EURO 2016 - Bons souvenirs, défense de fer : ce que vous devez savoir sur les adversaires des Bleus

Son passé face à la France : France-Suisse c'est d'abord une belle soirée d'été à Salvador de Bahia et l'une des démonstrations les plus abouties des Bleus sous le mandat de Didier Deschamps. A la clé, une déculottée (5-2) face à des Suisses complètement dépassés par les évènements. C'était en 2014, dix ans après leur première confrontation à l'Euro et une victoire française grâce à Zidane et à un doublé d'Henry (1-3).

Son parcours en qualifications : Pas brillant. La sélection du Toulousain Moubandje et du Rennais Fernandes a terminé logiquement deuxième d'un groupe tout à fait abordable. Mais les hommes de Vladimir Petkovic n'ont pas existé face à l'Angleterre (2-0, 0-2) et se sont inclinés en Slovénie (1-0). La Suisse a du talent (Lichsteiner, Shaqiri, Drmic) mais n'a pas encore confirmé les espoirs placés en elle.

La stat : 0. La France ne s'est jamais inclinée face aux Helvètes en compétition internationale (2 victoires et un nul).

La star : Xherdan Shaqiri. Certes, sa carrière a pris du plomb dans l'aile. Passé par le Bayern Munich puis l'Inter Milan, le "Messi des Alpes" défend désormais les couleurs de Stoke City. Doté d'un coup de rein redoutable, Shaqiri se refait une santé en Premier League. Début décembre, Manchester City en a fait l'amère expérience. Le meneur suisse a rendu fou les Citizens en délivrant deux savoureux caviars. Shaqiri est un technicien redoutable et imprévisible. Il lui reste à se montrer plus régulier.

La décla, Vladimir Petkovic (sélectionneur) :

Son passé face à la France : Encore un adversaire que la France connaît sur le bout des doigts même si elle ne l'a plus affronté depuis 2011. Le 10 juin 1996, soit 20 ans jour pour jour avant le match d'ouverture de l'Euro 2016, les hommes d'Aimé Jacquet avaient déjà débuté leur compétition face aux Roumains par une victoire cruciale (1-0). Et depuis ? Un match sans frisson et sans saveur pour le premier match de la bande à Ribéry à l’Euro 2008 (0-0). Les deux sélections s'étaient retrouvées pour la qualification au Mondial 2010 avec une victoire (2-0) et un nul (0-0) à la clé pour les hommes de Raymond Domenech.

Son parcours en qualifications : Dix matches et aucune défaite. Il faut dire que l'opposition n'était pas des plus relevées mais les hommes d'Anghel Iordanescu ont bien géré leur affaire en terminant deuxième derrière l'Irlande du Nord. Un parcours qu'ils doivent avant tout à leur défense de fer, la meilleure des qualifications avec 2 buts encaissés seulement. Les Bleus devront forcer le verrou.

La stat : 11. La France n'a plus perdu contre la Roumanie depuis 1972 soit 11 matches sans défaite.

La star : Claudio Keserü. Les individualités roumaines ne sont pas clinquantes. Le temps des Hagi, Raducioiu, Popescu et Petrescu est révolu. La France retrouvera toutefois l'un des anciens immenses espoirs de Ligue 1 : Claudio Keserü, ancien attaquant de Nantes, Angers et Bastia. Après une saison réussie au Steaua Bucarest, il défend désormais les couleurs de Ludogorets.

La décla, Anghel Iordanescu (sélectionneur) :

Son passé face à la France : Plus compliqué qu'il n'y paraît pour les Bleus. Après 4 victoires consécutives depuis 1990, les Bleus restent sur un nul (1-1) et une défaite (1-0) face aux Albanais. Le revers concédé à Elbasan en juin dernier reste comme l'une des plus pauvres prestations des Bleus sous l'ère Deschamps. Les habituels remplaçants avaient sombré et DD piqué une belle colère.

Son parcours en qualifications : Présent dans le groupe de la France, l'Albanie a fait mieux que le Danemark et la Serbie ce qui était loin d'être gagné d'avance. Fondé sur un gros engagement physique, le jeu albanais s'est nettement amélioré depuis quelques années. L’Albanie reste tout de même la nation la moins bien classée du plateau au classement FIFA (38e).

La stat : 1. L'Albanie disputera en juin sa première grande compétition internationale.

La star : Lorik Cana. Le Nantais est l'âme de cette équipe albanaise, son emblématique capitaine et son joueur le plus capé (90). Infatigable gratteur de ballons, solide dans les duels, Cana symbolise à merveille l'état d'esprit et les valeurs défendues par sa sélection. Lui qui avait le choix de défendre les couleurs de la Suisse et de la France va vivre un mois de juin fort en émotion.

La décla, Gianni De Biasi (sélectionneur) :