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"C'est un bonheur"

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/01/2006 à 09:35 GMT+1

Auteur de deux buts contre la Zambie, Pascal Feindouno savoure la qualification de la Guinée pour les quarts de finale de la CAN. Pourtant, il jouera pour gagner face à la Tunisie et espère que lui et ses coéquipiers iront en demi-finale pour "faire quelq

PASCAL FEINDOUNO, la Guinée est qualifiée...
P.F. : Oui, c'est vraiment un soulagement et un bonheur d'être en quarts de finale. Nous n'étions pas favoris mais on a bien travaillé. Mais maintenant il faut essayer d'aller en demi-finales pour faire mieux qu'à la dernière CAN. On verra qui est l'adversaire...
Cette qualification était importante ?
P.F. : Je suis vraiment content pour le peuple guinéen qui vit dans la difficulté. C'est difficile là-bas en ce moment et là quand il voit que sur le terrain, on se bat et on se bouge, je crois qu'il peut être content. Vous savez parfois on rentre au pays et certains gens disent qu'on ne vient au pays que pour se promener et prendre des vacances. Là, ils voient qu'on essaie de faire quelque chose pour eux et le pays. J'espère que cette qualification leur apportera un peu de réconfort.
Vous avez tout de même souffert face à la Zambie (2-1) ?
P.F. : C'est sûr, on a souffert en première mi-temps. A la mi-temps, l'entraîneur nous a parlé et nous a demandé de ne rien lâcher. Heureusement, on est revenu au score en deuxième mi-temps. Et on a réussi à mettre le but de la qualification dans les arrêts de jeu. L'entraîneur (Patrice Neveu, ndlr) nous a engueulés. C'est normal, c'est son boulot. Et ça a fini par payer.
A titre personnel, tu as inscrit un doublé. Pourtant, tu répètes souvent que tu n'est pas un buteur...
P.F. : Je suis sur ma lancée. A Saint-Etienne, je fais le même boulot. C'est vrai que j'ai l'habitude de dire que je ne suis pas un buteur mais bon... si j'ai l'occasion de mettre le ballon au fond, je ne vais pas gêner. C'est avec plaisir. Mais je ne suis pas un chasseur de but.
Tu es quand même encore loin de Santos ou Samuel Eto'o...
P.F. : (Il rit) Eux, ce sont des vrais buteurs, des vrais attaquants ! Et il ne faut pas oublier Didier Drogba. Si on croise la Côte d'Ivoire, il faudra le surveiller de très près.
Tu as joué à deux postes jeudi, un poste plus à droite, puis plus dans l'axe. Que préfères-tu ?
P.F. : Moi, je joue où l'entraîneur me dit de jouer. Ce n'est pas important où je joue, l'important c'est de bien jouer et de gagner. On a un groupe homogène et c'est vraiment très bien. Nous sommes tous des professionnels et tout le monde veut jouer, cela doit être difficile à gérer pour le coach.
La Guinée a marqué deux fois deux buts dans les vingt dernières minutes. Vous avez du mal à commencer vos matches ?
P.F. : Le plus important c'est que l'on marque! On a souffert pendant les deux matches mais pendant les deux matches, on n'a pas baissé les bras et on a continué à attaquer pour marquer. C'est le plus important.
Jusqu'où peut aller la Guinée ?
P.F. : Il y a deux ans, on avait déjà réussi à se hisser en quarts de finale. Cette année, si on fait un peu d'efforts, on est capables de passer les quarts à mon avis. En tout cas, on fera tout pour passer en demi-finales. Ensuite, si on a l'opportunité d'aller plus loin voire jusqu'en finale, pourquoi pas.
Il n'y aura plus vraiment d'enjeu face à la Tunisie. Comment allez-vous aborder ce match ?
P.F. : La Tunisie, on la connaît bien. On les a déjà croisés en 2004. Lors des phases éliminatoires aussi. Cette fois, je crois que ça sera un très beau match et... un petit match de revanche. Même si les deux équipes sont qualifiées, c'est important psychologiquement. On a bien commencé, il faut bien terminer.
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