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Abidal solide au poste

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/06/2006 à 10:15 GMT+2

Sur son côté gauche, Eric Abidal s'est montré solide face à la Suisse (0-0). Le latéral des Bleus n'a jamais été pris en défaut et a même été décisif sur quelques actions chaudes. Fabien Barthez a aussi réussi sa partie. Auteur d'un arrêt déterminant, Fab

FABIEN BARTHEZ : Comme lors de chaque phase finale, le portier de l'équipe de France sort le grand jeu. Face à la Suisse, Fabien Barthez a été pratiquement impeccable. Battu sur le coup franc de Barnetta qui est allé mourir sur le montant (24e), il a réussi un arrêt de très grande classe sur une tête à bout portant de Daniel Gygax en seconde période (65e).
WILLY SAGNOL : Défensivement, Willy Sagnol a fait son travail. Souvent attiré vers l'avant, le défenseur latéral du Bayern Munich a beaucoup tenté sur son flanc droit. Malheureusement, il a pâti du faible rendement de Sylvain Wiltord qui ne l'a guère soutenu. Willy Sagnol a même tenté sa chance en fin de match (87e) et pris un carton jaune (90e) en fin de rencontre.
WILLIAM GALLAS : Comme son coéquipier de la défense centrale tricolore, William Gallas a tenu son rang. Mais s'est montré un peu plus tranchant que Lilian Thuram. Le Londonien a récupéré douze ballons et a également tenté d'apporter quelque chose sur les coups de pied arrêtés offensifs. Sans réussite.
LILIAN THURAM : Compte tenu de la prudence suisse, Lilian Thuram n'a pas eu énormément à faire sinon surveiller Marco Streller et Alexander Frei comme l'huile sur le feu. Pour sa 115e sélection, le Turinois a cependant failli être le héros malheureux du match en oubliant de remonter en même temps que sa défense et couvrant Alexander Frei sur le coup franc de Tranquillo Barnetta (24e).
ERIC ABIDAL : Privé de Florent Malouda, le Lyonnais s'est montré bien moins offensif que lors des matches de préparation. Positionné étrangement bas, Eric Abidal s'est contenté de défendre. Mais son travail a été impeccable. Rarement au sol et vigilant, il a gêné Alexander Frei sur la plus chaude occasion de la première période (24e) et repoussé le danger sur un centre dangereux de Barnetta (62e) lors des 45 dernières minutes. Dommage qu'il ait écopé d'un carton jaune (64e).
CLAUDE MAKELELE : Egal à lui-même, Claude Makelele a été la plaque tournante du milieu de terrain français. Toujours hargneux et efficace à la récupération, le Londonien a de plus perdu qu'une seule balle en 90 minutes de présence sur la pelouse du Gottlieb-Daimler Stadion. Malin, il a même provoqué le carton jaune de Tranquillo Barnetta (45e).
PATRICK VIEIRA : Replacé dans l'axe au profit du changement tactique opéré par Raymond Domenech, le Turinois n'a pas encore retrouvé toute sa superbe. Patrick Vieira a perdu plus de ballons qu'il n'en a gagnés et n'a pas assez joué vers l'avant. Il s'est procuré une occasion intéressante sur une passe de Franck Ribéry. Mais sa frappe, écrasée et non cadrée, n'a pas inquiété Zuberbühler (48e).
FRANCK RIBERY : Pour sa première titularisation, Franck Ribéry a beaucoup tenté. Mais peu réussi. Positionné de manière trop axiale, le Marseillais n'a pas suffisamment animé le couloir gauche et le jeu français s'en est ressenti. On peut regretter qu'il n'ait pas frappé et préféré servir Thierry Henry sur une occasion monumentale en première période (37e). A été remplacé par LOUIS SAHA (70e).
SYLVAIN WILTORD : Titularisé par Raymond Domenech, Sylvain Wiltord a bien commencé le match sur son côté droit. Mais au fil des minutes, le milieu offensif s'est éteint et sa réaction avec Willy Sagnol a été quasiment inexistante. Le Lyonnais a été remplacé par VIKASH DHORASOO (84e). Le Parisien a bien failli faire la différence lors des arrêts de jeu. Mais sa frappe croisée est passée juste à côté (90+1).
ZINEDINE ZIDANE : Emu lors de la Marseillaise, le meneur de jeu de l'équipe de France n'a pas démérité durant le match. Compte tenu de la faillite des ailes, le jeu a constamment transité par ses pieds. Mais Zizou, qui a beaucoup joué avec Ribéry, n'a pu délivrer de passe décisive. Cependant, son activité durant 90 minutes a de quoi rassurer les sceptiques.
THIERRY HENRY : Aligné en pointe, Thierry Henry s'est démené mais n'a pu faire la différence. Esseulé, le Gunner n'a pas profité de points d'appuis et s'est retrouvé trop souvent à l'origine des actions. Il eut été plus utile à la finition. Sur sa meilleure occasion, Henry a eu le malheur de voir sa frappe repoussée par... la main de Patrick Müller. On attend mieux face à la Corée du Sud.
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