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"Nous n'y penserons pas"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/05/2011 à 00:47 GMT+2

C’est assez rare, les deux finalistes de la Coupe ont encore quelque chose à conquérir en L1. "Cette finale est une parenthèse", résume Rudi Garcia. Lille et le PSG sont respectivement en course pour le titre et la Ligue des Champions. Mais mener deux compétitions de front a son lot de contraintes.

Rudi Garcia

Crédit: AFP

La Coupe de France peut permettre de sauver sa saison. Le PSG est bien placé pour en parler. Plus vraiment habitué au haut du tableau de Ligue 1 jusqu'à cette saison, le club de la capitale a régulièrement pu compter sue la Vieille Dame pour compenser un championnat raté. C'est la première fois depuis 2004 que Paris a encore quelque chose à jouer en championnat au moment de disputer une finale de Coupe de France. Avoir deux objectifs à l'esprit, c'est aussi le cas du Losc, leader de Ligue 1 et qui vise le doublé, avec la possibilité de mettre un terme à 55 ans de disette en Coupe de France.
A ce stade de la saison, il n'est plus question de privilégier telle ou telle compétition. Pour Lille comme pour le PSG, gagner est un impératif à chaque match, spécialement quand arrivent les échéances du printemps. La Coupe de France n'échappe pas à la règle. La compétition est différente, mais l'obligation est la même. "Je n'ai pas besoin de leur dire, affirme l'entraineur lillois Rudi Garcia. Cette finale est une parenthèse. On ne pense pas du tout au championnat. J'espère que nous n'y penserons pas avant dimanche". Paris aborde cette finale dans le même état d'esprit par rapport à la L1. "Cette Coupe de France est intercalée entre deux journées de championnat. Et c’est la même chose pour Lille, souligne l'entraineur parisien Antoine Kombouaré. On va mettre toute l’énergie nécessaire pour essayer de remporter ce match et ensuite on pensera à Bordeaux et Lille."
Kombouaré : « On joue cinq matches en quinze jours »
Paris et Lille savent cependant que cette finale de Coupe de France ne sera pas sans contraintes. Les deux équipes devront ainsi jouer mercredi respectivement à Bordeaux et face à Sochaux, dans le cadre de la 36e journée de Ligue 1. Remobiliser les troupes ne devrait pas poser de problème à Garcia et Kombouaré. La motivation pour aller chercher le titre (pour Lille) et la Ligue des Champions (pour Paris) doit suffire. "Psychologiquement non, j'en suis sûr", répond Garcia à la question de savoir si cette finale aura des conséquences sur le Championnat. "On en a parlé avec les joueurs. Athlétiquement en revanche, comme le PSG, j'espère que nous n'aurons pas à aller en prolongation, reconnaît cependant l'entraineur nordiste. Mais s'il faut en passer par là pour gagner, on le fera".
Si cette finale de Coupe de France doit avoir un impact négatif sur le championnat pour les deux équipes, c'est sur le plan physique. Kombouaré, comme Garcia, s'inquiète pour l'état de ses troupes. L'entraineur parisien ne s'est d'ailleurs pas privé de fustiger le calendrier en conférence de presse. "J'ai déjà donné mon avis sur le calendrier. Il n’est pas adapté, c’est une évidence. On joue cinq matches en quinze jours. Il faut faire avec, on ne se trouve pas d'excuses", a lâché l'entraineur parisien. Arrivé en demi-finale de la Coupe de la Ligue et en huitième de finale de la Ligue Europa, le club de la capitale est peut-être encore davantage émoussé que son adversaire. "C'est vrai que Paris ne peut pas enchaîner tous les matches. C'est nous qui en avons joué le plus", glisse Claude Makelele. La parenthèse de la Coupe véhicule son lot d'inquiétude pour Paris et Lille. Mais elle pourrait aussi les lancer sur la voie d'un mois de mai fructueux.
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