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Jalousie, critique, Areola: les 5 déclas qui montrent que Laurent Blanc est remonté avant Bastia-PSG

Lucile Alard

Mis à jour 10/04/2015 à 23:25 GMT+2

Remonté Laurent Blanc. Le tacticien parisien a réglé quelques comptes en conférence de presse vendredi soir, avant la finale de Coupe de la Ligue face à Bastia. Il s’est offert plusieurs charges contre les instances et les journalistes. La preuve en cinq déclas.

Laurent Blanc (PSG) en conférence de presse avant la finale de la Coupe de la Ligue

Crédit: Panoramic

La France, pays de jaloux ?

Le PSG fait des envieux dans le football français, mais Blanc va un peu plus loin que ça. Pour lui, son club n'est pas aidé. Entre la suspension de quatre matches de Zlatan Ibrahimovic et le refus de décaler le match contre l'ASSE, la Ligue a donné du grain à moudre à l'ancien sélectionneur de l'équipe de France.
On est dans des situations où personne ne nous aide. Mais on attend de l’aide de personne. En France, un pays que j’adore, il y a beaucoup de jalousie. On est jaloux des gens qui ont des moyens, des gens qui réussissent.

Verratti, victime des arbitres

C'est quasiment une routine pour le milieu de terrain italien : se prendre une biscotte à chaque sortie sur les pelouses françaises. Si Laurent Blanc a souvent remonté les bretelles de son joueur, coutumier des protestations, il a cette fois sous-entendu que Verratti bénéficiait d'un traitement spécial de la part des arbitres. Et même si son exemple est un peu exagéré (4 cartons reçus pour une moyenne de deux fautes par match lors des cinq dernières rencontres en réalité), difficile de lui donner tort. 
Verratti a reçu cinq cartons jaunes sur ses cinq derniers matches. Savez-vous combien de fautes il a fait sur ces cinq matches ? Cinq. Alors on se dit qu'il y a certainement des choses qui sont dites, que pour Marco, dès qu'il fait une faute, il faut lui mettre un carton.
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Marco Verratti (PSG)

Crédit: AFP

La titularisation d'Areola, ça ne passe pas

D'autres entraîneurs de la Ligue 1 soutiendraient probablement Laurent Blanc dans sa charge. L'entraîneur ne digère pas vraiment qu'Alphonse Areola, prêté par Paris et formé dans la capitale, soit aligné par Bastia samedi. Imaginez s'il réalise le match de sa vie ou sort le penalty d'Ibra à la fin de la séance de tirs au but.
Je pense qu'il faudra légiférer sur les joueurs prêtés. Il n'y a pas de règlement, il y a des accords ou des paroles. Il y a des problèmes, la situation n'est pas claire et il y a des questions à se poser. Alphonse, il est chez nous.

Les critiques, il "s'en fout"…

Pas de jaloux, Laurent Blanc charge aussi la presse et les journalistes. Alors qu'on lui demande si les résultats du PSG sont une revanche pour lui alors qu'il a essuyé de nombreuses critiques cette saison, il expédie une nouvelle charge.
Sincèrement, je m'en fous. Je suis là pour faire mon travail du mieux possible et gagner des titres. Vous jugez, vous avez le droit, mais ne me demandez pas ensuite de commenter vos jugements passés.

… mais il ne les oublie pas

Des critiques, Laurent Blanc en avait pourtant essuyé un paquet lors du match du PSG face à Caen, trois jours avant d'affronter Chelsea en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, dont il était reparti avec plusieurs blessés. Et visiblement, elles ont toujours du mal à passer…
Quelle que soit ma composition d'équipe, si ça se passe mal, c'est l'entraîneur qui trinquera, je m'en suis aperçu contre Caen (…) J'ai été critiqué pour avoir mis une composition d'équipe contre Caen, parce qu'il y avait eu des joueurs blessés. Demain, je vais aligner onze joueurs qui auront le risque de se blesser, comme ceux de Bastia. Quand on joue au football, il n'y a que ceux qui sont assis dans un amphithéâtre qui ne risquent pas de se blesser. 

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