Le Graët : "Je ne suis pas en colère mais les clubs doivent faire de leur pelouse une priorité"

Ce n'est quand même pas de bol. Sur les trois matches qu’elle a disputés, la France en a joué deux sur des pelouses franchement dégradées. Le Vélodrome et le stade Pierre-Mauroy sont deux des trois enceintes concernées par le changement de gazon voulu par l’UEFA avant la compétitions, Nice est le troisième. Jusqu’ici, c’est l’organisation européenne qui a été principalement montrée du doigt. Mais Noël Le Graët, toujours très habile lorsqu’il s’agit de tacler la LFP, s’en est plutôt pris aux clubs de Ligue 1.

"On ne peut pas vouloir vendre la L1 dans le monde entier avec de telles pelouses", a pesté le président de la FFF ce mercredi à Clairefontaine. "On ne peut pas avoir un décalage aussi fort entre les infrastructures, qui sont au niveau, et de telles pelouses. Le championnat doit se dérouler dans de bonnes conditions, les pelouses doivent être de meilleures qualités." Hormis le Parc des Princes et le Parc OL, de vrais billards, les autres pelouses varient entre l’acceptable et le "désastre", selon les mots de Didier Deschamps.

"Je ne suis pas en colère mais les clubs doivent faire de leur pelouse une priorité", a continué Le Graët. "Les clubs ne doivent pas les négliger et comprendre qu’elles font partie du jeu. C’est un instrument de travail. Il faut mesurer les risques lorsqu’on y organise d’autres évènements." Comme par exemple, un concert d’AC/DC un mois avant France-Albanie au Vélodrome. S’ils passent l’écueil des 8es et des quarts de finale, les Bleus retourneront à Marseille. Mais, entre deux reproches aux clubs de L1, le boss de la 3F a quand même glissé : "Je crois qu’il y a des progrès sur la pelouse de Marseille et qu’elle devrait être prête pour la suite." Enfin une bonne nouvelle pour les Bleus ?