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Angleterre - Italie (1-2), notre antisèche : Et pourtant, l'Angleterre en sort presque rassurée

Nicolas Sbarra

Mis à jour 15/06/2014 à 06:33 GMT+2

L'Angleterre est dans une position délicate après sa défaite contre l'Italie (1-2). Mais c'est en poursuivant sur sa ligne de conduite, avec du jeu et des prises de risques offensives, qu'elle peut s'en sortir. Notre antisèche.

Les Anglais n'ont pourtant pas démérité face à l'Italie

Crédit: Panoramic

Le jeu : Du football comme on aime

Dans l’imaginaire collectif, équipe d’Italie rime souvent avec formation défensive. Si la Squadra Azzurra a évolué avec un milieu de terrain compact, sa vision a été offensive. Dans un premier temps, les joueurs de Cesare Prandelli ont tenté de trouver la meilleure position possible avec de multiples passes, même aux abords de la surface. Ne réussissant pas vraiment à inquiéter Joe Hart, ils ont ensuite cherché à être plus pragmatiques, avec réussite. Les deux buts sont venus d’actions plus directes, avec deux centres longs. La défense anglaise s’est inclinée alors qu’elle a peut-être montré moins de signes de fragilité que son homologue européenne. Pourtant, jouer avec une formation aussi orientée vers l’attaque était risqué. Le pari aurait pu être payant au vu du nombre d’occasions obtenues par les hommes de Roy Hodgson. N’a manqué que le réalisme...

Les joueurs : Balotelli a tenu son rang, Sirigu aussi

Si l’Italie a répondu présent pour son entrée en lice, mettant fin à quatre nuls en phases finales de Coupe du monde, c’est qu’elle a pu se reposer sur son attaquant vedette, Mario Balotelli. Le Milanais a inscrit sa quatrième réalisation sur ses cinq derniers matchs en tournois majeurs, son premier avec la sélection en 2014. Il a choisi le bon moment, pour ses débuts en Mondial, et a même failli marquer un autre but sur une belle inspiration. A l’opposé du terrain, un défi d’envergure attendait Salvatore Sirigu, réaliser l’intérim du capitaine Gianluigi Buffon. Il l’a réussi avec brio.
Andrea Pirlo s’est aussi illustré, à la baguette du jeu transalpin. Avec 117 ballons et 103 passes réussies sur 108, il a établi des records depuis le début de cette édition. Wayne Rooney, lui, est bien plus malheureux. Le Mancunien, s’il a livré une passe décisive, reste désormais sur 684 minutes sans marquer en Coupe du monde. Pas moins de 25 tirs ont été vains, dont trois ce samedi, tous hors cadre. Sa place dans le onze de départ n’est pas assuré, avec la concurrence d’un Ross Barkley dangereux après son entrée en jeu. Les Reds Daniel Sturridge et Raheem Sterling ont eux marqué des points.
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Raheem Sterling efface Gabriel Paletta pendant Angleterre-Italie (Mondial 2014)

Crédit: AFP

Le tournant qui n’a pas eu lieu : l’Italie évite d’être menée

Après avoir réussi à revenir au score très rapidement en première période, l’Angleterre aurait pu prendre les devants en début de seconde période. Mais Salvatore Sirigu est allé chercher une belle frappe flottante de Daniel Sturridge des 20 mètres. Une minute plus tard, c’est Mario Balotelli qui a ajouté un troisième but au tableau d’affichage, mais dans l’autre camp.

La stat : 92,2%

L’Italie a réussi 92,2% des passes tentées durant la rencontre. Depuis 1966, aucune équipe n’avait réussi une telle performance en Coupe du monde.

Le tweet qui nous a fait sourire : Le faux but de Sterling

Raheem Sterling a allumé la première mèche dans cette rencontre, dès la quatrième minute. Sa frappe soudaine est passée tout près de la lucarne, à tel point que lorsque le ballon a touché les filets, certains ont pensé que c’était à l’intérieur du but. La BBC s’est empressée de changer le score avant de se rendre compte de son erreur.

La décla : Steven Gerrard (milieu de l'Angleterre)

L'Italie est une bonne équipe, mais ils ne nous ont pas surpris. Ils ont mis une intensité par moments que nous n'avons pas pu suivre. Nous avons poussé, poussé, mais ça n'a pas marché.

La question : Qui de l’Angleterre et de l’Uruguay va rester à quai ?

A l’issue de la première journée dans ce groupe de la mort, les deux grands perdants sont l’Angleterre et l’Uruguay. Ils comptent trois points de retard sur Italiens et Costariciens. Même si la qualification des gagnants du jour n’est pas encore acquise au vu des six points qui restent à attribuer pour chaque formation, le vaincu de l’affrontement entre Three Lions et Celeste, jeudi prochain, serait tout proche de la sortie. Cette issue pend au nez des Anglais, qui n’avaient plus perdu lors de leur entrée en lice depuis 1986.
Ils peuvent trouver une raison de croire en un destin différent en se rappelant que cette année-là, ils s’étaient tout de même issus de la phase de poules. Mais le principal motif d’espoir pour Roy Hodgson est probablement le contenu, avec un visage séduisant. Un match nul aurait pu être mérité et les joueurs présents dans les 23 sont capables d’être plus réalistes devant le but. L’Uruguay a été moins à la fête, tant offensivement que défensivement, et se retrouve en sursis. Mais le retour de blessure de Luis Suarez, bien connu en Angleterre, pourrait tout changer.
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Daniel Sturridge en pleine célébration de joie contre l'Italie (Mondial 2014)

Crédit: AFP

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