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Coupe de France : Defourny, un Diable rouge dans les cages de Rouen

ParAFP

Mis à jour 30/01/2013 à 00:37 GMT+1

Pour résister à Marseille en 16e de finale mercredi, Rouen pourra compter sur son gardien Théo Defourny, formé à Lyon et héros du 32e face à Ajaccio.

Defourny Rouen Ajaccio

Crédit: AFP

Ses plongeons ont permis à Rouen, pensionnaire de National, d'accéder aux 16e de finale de la Coupe de France. Le jeune gardien de but franco-belge Théo Defourny, ancien cadet d'Hugo Lloris à Lyon, entend garder encore bien fermées les portes normandes ce mardi contre Marseille (L1). Le 5 janvier, lors des tirs au but qui avaient soldé la rencontre de 32e de finale face à Ajaccio (L1), le portier de 20 ans avait plongé cinq fois du bon côté, faisant mouche à trois reprises et assurant la qualification de son équipe (1-1 a.p., 3-2 t.a.b.). "J'y suis allé au feeling, j'ai eu de la chance", avait sobrement commenté ce grand gaillard (1,94 m, 85 kg) élevé en Savoie par un père belge et une mère française, et formé à l'Olympique Lyonnais. Relancé face aux Corses, Defourny revient de loin : arrivé en Normandie en début de saison prêté par l'OL, le gardien, qui avait gagné sa place de titulaire lors des matches de préparation, avait dû la céder après avoir encaissé 13 buts en quatre rencontres de championnat.
Né à Bourg-Saint-Maurice, Théo Defourny a grandi les skis aux pieds - ses parents tenaient un hôtel-restaurant dans la station des Arcs - avant de se passionner pour le foot. "Il y a avait une meilleure ambiance qu'au ski, on s'amusait plus", se souvient-il. A 12 ans, ses envolées attirent l'oeil des dirigeants de l'école de foot de l'OL, où il côtoie un grand aîné, Hugo Lloris, déjà gardien international. "Il était réservé, il ne parlait pas trop mais il donnait des conseils. Il nous corrigeait quand il le pouvait. C'était un bon modèle pour nous tous, une source d'inspiration", dit-il.
Le spectre de Völler en 1993
Mais alors que ses collègues joueurs de champ Lacazette, Gonalons et Grenier sont propulsés en équipe fanion, Defourny doit se contenter d'un titre de champion de France des réserves pro en 2011. Son horizon étant bouché à l'OL, il part la saison passée en prêt au Royal Antwerp (2e div. belge). Un point de chute pas tout à fait étranger puisque son père est originaire des environs de Liège: "Agé une vingtaine d'années, il est venu en France en vacances. Il a trouvé du travail, il a rencontré ma mère et il n'est plus reparti", explique-t-il.
Arrivé chez les Diables rouges rouennais cet été, Defourny garde une place dans son coeur pour son +plat pays paternel+ et ne désespère pas de rejoindre le groupe A des autres Diables rouges, la sélection belge, où il pige désormais en U20 (moins de 20 ans). Avec pour rêve de marcher sur les traces de son héros, Michel Preud'homme, illustre gardien belge du Mondial-1994. "Je suis tombé sur des cassettes de lui quand j'étais petit. J'aimais ses sorties aériennes exceptionnelles. Aujourd'hui, j'essaie de m'inspirer du haut niveau moderne, de Casillas (Real Madrid), Cech (Chelsea) et Lloris (Tottenham), des gardiens qui font gagner des matches", confie-t-il. En attendant, ce mardi contre Marseille, il aura un enjeu particulier au bout des gants: il y a 20 ans, au même stade de la compétition, Rouen s'inclinait (0-1) contre les Phocéens sur un penalty contesté de l'Allemand Rudi Völler...
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