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Adil Rami "remplit tous les critères" et s'étonne de ne plus être appelé par Deschamps

François-Xavier Rallet

Mis à jour 03/01/2016 à 12:42 GMT+1

EURO 2016 - Dans un entretien accordé au JDD, Adil Rami s'est dit surpris de ne plus être appelé par Didier Deschamps en équipe de France depuis quelques temps. A cinq mois du début de l'Euro, le joueur de Séville y croit pourtant encore et estime qu'il reste une place à prendre en défense centrale. Reste à convaincre son sélectionneur.

Adil Rami (FC Séville) contre le FC Barcelone de Luis Suarez

Crédit: AFP

Adil Rami compte 26 sélections avec les Bleus. La dernière fois que Didier Deschamps a convoqué le défenseur central du FC Séville, c'était contre le Brésil le 9 juin 2013. Soit près de deux ans et demi. Une éternité. Et cette situation, Rami, qui s'est confié au JDD cette semaine, a visiblement quelques difficultés à l'accepter.
Respectueux des choix de son sélectionneur, l'ancien Lillois se pose tout de même quelques questions. "Peut-être que les boîtes aux lettres espagnoles ne sont pas aux normes..., ironise-t-il. C’est désolant car je remplis tous les critères : être performant chaque semaine dans une bonne équipe et respecter le maillot. Ça ne sert plus à rien de dire haut et fort que je veux revenir. Tout ce que je peux faire, c’est rester à mon niveau actuel."
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Adil Rami, le défenseur du FC Séville, lors de la finale de la Supercoupe d'Europe 2015 face au Barça de Lionel Messi.

Crédit: AFP

Raphaël Varane est un monstre
Le temps ne joue pas en faveur pour le joueur de 30 ans. Mais, à cinq mois du début de l'Euro, il n'a pas encore tiré un trait sur l'équipe de France. Début novembre, il s'était déjà épanché sur le média andalou Estadio Deportivo. "Je suis conscient qu'il y a de grands joueurs dans ma position dans l'équipe et que mon image a été quelque peu ternie par les problèmes que nous avions à Valence, déclarait-il à l'époque. Mais j'ai un grand respect pour l'entraîneur et ses décisions."
Deux mois plus tard, le discours n'a pas changé : "En Espagne, je vois chaque semaine que Raphaël Varane est un monstre. Et pour moi, Laurent Koscielny s’est rendu indiscutable par sa personnalité, reconnaît Rami. Mais derrière, il reste une place à prendre." Pas sûr que son sélectionneur, qui tient sans doute déjà l’ossature de son groupe, soit du même avis.
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