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ASSE - PSG (0-1) : Un éclair et c’est tout, pour Zlatan Ibrahimovic comme pour le PSG

Benoît Vittek

Mis à jour 14/01/2015 à 00:38 GMT+1

Agacé et pas vraiment dans le coup, Zlatan Ibrahimovic a heureusement eu une inspiration géniale pour renverser son match et celui du PSG, mardi à Saint-Étienne (0-1) en quart de finale de la Coupe de la Ligue.

Joie partagée pour Zlatan Ibrahimovic et Laurent Blanc après la victoire du PSG à Saint-Étienne

Crédit: AFP

Il peut suffire d’un éclair. Un geste soudain, lumineux, pour sauver le match d’un homme et de toute une équipe. Jusqu’alors auteur d’une prestation frustrante pour lui, ses équipiers et tous les suiveurs du PSG, Zlatan Ibrahimovic a tout changé sur une action, mardi, à Geoffroy-Guichard. Plus qu’une action, une inspiration comme il en a souvent et comme les autres en ont si rarement. À la réception d’un centre de Lucas, l’étoile parisienne a mis la poitrine. Le geste parfait. Ruffier a été battu, l’ASSE éliminée (0-1).
Jusqu’à cette 72e minute de jeu, Ibrahimovic n’avait pas été à la hauteur de la légende qu’il se construit avec ces gestes incroyables. Après, on ne l’a plus vu. Ibra avait réalisé son œuvre, le match était plié. Le Suédois a donc fini la rencontre avec 48 ballons touchés, la plupart de façon très anecdotique, et deux tirs, dont le premier n’avait rien pour inquiéter Ruffier.
À contretemps, dans le jeu et dans le verbe
À son actif également, deux accrochages avec Javier Pastore. Frustré par le positionnement de son partenaire, Ibrahimovic n’a pas hésité à le lui signaler avec forces gestes et cris. L’Argentin a fini par lui rétorquer que le jeu se poursuivait, à quelques mètres seulement, et qu’il valait mieux continuer à s’intéresser au ballon… Peut-être a-t-il également rappelé à Ibra que son positionnement aussi pouvait être remis en cause, avec cinq hors-jeu sifflés contre lui. Sur le premier d’entre eux, Pastore avait signé une merveille de décalage dont le Suédois n’a pu profiter.
Même ses récriminations auprès de l’arbitre, Ibra les a faites à contretemps. Il a ainsi fini par écoper d’un carton jaune (38e) que l’arbitre aurait aussi bien pu adresser à Marco Verratti ou Thiago Motta, aboyeurs emblématiques d’un PSG aux abois. Heureusement pour lui, le leader parisien a fini par inscrire le but décisif. Son deuxième de l’année, après celui inscrit contre Montpellier en Coupe de France. Il lui reste maintenant à retrouver pareille inspiration en championnat, lui qui n’a plus marqué en Ligue 1 depuis début décembre.
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Zlatan Ibrahimovic dans les filets de Ruffier, félicité par Pastore

Crédit: AFP

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