Montpellier a quand même tremblé face à Bourg-Péronnas

Le penalty aurait pu tout faire basculer. Avant cette 62e minute et cette main involontaire de Mapou Yanga Mbiwa dans sa surface, la lecture de ce 32e de finale de Coupe de France était limpide. Montpellier infligeait une domination sans partage à une formation de Bourg-Péronnas dépassée. Mais les pensionnaires de National ont traîné jusqu’au bout une première mi-temps ratée. Les champions de France se sont donc qualifiés pour les seizièmes de finale après une victoire finalement logique (1-2) malgré une dernière demi-heure plus compliquée.

Le "lunch time" n’a pas été digéré par Bourg-Péronnas. Sa défense a donné le bâton pour se faire battre en offrant deux buts sur autant de cafouillages. Emmanuel Herrera parfaitement servi par un John Utaka en jambes (7e) et Souleymane Camara (34e) ne se sont pas fait prier pour sanctionner l’attentisme des locaux. Même privés de Cabella et Belhanda, en partance pour Fenerbahçe, les Héraultais ont longtemps fait respecter la hiérarchie. Mais la mi-temps a redistribué les cartes.

La main de Yanga-Mbiwa dans la surface a donné l'occasion à Yohan Di Tommaso de transformer un pénalty qui a relancé les locaux (62e). Les pensionnaires de National ont eu quelques occasions de revenir à la marque (75e, 78e, 89e), mais le manque de précision dans le dernier geste les a condamnés à quitter la compétition. Huitième-de-finaliste l'an dernier et tombeur de Monaco et Auxerre lors des deux tours précédents, Bourg-Péronnas est, cette fois, tombé sur plus fort que lui.