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Quevilly n'a pas à rougir

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/04/2012 à 10:22 GMT+2

Malgré leur échec en finale face à Lyon (1-0), les Quevillais ne retiennent que le meilleur de leur aventure en Coupe de France cette saison : leurs exploits face à Marseille et Rennes. Mais surtout cette ambiance magique au Stade de France.

FOOTBALL 2012 Quevilly - Beaugrard

Crédit: AFP

Il y a forcément des regrets. Après avoir touché du doigt le Graal des clubs amateurs, on ne peut pas rester insensible en ratant la dernière marche. Mais la belle histoire restera. Quevilly, pensionnaire de troisième division, a frappé un grand coup en atteignant la finale de la Coupe de France. Et ce n'est pas son échec au Stade de France face à une équipe de Lyon (1-0) - tout naturellement "au-dessus" comme l'avoue l'entraîneur de l'USQ Régis Brouard - qui va tout effacer. Car les joueurs de Quevilly ont fait rêver leur public et la France qui aime tant ces Petits Poucets.
Les yeux parfois humides, avec la voix tremblante pour certains, les Normands ont tenté de faire bonne figure devant la presse. Malgré la déception, ils n'ont voulu garder que le meilleur de cette belle aventure. "On a pris ce qui avait à prendre. C'est notre petit 'kiff'. On est fier de nous. Nous n'avons pas à rougir", avoue Karim Herouat. "On aurait souhaité que cette soirée soit magique mais c'est quand même beau de pouvoir jouer ici face à des joueurs de classe internationale", enchaîne Grégory Beaugrard, qui a soulevé la coupe avec Cris. "C'était gentil de sa part mais ce n'est pas le souvenir que je garderai de cette finale." Il en a en effet plein d'autres en tête.
"Faire en sorte que cela ne revienne pas dans 40 ans"
Car depuis des semaines, les Normands ont accumulé des histoires qu'ils pourront raconter pendant de nombreuses années. Il y a eu la victoire face à Marseille en quarts de finale (3-2 a.p.) et celle face à Rennes en demi-finale (2-1). "Un immense parcours", résume Beaugrard. Mais il y a surtout eu cette semaine avec le séjour à Clairefontaine et... le Stade de France, revêtu de jaune et noir. "Quelle ambiance !, glisse Régis Brouard, l'entraîneur quevillais. Il faut tirer un grand coup de chapeau aux supporters. Ca fait beaucoup de bien à la région de Rouen. Je veux les féliciter. Ils ont répondu présent."
Michel Mallet a aussi savouré cette ambiance magique. "Ce stade en jaune et noir, ce sont des images qui resteront, se félicite le président de Quevilly. Quand on a pris le temps de faire ce tour d'honneur, il n'y avait pas un seul déçu, contrairement à 2010 quand on avait perdu face au PSG en demi-finales. A l'époque, beaucoup de gens pleuraient. Ce soir, je n'ai pas vu de gens déçus. Mais fiers de nous avoir supportés, d'être présents, d'être Normands." Le quatorzième de National va maintenant se replonger dans le quotidien et tenter d'assurer son maintien mais le rêve ne sera jamais très loin. "Ca ne reviendra peut-être pas dans deux ans car on sera de plus en plus pris au sérieux. Mais il faudra faire en sorte que cela ne revienne pas dans 40 ans", conclut Mallet. Les regrets ont déjà laissé la place aux espoirs.
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