C'est Messi qui le dit : la France sera l'une des "favorites" de la Coupe du monde 2018

Lionel Messi a visiblement jeté un petit coup d'œil aux performances de l'équipe de France et cela lui a plu. Interrogé par Marca sur les favoris de la prochaine Coupe du monde, après la remise de son quatrième Soulier d'Or Européen vendredi à Barcelone, l'Argentin a directement placé les Bleus parmi les prétendants au titre. Surtout, il a désigné la France comme étant l'une des meilleures nations au monde à l'heure actuelle. Un compliment qui se prend, surtout après une année 2017 plutôt inégale du côté des troupes de Didier Deschamps.

"L'équipe d'Allemagne va être l'une des favorites, comme toujours. Il y a d'autres sélections qui vont également être de grosses prétendantes comme le Brésil, l'Espagne ou la France", a souligné le Barcelonais. "Aujourd'hui, ils ont démontré qu'ils étaient plus forts que les autres et ils vont arriver dans un meilleur état d'esprit au Mondial."

Qualifié dans la douleur avec l'Argentine, Messi a également donné son avis sur le rééquilibrage du niveau des sélections nationales qui a eu pour conséquence directe les éliminations de l'Italie, du Chili et des Pays-Bas lors des éliminatoires.

"Aujourd'hui, il y a un niveau très serré dans le football et une sélection bien structurée peut vous compliquer la tâche. Les Pays-Bas sont passés au travers, l'Italie également… Ce sont des équipes qui participaient à la Coupe du monde il y a quatre ans et personne ne s'attendait à ce qu'ils ne se qualifient pas."

Concernant la sortie de la Squadra en barrage face à la Suède, Messi a estimé que la mauvaise fortune des ténors de la Serie A était l'une des explications à cette faillite. "C'est vrai que le football italien n'est plus le même que lors des dernières années. C'est une réalité. Mais je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec la non-qualification pour le Mondial", a-t-il souligné. "Mais le football italien a changé. De grands clubs de Serie A comme le Milan et l'Inter ne sont plus les mêmes qu'il y a dix ans. Et cela s'est répercuté sur le football italien."