CAN 2015 : Malgré les débordements de supporters, la Guinée-équatoriale a été épargnée par la CAF
ParAFP
Publié 06/02/2015 à 19:05 GMT+1
La CAF a été clémente avec la Guinée équatoriale suite aux incidents qui ont fait 36 blessés jeudi lors de la demi-finale de la CAN 2015 face au Ghana.
Sévère avec le Maroc, la CAF a en revanche été indulgente avec la Guinée-équatoriale. Le jury disciplinaire de la Confédération africaine s'est contenté d'infliger une rencontre à huis clos avec sursis à la Guinée-équatoriale et une amende de 100 000 dollars (environ 88 000 euros) au lendemain des débordements provoqués par les supporteurs du Nzalang Nacional dans le stade de Malabo, lors de la demi-finale de la CAN 2015 entre la Guinée équatoriale et le Ghana (0-3), qui ont fait 36 blessés.
Pas d'annulation de la "petite finale" donc, ni un quelconque huis clos ferme en dépit du chaos qui a régné durant la demi-finale. Après des jets de projectiles incessants de la part du public local sur l'arbitre et les joueurs ghanéens, le match avait été interrompu durant plus de 35 minutes après l'entrée sur la pelouse des fans des Black Stars, poussés à quitter les tribunes par crainte d'affrontements avec les supporteurs adverses.
Maintien de la confiance aux autorités locales
Il a fallu l'intervention des forces de sécurité, à l'aide de gaz lacrymogènes et d'un hélicoptère volant parfois à quelques mètres seulement des gradins, et l'évacuation d'une bonne partie des fans équato-guinéens pour pouvoir reprendre et terminer la partie.
La CAF fait donc confiance aux autorités locales pour maintenir l'ordre et éviter de nouveaux désordres. Même si la configuration du minuscule stade de Malabo, d'une capacité d'à peine 15 000 places, s'est avérée guère adaptée à la tenue d'une rencontre du pays-hôte d'un point de vue sécuritaire. Mais la Guinée-équatoriale, elle, a pris la relève du Maroc au pied levé, en temps record, en tant qu'organisateur d'un évènement majeur du sport africain.
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