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Ronaldinho : "Tout gagner"

ParAFP

Publié 18/06/2006 à 14:02 GMT+2

Après la courte victoire face à la Croatie (1-0), Ronaldinho s'attend à souffrir face à une équipe d'Australie qui imposera un véritable défi physique. Mais le Ballon d'or prévient qu'il veut tout gagner cette année et parle de son rôle au sein de la Sele

RONALDINHO, avez-vous vu du beau jeu depuis le début de ce Mondial?
R. : Oui, j'ai vu beaucoup d'équipes qui jouent très bien. Pas pendant les 90 minutes, mais par moments il y a eu des équipes qui ont produit un jeu de très bonne qualité. Il y a des joueurs qui font la différences, et des attaquants qui ont marqué des buts merveilleux.
Etes-vous inquiet de la situation de Ronaldo ?
R. : Non. Ronaldo est un joueur de qualité. Il a notre confiance et on est sûr qu'il fera tout ce qu'il sait faire et va nous aider à obtenir une nouvelle victoire contre l'Australie.
Malgré la victoire contre la Croatie, le Brésil a plutôt déçu...
R. : Le Brésil a bien commencé avec 3 points. L'objectif c'est de monter en puissance un peu plus à chaque match pour arriver au sommet en finale. C'est comme moi. J'ai commencé pas trop mal mais j'ai envie de monter un peu plus en régime. Contre la Croatie, on a joué à un bon rythme. Il y a des choses à améliorer, c'est vrai. Mais c'est prévu. On va monter en puissance pour pouvoir répondre quand il y aura des moments plus difficiles. Cela fait partie du travail et de la programmation. On a une équipe équilibrée. On sait fermer les espaces. L'adversaire ne joue pas avec facilité. Pour attaquer, il faut qu'on bouge plus, qu'on fasse plus de une-deux pour s'approcher du but. C'est notre intention.
On vous compare à Pelé et Maradona, vous portez le 10, pensez-vous que vous pouvez les rejoindre dans le gotha du monde du football ?
R. : Merci pour la confiance ! Mon rêve a toujours été de suivre les pas des grands joueurs, de mes idoles. Je suis content du niveau que j'ai réussi à atteindre mais je veux continuer à aller plus loin. Je dois donc continuer à travailler pour continuer à grandir et suivre les pas de mes idoles et grands joueurs. Porter le 10, c'est la prolongation d'un travail de longue haleine. Partout où je suis passé, dans les catégories de jeunes, j'ai porté le 10 et pour moi c'est spécial puisque la plupart de mes idoles l'ont porté aussi.
Comment voyez-vous l'Australie ?
R. : C'est un bon rival. On s'attend à des difficultés. L'Australie défend bien. Elle est bonne quand il y a contact physique. Ils ont beaucoup de force et ils s'en servent. Il faut faire attention à tous ses joueurs pour qu'il n'y ait pas de surprise, que quelqu'un nous échappe et nous complique le match. On s'attend à un défi de force physique parce que c'est leur style.
L'Australie n'est pas forcément un pays de tradition, que conseilleriez-vous à ses jeunes qui rêvent de devenir comme vous ?
R. : Je pense que tous les jeunes qui s'entraînent et travaillent beaucoup ont les moyens de devenir d'excellents joueurs, connus mondialement. Peu importe d'où ils viennent.
On a l'impression qu'avec la sélection brésilienne vous êtes moins libre qu'au Barça...
R. : Le Brésil a une façon de jouer différente. On a 11 stars de super haut niveau. On essaie donc de se compléter les uns les autres. Personne ne pense à l'individu. Chacun fait de son mieux pour l'équipe. A partir de là, je fais de mon mieux pour faire mon travail, pour que mes coéquipiers marquent, pour que les avant-centres soient les meilleurs buteurs du tournoi. On parle beaucoup avec Parreira. Ici, j'ai une fonction un peu différente. Je joue derrière les deux attaquants et au Barça, je joue plus devant. Ici, j'ai des obligations quand on n'a pas le ballon. Parreira me parle pour que je sache ce que je dois faire quand on n'a pas le ballon.
Vous êtes dans une saison de rêve avec le titre espagnol, la Ligue des champions...
R. : Au début de la saison, le plus grand défi que je me suis lancé était de remporter toutes les compétitions dans lesquelles j'étais inscrit. J'en rêvais. Jusqu'ici, tout va très bien. Maintenant, il reste la compétition majeure, celle dont tous les joueurs rêvent. Après une année très bonne, ce serait parfait de terminer l'année (saison) avec le titre rêvé.
Partout on vous attend. Contre la Croatie, vous avez subi un marquage serré...
R. : Je ne suis pas préoccupé par le marquage. Il faut trouver un moyen de sortir du marquage et d'aider le Brésil à gagner. On est habitué à ce qu'on attende beaucoup de nous mais on a confiance. Tout le monde connaît notre équipe, notre manière de jouer, la manière de jouer de chaque joueur... Alors pour échapper au marquage, pour créer du jeu, il faut faire chaque fois plus d'efforts.
Quelles équipes peuvent prétendre au titre ?
R. : Toutes les sélections présentes en Allemagne peuvent faire quelque chose. Chaque équipe a en plus 2, 3, 4 joueurs de très haut niveau qui peuvent faire la différence. Ca va être dur pour toutes les équipes: le niveau que j'ai vu est bon et surtout il y a peu d'écart de niveau entre les équipes. Mais j'ai confiance dans l'équipe brésilienne. On a la qualité qu'il faut pour faire quelque chose. Si on est bien concentré, qu'on fait attention, personne ne pourra nous compliquer la vie.
Au Brésil, tout le pays attend une victoire...
R. : Au Brésil, l'importance du football est très grande. C'est presque comme une religion. Quand la Seleçao joue, le pays s'arrête pour la voir. Le pays est vert et jaune. Comme joueur, on connaît cette importance parce qu'on a été supporteur avant.
Qu'est ce que vous connaissez comme mots en allemand ?
R. : (Rires) "Wie geht's ? Wunderbar !" (comment ça va? Super!) J'aime bien apprendre des langues mais l'allemand est très différent du portugais. Il me faut un peu plus de temps. "Bitte schön !" (s'il vous plait)
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