PSG : Lucas a trois semaines pour séduire Paris… et le Brésil
Mis à jour 04/02/2014 à 14:39 GMT+1
Avec Edinson Cavani out pour trois semaines, Lucas a une belle opportunité à saisir pour gagner du temps de jeu au PSG. Avec la Coupe du monde en ligne de mire.
On vient d'entrer dans le mois de février, et il n'est pas sans rappeler de bons souvenirs à Lucas. C'est celui où il avait éclaté aux yeux de l'Europe l'an dernier. Le Brésilien s'était fait remarquer à l'occasion de la victoire du PSG à Valence (1-2), où la fulgurance de ses accélérations avait fait beaucoup de mal à la défense espagnole. Il semblait alors parti pour s'imposer comme un des éléments-clés du club de la capitale.
Mais l'arrivée d'Edinson Cavani l'été dernier a freiné l'ascension d'un joueur aussi critiqué de façon chronique pour son manque d'efficacité, et remis en question son statut au sein de la sélection brésilienne. Une situation particulièrement délicate pour Lucas, alors que son pays accueillera la Coupe du monde dans un peu plus de quatre mois. La blessure de l'Uruguayen, indisponible pour trois semaines, lui donne une chance unique de revenir dans les plans de son sélectionneur. Et il a les cartes en main pour la saisir.
Il est en forme, à l'image de sa saison
Vendredi, face à Bordeaux (2-0), Lucas a été l'un des principaux artisans de la victoire du PSG en adressant les deux passes décisives sur les buts parisiens (2-0). Ce n'étaient pas les premières de la saison. Alors qu'il doit se contenter d'un temps de jeu réduit (21 apparitions en L1, mais seulement 10 titularisations), le Brésilien est le deuxième meilleur passeur du club en championnat avec 8 passes décisives, derrière Zlatan Ibrahimovic (9).
Et son influence sur l'animation offensive de son équipe va plus loin. Lucas est aussi celui qui réussit le plus de centres (1,4 par match) et de dribbles (2,4 par match) ; et il n'est devancé que par Ibrahimovic au nombre de passes-clés par match (1,8 par match, contre 2,1 pour le Suédois). Le Brésilien n'a marqué que trois fois en L1, mais ce total fait quand même de lui le troisième buteur du PSG en championnat après Ibrahimovic (18) et Cavani (13). Derrière le Suédois et l'Uruguayen, il est l'élément le plus performant de l'attaque parisienne cette saison.
Il domine la concurrence
Jusqu'ici, Lucas était le premier choix de Laurent Blanc en cas de défection d'Ibrahimovic, Cavani ou Ezequiel Lavezzi, les trois titulaires en attaque de son 4-3-3. La blessure de l'Uruguayen lui offre une opportunité d'intégrer le onze de départ qui n'est cependant pas garantie compte tenu de la concurrence qui règne au sein de l'effectif du PSG. Pour une place en attaque, ses rivaux sont Jérémy Ménez et Javier Pastore. Deux joueurs qui apparaissent un cran en-dessous de l'international auriverde.
Ménez, blessé en début de saison, ne compte que neuf apparitions en L1, dont cinq titularisations. Pastore a été davantage utilisé (16 matches, 9 titularisations), mais il est plutôt considéré comme un milieu par Laurent Blanc, même si l'arrivée de Yohan Cabaye pourrait inciter Blanc à faire monter l'Argentin d'un cran. Mais ces deux joueurs ont le plus souvent déçu cette saison, contrairement à Lucas, ce qui donne un avantage au Brésilien compte tenu de l'importance des échéances à venir.
Il a une place à reprendre en équipe du Brésil
C'est l'une des conséquences de l'arrivée de Cavani l'été dernier. En abandonnant l'essentiel de son temps de jeu à l'Uruguayen au PSG, Lucas a aussi vu sa place en sélection nationale menacée. Laissé sur le banc auriverde durant l'essentiel de la Coupe des confédérations, il n'avait même pas été convoqué pour affronter le Honduras (5-0) et le Chili (2-1) en novembre. "Ce qui a joué en ma défaveur je pense, c'est le fait de ne pas avoir beaucoup joué au PSG, alors que d'autres joueurs avaient plus de temps de jeu", déplorait-il à l'époque.
De ce point de vue, la blessure de Cavani tombe plutôt bien pour lui, alors que Luiz Felipe Scolari doit dévoiler le 11 février sa liste pour le match amical du 5 mars face à l'Afrique du Sud. Et les échéances à venir lui donneront de la visibilité, avec notamment le duel au sommet de la L1 face à Monaco dimanche, puis le 8e de finale aller de Ligue des champions le 18 février à Leverkusen. A un peu plus de quatre mois d'une Coupe du monde qu'aucun Brésilien ne veut manquer, à commencer par Hulk ou Robinho, ses principaux rivaux sur l'aile droite de la Seleçao, c'est l'occasion ou jamais pour Lucas de lancer l'opération séduction. Et de confirmer que le mois de février lui réussit plutôt bien.
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