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Le Mondial 1962

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/04/2006 à 11:00 GMT+2

En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui: Chili 1962. Tenants du titre, les Brésiliens réalisent le doublé au cours d'une compétition restée dans l'histoire comme celle qui aura

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Crédit: Eurosport

LE BILAN
Lieu : Chili
Participants : 16
Champion : Brésil
Matches : 32
Buts marqués : 89 (2,78 par match)
Meilleur buteur : Drazan Jerkovic (YOU) 5 buts
Affluence : 776 000 (24 250 par match)
LA FINALE : BRESIL-TCHECOSLOVAQUIE : 3-1
Buts : Masopust (15e) pour la Tchécoslovaquie. Amarildo (17e), Zito (68e), Vava (77e) pour le Brésil.
BRESIL : Gilmar - Djalma Santos, Zozimo, Mauro (Cap.), Nilton Santos - Zito, Didi - Garrincha, Vava, Amarildo, Zagallo. (Entraîneur : Aymoré Moreira)
TCHECOSLOVAQUIE : Schrojf - Tichy, Pluskal - Popluhar, Novak (Cap.) - Masopust, Kvasniak - Pospichal, Scherer, Kadraba, Jelinek. (Entraîneur : Rudolf Vytlacil)
Le Brésil remporte au Chili son deuxième titre de champion du monde. Ce ne sera pas celui qui laissera les plus grands souvenirs. Parce le jeu pratiqué par la sélection auriverde est moins flamboyant qu'en Suède et parce que le plus grand d'entre eux, Pelé, ne dispute qu'un match avant d'être blessé. Comme un symbole de l'état d'esprit qui règnera sur les pelouses durant ce Mondial. Heureusement, les artistes ont le dernier mot. Vava, mais surtout Garrincha, dribbleur génial, et Amarildo, remplaçant de Pelé, emmènent le Brésil vers les sommets. La méritante Tchécoslovaquie de Masopust résiste en finale mais cède finalement sur des réalisations d'Amarildo, Zito et Vava. La morale est sauve.
LA STAR : Garrincha (Brésil)
Pelé blessé dès le deuxième match du Brésil, contre la Tchécoslovaquie (déjà), la conduite du jeu va échouer à Garrincha. L'ailier droit de Botafogo ne décevra pas puisqu'avec 4 buts au compteur, il sera élu meilleur jouer du tournoi. Mais, plus encore que ses statistiques, c'est surtout le style inimitable du Brésilien qui hante encore les mémoires des plus anciens. L'homme aux légendaires jambes arquées enchante les foules chiliennes par ce dribble devenu mythique : feinte de crochet intérieur, départ vers l'extérieur. Aussi systématique et prévisible qu'incontrable !
LE BUT : Vaclav Masek (Tchécoslovaquie)
Si l'on se souvient plus facilement des buts du Français Bernard Lacombe qui mit 37 secondes avant de marquer contre l'Italie en 1978, de celui de Brian Robson contre la France en 1982 (27 secondes) ou encore de la réalisation d'Hakan Sukur en 2002 face à la Corée du Sud (11 secondes), la réalisation la plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde fut longtemps la propriété de Vaclav Masek. Quinze secondes ont suffi à ce dernier pour tromper le légendaire gardien mexicain Carbajal.
LE SAVIEZ-VOUS ?
- Neuf joueurs brésiliens présents lors de la campagne victorieuse en 1958 en Suède sont de nouveau sacrés au Chili. Avec cette deuxième victoire, le Brésil rejoint l'Uruguay et l'Italie au palmarès des pays ayant déjà brandi deux Coupes Jules Rimet.
- A 36 ans, le légendaire Alfredo Di Stefano, double Ballon d'Or et considéré comme le meilleur joueur du monde avant l'avènement de Pelé, dispute son premier Mondial. L'Argentin, naturalisé Espagnol, est malheureusement blessé et ne pourra pas jouer le match de qualification face au Brésil.
- Le match Italie-Chili (0-2) du premier tour reste comme l'un des plus scandaleux de l'histoire de la Coupe du monde. La rencontre dégénère en un véritable pugilat et, si seulement deux joueurs italiens sont exclus, le nombre de cartons rouges aurait pu (dû) être beaucoup plus élevé. Il faudra l'intervention de la police pour que les joueurs puissent regagner en sécurité les vestiaires au coup de sifflet final.
LE CHIFFRE : 5000
C'est le nombre, terrible, de morts lors d'un tremblement de terre survenu au Chili en 1960. Paradoxalement, alors que le pays est en ruine, cet évènement tragique va permettre à l'état des Andes d'être désigné pays hôte de ce Mondial deux ans plus tard alors que l'Argentine était donnée grande favorite. Les organisateurs chiliens vont réussir à s'attirer la pitié de la FIFA en déclarant notamment : "Nous n'avons rien. C'est pour ça qu'il nous faut le Mondial."
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