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Rodez terrasse Paris

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/03/2009 à 16:00 GMT+1

Pensionnaire de National, Rodez a sorti le PSG (3-1 a.p.) en 8e de finale de la Coupe de France. Menés au score, les Ruthénois ont su renverser la situation en manifestant plus d'envie que le PSG, finaliste la saison passée. Monaco s'est qualifié à Ajaccio (0-2) et Sedan a battu Vitré (3-0).

RODEZ (National) - PSG : 3-1 (a.p.)
Buts: Choplin (66e, 115e), Pacios (118e) pour Rodez - Traoré (9e) pour le PSG
Paris avait connu Clermont, il se souviendra dorénavant de Rodez. Eliminés en 1997 par les Clermontois (4-4, 4 tab à 3), les Parisiens viennent de subir la même humiliation face à de formidables Ruthénois en huitièmes de finale de la Coupe de France (3-1 a.p). A douze ans d'intervalle, le club de la Capitale vient de vivre l'un des pires moments sportifs de son histoire. Un mal pour un bien diront les plus caustiques. Paris n'est plus engagé que dans deux compétitions, le championnat et la Coupe de l'UEFA. Pour Rodez, douzième de National, l'aventure continue. C'est ça la magie de la coupe.
"On mésestime Rodez et on exagère peut-être notre qualité du moment" tempérait Paul Le Guen avant la rencontre. L'habituelle réserve du natif de Pencrans prend, après cette rencontre, toute sa pleine mesure. Le coach parisien savait cette formation ruthénoise capable de poser des problèmes à ses protégés. A ce point là? Il est permis d'en douter tant les Parisiens ont reçu une leçon de courage, d'abnégation, de sacrifice sur la pelouse de Paul-Lignon. Une leçon de football tout simplement. Paris, engagé dans les quatre compétitions il y a encore un mois, va maintenant se concentrer sur ses deux derniers objectifs. Reste à savoir comment les coéquipiers de Sylvain Armand réagiront après ce revers plus que cuisant. Les prochains jours s'annoncent moroses du côté du Camp des Loges.
La ballade de Choplin
Le technicien breton avait pourtant décidé d'aligner son équipe type pour ce 8e de finale. Makelele et Sessegnon suspendus, Sakho, blessé, seul Ludovic Giuly commençait la rencontre sur le banc au côté des Partouche, Makonda et autre Barrada. Après seulement dix minutes de jeu, Paris menait au score, grâce à une réalisation chanceuse de l'épaule de Sammy Traoré (1-0, 9e). Un but et puis plus rien. Les Franciliens laissant la possession de balle et les occasions de but aux Aveyronnais. Sans un Landreau des grands soirs, le PSG aurait du être rejoint au score. Devant Cassan (13e), Belaud (19e, 22e, 42e) et Choplin (26e), le portier international prouvait une nouvelle fois son retour au premier plan. Devant à la pause, les protégés de Paul Le Guen pouvait remercier leur gardien de but.
Revenu avec de meilleures dispositions, Paris ratait l'occasion de plier la rencontre en seconde période. Dominateur, le PSG se faisait contrer par Choplin qui inscrivait un but plein d'à propos (1-1, 66e). Une égalisation ou Camara n'était pas exempt de tout reproche. Avec une formation à l'image du joueur qu'il était, technique et belle à voir jouer, Franck Rizzetto ne tenait plus sur son banc. A la fin du temps réglementaire, Hoarau tenait la balle de match, mais Sopalski sauvait son camp à deux reprises (90+1, 90+2). Le public de Paul-Lignon n'en pouvait plus devant une telle production de qualité de la part de son équipe. Et le meilleur était à venir.
Dans des prolongations à sens unique, Kezman, entré en jeu, était à deux doigts de se faire expulser en l'espace de deux minutes. Un retour en fanfare pour le Serbe. Face aux vagues ruthénoises, Paris se faisait balader pendant trente minutes. Recevant une véritable leçon de football. A cinq minutes de la fin, Choplin entrait dans une autre dimension. D'une frappe des trente mètres, le milieu aveyronnais trompait Landreau et faisait chavirer tous les spectateurs (2-1, 115e). Paris était à la rue, K-O debout. Deux minutes plus tard, Pacios achevait la bête blessée (3-1, 118e). Dans un stade médusé, Rodez tenait l'exploit de son histoire. Le coup de sifflet final laissait entrevoir des larmes sur le visage de Franck Rizzetto. Un moment d'une rare intensité. Pas de larmes pour Paul Le Guen, mais peut-être des vieux souvenirs en tête. Comme un certain Clermont-PSG, le 28 février 1997.
AJACCIO (L2) - MONACO 0-2
Buts : Prokrivac (31e), Licata (74e)
Monaco s'est qualifié pour les quarts de finale en dominant tranquillement (2-0), sous une pluie battante, un AC Ajaccio (L2) valeureux mais dominé dans son stade François-Coty. Les hommes de Ricardo débutaient bien la partie et se montraient naturellement plus à l'aise techniquement face à des Ajacciens volontaires mais trop brouillons pour s'approcher sérieusement des buts de Ruffier. Monaco était rapidement dangereux par des incursions de Licata et Park, mais il fallait attendre la demi-heure de jeu et un tir puissant de Pokrivac pour débloquer la situation (1-0, 30e). Les insulaires, incapables de réagir, regagnaient les vestiaires avec ce handicap.
En seconde période, les Ajacciens mettaient la pression sur les buts monégasques afin d'égaliser rapidement mais la défense de l'ASM ne tremblait pas, à l'instar de Ruffier sur un tir d'André (49e). Ajaccio s'exposait ainsi inévitablement à des contres et, sur l'un d'entre eux, Licata assommait définitivement les Corses en remportant son duel face à Quievreux (2-0, 72e). L'entrée en jeu du grand attaquant Diabaté donnait quelques espoirs aux pensionnaires de Ligue 2, mais à chaque fois Ruffier ou Mongongu préservaient le but monégasque (74e et 76e). Monaco, grâce à sa technique supérieure, gérait tranquillement la fin de match et n'a finalement jamais été mis en danger par Ajaccio.
SEDAN (L2) - VITRE: 3-0
Buts: Sidibé (16e), Eudeline (26e), Jouvrot (52e c.s.c.)
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