vous glissé, vous qui aviez ce statut à Athènes ?
B.S. : C'est une situation difficile à vivre. Moi, je l'ai effectivement vécu il y a quatre ans. Mais on n'est pas trois, on est quatre, même si l'idiotie d'un règlement discrédite l'image d'une équipe. C'est carrément dommage. Je pense fort à lui car il a été avec nous tout au long de l'aventure.
Vu de l'extérieur, on a l'impression que cette finale s'est résumée à une promenade de santé…
B.S. : Même si le score du match paraît large (45-37), le match a été difficile. Il a fallu se battre. Mais j'y croyais, et c'est une très belle victoire.
On vous a vu encourager à gorges déployées Julien Pillet lors des ses derniers assauts. Que lui disiez-vous ?
B.S. : Je lui ai dit que c'est lui le patron. Que c'est lui le plus fort. Il avait besoin d'être motivé. C'est lui qui m'a demandé de lui donner de l'énergie. J'essaye alors d'avoir les ressources nécessaires pour influer sur lui. On était connecté l'un à l'autre, moi sur le côté, lui sur la piste, pour que je lui donne tout ce que j'avais. Il avait besoin d'être mis en confiance. Et il a réussi à trouver l'énergie pour mettre cette dernière touche.
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