Coupe du monde 2014 - Iran - Nigeria, le match qui ressemble à une formalité pour les Super Eagles

Dans le groupe de l’Argentine, mieux vaut ne pas perdre de temps pour tenter d’accrocher une qualification pour les huitièmes de finale. À ce petit jeu, le Nigeria semble l’autre équipe la mieux armée pour obtenir l’un des deux billets pour le tableau final. Emmenés par un Vincent Enyeama longtemps étincelant cette saison en Ligue 1, les Super Eagles entament la compétition face à l’Iran.

Le Nigeria a un statut à confirmer. Lauréate de la Coupe d’Afrique des Nations en 2013, l’équipe entraînée par Stephen Keshi arrive au Mondial avec l’étiquette de meilleure formation africaine du moment. Derrière l’Argentine, qu’il retrouve dans son groupe pour la quatrième fois en cinq participations (!), le Nigeria devra se méfier de la Bosnie pour rejoindre les huitièmes de finale, que les Super Eagles ont déjà atteint en 1994 et 1998. Mais avant de parler de qualification, les Nigérians devront réussir leur entrée dans la compétition face aux Iraniens.

L’Iran est sur le papier l’équipe la plus faible de ce groupe F. Du moins, sur le papier. Premiers de leur groupe de qualification au sein de la zone Asie, les hommes de Carlos Queiroz ont créé la surprise en terminant devant la Corée du Sud, elle aussi qualifiée pour le Mondial (groupe H). Mais cela risque d’être insuffisant pour espérer quoi que ce soit au Brésil.

Carlos Queiroz devrait conserver son 4-2-3-1 qui a fait de l’Iran l’équipe la plus prolifique des qualifications en Asie avec 30 buts inscrits. Ghoochannejad occupera seul la pointe de l’attaque devant un trio composé de Pooladi, Dejagah et Shojaie.

Du côté du Nigeria, Stephen Keshi devrait opter pour un 4-3-3 avec un trio Obi Mikel – Onazi – Azeez au milieu. Shola Ameobi occupera la pointe de l’attaque, épaulé par Victor Moses et Peter Odemwingie.

L’Iran n’a gagné qu’un match sur les neuf qu’il a disputés en phase finale de Coupe du monde. C’était en 1998 et une victoire contre les USA en phase de poule du côté de Gerland (2-1). Sur les huit rencontres restantes, l’Iran a concédé six défaites pour deux nuls.

Le Nigeria a encaissé onze buts sur coups de pied arrêtés en Coupe du monde, soit plus de la moitié des 21 buts concédés en quatre éditions (1994, 1998, 2002, 2010). Sur les 11, trois ont été marqués sur corner, six sur coup-franc et deux sur penalty. Les coups de pieds arrêtés, un secteur où le Nigeria est pourtant performant : ses trois buts inscrits lors du Mondial 2010 l’ont été depuis une phase arrêtée.